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Le triomphe de la vérité

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Déclaration du Prof. Jean-Euloge Gbaguidi suite à l’organisation des examens nationaux de Master en journalisme: «Avec le diplôme de master, le journaliste n’est plus un exécutant… »


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Interrogé dans le cadre du déroulement des épreuves pratiques du Master professionnel en journalisme regroupant la presse écrite, la radio et la télévision, le Professeur Jean-Euloge Gbaguidi, Ph, D Maître de Conférences des universités, qui appelle depuis des décennies à la professionnalisation de la presse béninoise s’est réjoui des efforts consentis pour bien former les professionnels des médias du Bénin et même de bien les évaluer à travers des examens nationaux de Licence et de Master, pour lesquels journalistes compétissent régulièrement. L’objectif visé à travers cette réforme est qu’ils soient de véritables cadres supérieurs des métiers de l’audiovisuel.

L’Evénement Précis : Professeur Jean-Euloge Gbaguidi, pourquoi un examen national et qu’est-ce que vous faites à travers la ronde de salle de votre équipe ?

Prof. Jean-Euloge Gbaguidi : Depuis quelques années, l’Etat a pris la décision d’avoir un œil sur les diplômes délivrés sur le territoire national y compris dans les écoles privées. C’est dans ce sens que s’organisent les examens nationaux de Licence et de Master dans beaucoup de disciplines, mais ce qui nous concerne ici c’est le journalisme. Nous avons commencé par la phase de la Licence, la pratique est terminée. Les épreuves écrites sont aussi passées et nous avons entamé depuis quelques jours, les épreuves pratiques du Master professionnel en journalisme à savoir la presse écrite, la radio et la télévision. C’est dans ce cadre que nous sommes en train de faire le tour de tout ce qui se fait aujourd’hui sous notre contrôle en commençant par l’Ortb où les journalistes de la presse audiovisuelle sont en composition et nous terminons ici à l’Onip, où les journalistes candidats de la presse écrite sont en train de composer pour les épreuves pratiques.

Quelle est la particularité de cet examen?
Il faut dire que c’est une innovation et une qualité supérieure dans l’évolution de la presse nationale parce qu’un journaliste détenteur du diplôme de Master n’est plus seulement un exécutant qui va courir derrière des reportages, des interviews mais il devient quelqu’un qui peut émettre un idéal, une vision pour une entreprise de presse. Nous sommes là dans la formation de ce que je peux appeler les cadres supérieurs des métiers de l’audiovisuel.

Les candidats font quoi concrètement ?
Comme vous le constatez, il y a des gens qui sont assis et qui sont en train de réfléchir non plus sur comment on écrit un reportage, mais sont dans la réflexion pour essayer de proposer des choses en vue d’avoir de la qualité dans la presse béninoise. Après les épreuves pratiques, il y aura les épreuves orales et là, nous restons à l’écoute de la direction générale pour savoir la suite des évènements.

L’examen de Master réunit quels types de candidats et combien sont-ils, Professeur ?
Nous avons pour le compte de cette édition trois candidats qui sont journalistes de la presse écrite, deux journalistes de la radio et trois journalistes de la télévision. Il faut dire que cette année, il y a pas beaucoup de candidats. Au total, nous avons huit candidats sur le plan national qui préparent le diplôme de Master. Ce qui voudra dire que ce n’est pas donné à tout le monde. Nous souhaitons que ces jeunes qui aspirent à faire le métier du journalisme se disent qu’il est nécessaire d’accumuler le savoir si on veut être un bon journaliste.

Que diriez-vous pour conclure ?
A tous ceux qui sont déjà dans le métier, je leur dis d’en profiter parce que nous avons de très bonne formation au Bénin et une fois qu’ils auraient fait ce cursus, ils peuvent pratiquer ce métier avec dignité et honneur.

Entretien réalisé par Edwige TOTIN

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