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Après son départ du Mali: La France vise le Bénin


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Des soldats Français

La France a annoncé ce jeudi 17 février 2022 la fin de son opération militaire Barkhane au Mali.  Ce sont environ 5000 hommes qui seront redéployés sur d’autres théâtres d’opération, notamment à travers la Force Takuba qui comprend plusieurs services spéciaux de pays européens. Ce développement intervient dans le cadre du sommet Union Africaine-Union Européenne qui s’achève ce vendredi 18 février 2022 à Bruxelles. Le Président français a annoncé la réarticulation de ses forces dans la région. D’où la question de savoir quelle sera la destination de ces hommes, d’autant plus que l’opération Takuba continue dans le Sahel. Selon nos informations, la France serait favorable à renforcer sa présence au Niger où se trouve déjà une base militaire française de 800 soldats. Mais d’autres pays sont visés par les services français. Il s’agit du Bénin où les terroristes ont mené trois attaques les 8 et 10 février derniers, dans le parc national du W  faisant 9 morts et 12 blessés. L’armée française a alors engagé ses forces aériennes pour abattre 40 djihadistes les 10  et 11 février en territoire burkinabè. En dehors du Bénin, la France viserait aussi la Côte-d’Ivoire et le Sénégal, pays où elle a déjà des présences militaires depuis de nombreuses années. A plusieurs reprises, l’Hexagone avait sollicité Patrice Talon pour installer une base militaire au Bénin dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le Président béninois avait alors opposé une fin de non-recevoir à ces requêtes. Mais avec la multiplication des actes terroristes aux frontières entre le Bénin, le Burkina-Faso et le Niger, on se demande si les autorités béninoises continueront de maintenir leur refus. Autre donnée, c’est l’élection présidentielle qui a lieu en France dans deux mois. Avec le retrait français, c’est un camouflet diplomatique qui risque d’être exploité par les adversaires d’Emmanuel Macron. Le retrait des effectifs français qui s’opère dans les quatre-six prochains mois intervient dans une zone de turbulence politique qui risque de peser lourd dans la balance. Dans tous les cas, Cotonou est actuellement sollicité pour donner son accord à l’installation militaire française sur le sol béninois.

Olivier ALLOCHEME

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