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Le triomphe de la vérité

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Lancement du programme de bourses de l’Association allemande Weitblick Plus e. V. à l’Uac: Le Professeur Patrick Hinnou donne l’opportunité aux étudiantes de valoriser la femme béninoise


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Le présidium au cours du lancement de ce programme de bourses

Le programme de bourse dénommé « Histoires de vie des Femmes remarquables au Bénin », a été officiellement lancé le vendredi 28 janvier 2022 à l’Université d’Abomey-Calavi dans la salle de l’Auditorium Albert J. Nouhouayi du Laboratoire d’Analyse et de Recherche, Religions, Espaces et développement (LARRED). Cette initiative du Professeur Patrick Hinnou en collaboration avec l’Association allemande Weitblck Plus e. V. s’inscrit dans le cadre de la promotion de la gent féminine.

Elles sont quatre jeunes étudiantes en Licence de Sciences humaines et Sociales des Universités d’Abomey-Calavi et de Parakou, à bénéficier de ce programme de bourses afin de mettre en lumière les histoires de vie des femmes remarquables ou modèles du Bénin. Sélectionnées par un jury international à la suite d’un appel à candidature, Marie Grâce Gaga, Gabriella Michaï, Caroline Odou de l’Université d’Abomey-Calavi et Adam Orou de l’Université de Parakou ont pris l’engagement de remplir leur mission de bénéficiaires de cette bourse. Ces lauréates vont produire pendant une période allant de six à huit mois, des enquêtes de terrain dont les données traitées et analysées serviront à la rédaction des trajectoires sociales de femmes inspirantes ou modèles dans différents domaines de la vie sociale afin de créer l’émulation au sein de la génération montante. En effet, l’ensemble de ces histoires de vie fera l’objet d’un  ouvrage collectif et  va permettre  à rééditer l’expérience dans d’autres pays de la sous-région. A travers la mise en place de ce programme de bourse, le Professeur Patrick Hinnou, Maitre-assistant des Universités du CAMES et Coordonnateur-Pays du Programme entend contribuer à l’éclosion et à la visibilité des talents des femmes du Bénin. « C’est mettre un coup de projecteur sur des femmes inspirantes qui se sont illustrées dans différents domaines en rédigeant des textes cohérents pour susciter l’émulation au sein de la jeunesse notamment les jeunes filles. Ces textes une fois rédigés, sont susceptibles d’être traduits dans d’autres langues que la langue française et publiés au niveau des centres de recherches et laboratoires », fait-il savoir au cours de la cérémonie du lancement. A sa suite, le Vice-doyen de la  Faculté des Lettres, Langue, Art et Communication (Fllac) de l’Université d’Abomey-Calavi, le Professeur Moufoutaou Adjeran, a salué cet acte qui participe au rayonnement de la Faculté des sciences humaines et sociales et de l’Université d’Abomey-Calavi. « Ce projet participe à faire ressortir de l’ombre les femmes modèles de notre pays », a-t-il dit. Il a profité de l’occasion qui lui a été offerte pour remercier les organisateurs avant de prodiguer quelques conseils aux lauréates. « Je souhaite aux lauréates de l’assiduité au cours de cette formation pour que ce projet connaisse à la fin des travaux un succès éclatant qui permettra de continuer l’initiative. Ne décevez pas ceux-là qui vous ont fait confiance en retenant votre dossier », a-t-il conseillé. C’est dans cette même logique que le Professeur Azizou Chabi Imorou, Chef du Département de Sociologie-Anthropologie de l’Uac, s’est réjoui de l’évènement qui met en exergue les talents et en dialogue deux disciplines à savoir les lettres et les sciences humaines. Il a ainsi salué la démarche et la méthodologie des initiateurs pour avoir opéré ce choix. Heureux de procéder au  lancement officiel dudit projet qui dans sa conception réunit deux facultés dont la Flaac et la Fashs, le vice-Doyen de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (Fashs), Professeur Charles Babadjidé a prodigué des conseils aux lauréates. « Ecouter les conseils des formateurs et formatrices parce que l’écriture est un art. Je sais que vous aurez des éléments à votre actif qui vous permettront de pouvoir donner le meilleur de vous-même. N’hésitez pas à recourir à des ainés », a-t-il laissé entendre. Il a, par la suite, remercié les organisateurs qui ont pris l’initiative de contribuer à une œuvre scientifique dans un pays où c’est à la mort qu’on valorise des gens. « Mais, ici vous voulez rompre avec la tradition pour que le béninois puisse comprendre que la valeur se célèbre quand on est encore en vie. Merci de le faire avec l’Art qu’il faut », a recommandé le vice- Doyen.  A la suite de cette cérémonie de lancement de ce programme de bourses, plusieurs séries de formations de cadrage et de renforcement des capacités seront initiées à l’intention des bénéficiaires afin de leur permettre de mener à bien leur mission. Il faut noter que pour les premières activités de formation, les lauréates ont été initiées à l’écriture littéraire et aux techniques de recherche en sciences sociales.

Ils ont dit

Caroline Odou, lauréate et étudiante en communication : « La femme peut faire autant que l’homme et au-delà même »

« Je suis bien contente d’être parmi ces quatre jeunes filles qui ont été sélectionnées. Au début, nous étions 38 et c’est une opportunité pour nous de montrer nos talents de l’écriture et surtout de montrer qu’une fois encore, nous avons de l’art puisqu’il s’agit de la promotion des femmes remarquables. C’est-à-dire louer ces femmes de leur vivant. La femme peut faire autant que l’homme et au-delà même. Elle n’a pas besoin d’être nantie avant de prendre des initiatives. A la suite de cette formation, vais me cultiver écouter ce que la formatrice aura à dire et aller vers d’autres personnes ».

Marie Grâce Gaga, lauréate et étudiante en Sociologie-Anthropologie de l’Uac en spécialité santé : « Je participe à ce programme pour mettre en lumière ces femmes »

« Ce qui m’a motivé à postuler à ce projet, c’est d’abord le titre du projet : ‘’Histoires de vie de femmes remarquables du Bénin’’. Nous la génération montante, nous entendons parler, mais nous ne connaissons pas des femmes battantes. Il y a d’autres qu’on connait parce qu’elle se fait voir sur les réseaux sociaux, à la télévision et dans les journaux. En dehors de ces femmes, il y a des milliers de femmes qui mènent des actions sociales qu’on n’arrive pas à voir tout juste parce qu’on ne s’y intéresse pas. Donc, je participe à ce programme pour mettre en lumière ces femmes, montrer combien, de fois, elles ont su braver les difficultés et se retrouver là où elles sont. Je m’engage à me donner à fond afin que ce programme ne s’arrête pas sur cette première édition. Je vais suivre les conseils donnés et produire une très bonne histoire ».

 Gabriella Michaï, lauréate et étudiante en 3è année de psychologie à l’Uac :  « J’espère qu’on finira par parler de moi à travers ce programme »

« Ça fait plaisir que ma production a été remarquée. Je me suis rendue compte que je pouvais rendre un peu plus public ce que j’ai l’habitude de faire toute seule. C’est déjà un début d’entreprenariat. A travers ce programme, je vais commencer par parler de ces femmes là et que j’espère qu’on finira par parler de moi. Pour y arriver, je vais commencer par mettre en application tout ce que je vais acquérir ici comme connaissance au cours de la formation. Et ensuite, réaliser des expériences en allant à la rencontre de ces femmes. Recueillir de vives voix les expériences pour faire le portrait de ces femmes ».

Alban Tchalla (Coll)

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