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Susciter une émulation de l’excellence sur toute l’étendue du territoire national, contribuer à l’amélioration de la qualité des jeunes apprenants et créer un environnement de proximité sociale entre les autorités et les citoyens. Ce sont les objectifs visés par l’Ong Cap Equi Libre en initiant le concours dénommé « La Dictée du Président ». La phase finale de la deuxième édition tenue, il y a quelques mois, s’est soldée par le sacre de 120 lauréats qui ont été reçus, le vendredi dernier, par le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Joseph Djogbénou. Ces 120 meilleurs enfants ont été présentés au Professeur Joseph Djogbénou par le Président de l’Ong Cap Equi Libre, Abdel Fadel Kabassi. Dans son mot introductif, celui-ci a expliqué au Président de la Cour constitutionnelle, les raisons de la tenue chaque année de ce concours de promotion d’excellence en milieu scolaire. Il ressort de son intervention que le concours « La Dictée du Président » est un projet dédié principalement aux enfants du niveau primaire en classe de CM1/CM2, qui consiste à administrer aux cent-vingt meilleurs enfants du Bénin une dictée lue par le Président de la République ou son Représentant un samedi du mois d’août de chaque année. Après cet exposé, le Président de la Haute juridiction a reprécisé aux enfants le bien-fondé de cette compétition. « La maîtrise de la langue est essentielle. Donc avec la dictée à laquelle on vous soumet, c’est pour vous permettre de comprendre davantage les mots, les expressions, de savoir comment on écrit chaque mot, de savoir construire une phrase et de faire en sorte que votre pensée soit bien traduite par les mots que vous utilisez et les phrases que vous construisez », a-t-il laissé entendre, en ajoutant que c’est un exercice très important. Le Professeur Joseph Djogbénou a profité de l’occasion pour leur rappeler les bienfaits du vaccin contre la Covid-19, et appelé les parents et les hésitants à se faire vacciner le plus tôt possible. « C’est le seul moyen pour triompher de cette pandémie. Le vaccin n’évite pas la maladie, mais il permet de la combattre en n’étant pas trop malade », a-t-il clarifié.

Laurent D. Kossouho