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Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla a, à l’occasion d’une conférence de presse à Cotonou annoncé que le Bénin a financé sur fonds propres le scrutin du 11 avril dernier. Pour lui, il s’agit d’un investissement inédit sans aide extérieure qu’il faudra retenir dans l’histoire du pays.
Il ressort de l’intervention du ministre de la communication que le Bénin a fait l’option de financer sur ses propres fonds l’organisation de la présidentielle du dimanche 11 avril dernier. Une élection au cours de laquelle les Béninois ont élu leur président et vice-président de la république pour les cinq prochaines années. A l’arrivée, le duo de la mouvance, le président Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata sont vainqueurs au premier tour. Contrairement aux nombreuses élections que le Bénin a connues depuis l’avènement du renouveau démocratique, à en croire le ministre Alain Orounla, cette élection a été entièrement financée par l’État béninois. « Pendant de nombreuses années même sous le règne du général Mathieu Kérékou, tenir un scrutin présidentiel renouvèle des spéculations » confie le porte-parole du gouvernement qui explique qu’à une semaine des élections, on dit qu’il n’y a pas de moyens. On attend poursuit-il que ce soit les Ambassades des États-Unis qui financent. « Quand ils ne financent pas, le scrutin était aléatoire » affirme-t-il. Pour avoir gagné le pari de ces investissements, le porte-parole du gouvernement rappelle qu’il y avait également d’autres qui pour organiser l’élection présidentielle attendent ceux qu’on appelle les bailleurs de fonds devenus des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans l’organisation du scrutin. Mais pour la première fois, dit Alain Orounla, le Bénin a financé son élection présidentielle sur ses propres fonds. « C’est inédit ! C’est des choses à retenir » a conclu le ministre lors de son intervention. Il faut dire que le ministre a profité de cette occasion pour apprécier le déroulement de ce scrutin qui a eu lieu sur toute l’étendue du territoire national.
Alban Tchalla (stag)
