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Pour les cinq prochaines années, le gouvernement béninois va poursuivre et étendre l’alimentation scolaire à d’autres écoles pour atteindre les 100% de couverture, afin de maintenir cette tendance à la hausse des taux de scolarisation, de rétention et d’assiduité des apprenants. Le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji s’est penché sur la question au cours de sa nouvelle session d’échange avec les professionnels des médias ce vendredi 28 janvier 2022.
Contribuer à la démocratisation de l’éducation en favorisant l’égalité des chances, le maintien des enfants à l’école, l’amélioration des taux d’inscription ainsi que la lutte contre les carences nutritionnelles. Tel est l’objectif visé par le gouvernement béninois en instaurant le programme national d’alimentation scolaire intégré. Vu les indicateurs de performance dans les zones rurales qui ont connu plus d’amélioration dans les écoles qui en sont pourvues que dans celles qui n’en disposent pas le Gouvernement dans sa volonté a décidé d’étendre l’alimentation et d’obtenir les 100% mais aussi adopter ce programme au secondaire. Pour le porte-parole du gouvernement pour atteindre ce dernier objectif, il faut solliciter encore plus de taxes pour couvrir les élèves du secondaire. « C’est une belle perspective que ce Gouvernement serait heureux d’atteindre. Mais s’il ne l’atteint pas et que déjà d’ici à 2026, tous nos enfants dans toutes nos écoles primaires publiques ont au moins un repas chaud par jour, les générations d’après le président Patrice Talon veilleront peut-être en fonction des moyens disponibles à l’étendre au secondaire » a-t-il laissé entendre. Le porte-parole du gouvernement a également affirmé qu’il y a quelques préoccupations qui reviennent en ce qui concerne la prise en charge ou la formation des mamans qui servent les repas aux enfants. Pour lui, « ce sont des préoccupations qui sont enregistrées et qui feront l’objet d’attention à un moment ou à un autre aussi bien de la part du Gouvernement, de son partenaire le PAM que des communautés qui ont des organisations variant d’un endroit à l’autre en ce qui concerne ces questions-là. Mais de toute façon, elles seront regardées avec davantage d’attention ». Dans son intervention, le secrétaire général adjoint du gouvernement rappelle l’objectif des cantines actuellement déployées essentiellement dans les zones non couvertes, dans les zones défavorisées. « C’est de faire en sorte que les enfants puissent être retenus dans le système éducatif parce que faute de manger, ils abandonnent l’école. Parce que leurs parents appartiendraient à la catégorie des Béninois les moins fortunés » a-t-il souligné.

Assise Agossa (Coll.)