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Extrémisme violent en Afrique de l’Ouest: Les ministres de Sécurité de l’Initiative d’Accra bientôt à Cotonou  


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Réunis en conseil des ministres le mercredi 16 mars 2022, les membres du gouvernement ont autorisé l’organisation à Cotonou, du 23 au 25 mars 2022, de la 16ème rencontre des chefs des services de renseignements et de sécurité couplée avec la 8ème réunion des ministres chargés de la Sécurité des pays membres de l’Initiative d’Accra. L’organisation de ces deux évènements vise à prévenir la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières pour l’instabilité régionale. En effet, l’initiative d’Accra qui réunit le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, est un mécanisme de sécurité coopératif et collaboratif qui repose sur trois axes. Il s’agit entre autres du partage d’informations et de renseignements ; de la formation du personnel de sécurité et de renseignement et de la conduite d’opérations militaires conjointes transfrontalières. Elle présente assez d’avantages pour les membres. D’abord, elle ne repose pas sur une structure administrative lourde. Sur le plan opérationnel, elle s’appuie sur des points focaux présents dans chaque pays membre et un coordinateur central au sein du secrétariat de la sécurité nationale du Ghana. Cette approche réduit les lenteurs administratives et facilite la communication et la collaboration entre les membres. Ensuite, malgré leurs ressources limitées, ce sont les États membres qui financent l’initiative afin d’en assurer l’appropriation et éviter la dépendance au financement extérieur. Cela permet de doter l’Initiative de l’engagement politique nécessaire à son succès et donne aux pays membres la marge de manœuvre essentiel pour déterminer les priorités. Enfin, cette initiative favorise le partage d’informations et de renseignements et améliore la coopération entre les États pour prévenir l’extrémisme violent. Selon les parties prenantes, les réunions périodiques des responsables des services de renseignement et de la sécurité ont considérablement contribué à renforcer la confiance entre les pays, dans un contexte où certains se méfiaient de leurs homologues. Elle a été lance en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme violent dans la région. En termes de coordination, chaque trimestre, la rencontre des ministres de la sécurité est précédée d’une réunion technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements.

Alban Tchalla (Coll.)

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