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Le triomphe de la vérité

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Campagne cotonnière 2020-2021: Le Bénin réalise un nouveau record avec une production de 728.000 tonnes


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(L’AIC exprime sa gratitude au Gouvernement du Président Talon)

Le Ministre Gaston Dossouhoui et le président de l’AIC, Mathieu Adjovi

La salle de conférence du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche a servi de cadre, ce jeudi 15 avril 2021, à une conférence de presse conjointe animée par le Ministre Gaston Cossi Dossouhoui et le président de l’Association interprofessionnelle du coton (Aic), Mathieu Adjovi. L’objectif de cette rencontre et de faire le point de la campagne cotonnière 2020-2021 et d’annoncer les perspectives pour la prochaine campagne.

Il ressort du point fait par le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui que la campagne cotonnière 2020-2021 dégage une production de 728.000 tonnes de coton graine contre 714.714 tonnes durant la campagne précédente, soit une progression d’environ 2% en dépit des conditions climatiques stressantes dans la plupart des communes cotonnières et notamment dans le sud du Bénin. Quant aux emblavures, elles s’élèvent à 614 297,01 ha contre 665 702,64 ha durant la campagne 2019-2020, soit une régression de 7,7%. En revanche, le rendement du coton durant la campagne 2020-2021 a connu une progression de 10,34% par rapport à la campagne 2019-2020 soit 1,185 T/ha contre 1,073T. Cette nouvelle prouesse réalisée par le Bénin dans le secteur agricole a eu d’énormes impacts positifs au profit des populations. En effet, au total, 209 602 producteurs dont 17 395 femmes relevant de 2 434 CVPC ont été enregistrés durant la campagne 2020-2021 contre 219 472 producteurs pour la précédente campagne (AIC) ; une évolution déclinante consécutive au processus d’assainissement des coopératives par l’AIC. Ceci préfigure du nombre d’emplois créés à travers la campagne cotonnière 2021 au niveau du maillon production (chefs ménage, membres du ménage, les ouvriers salariés, les fabricants et réparateurs d’outils de travail, restaurateurs de rues, etc.). Les emplois sont également créés le long de la chaîne (emballages, transport, égrenage, conditionnement, restauration, maintenance des usines et équipements, etc.). S’agissant des flux financiers, il est à noter que le coton est une filière transversale de l’économie béninoise qui fait vivre une grande diversité de sous-secteurs. Au titre de la campagne en cours, la production du coton-graine au 13 avril 2021 qui est de 725 660,53 tonnes induit plusieurs effets dont notamment, au bénéfice des producteurs de coton (101 530 115 058 F CFA). La valeur nette payée aux producteurs à titre de fonds coton après déduction des différents crédits à la production est de 99 525 884 850 FCFA, les frais de marché à verser aux organisations de producteurs pour la commercialisation des 725 660,53 tonnes se chiffrent à 1 451 321 060 FCFA, et les frais de gestion des intrants versés aux OP s’élèvent à 552 909 148 FCFA. Les effets positifs de cette campagne ont aussi impacté tous les autres acteurs de la filière. Toute chose qui fait dire au Ministre Gaston Cossi Dossouhoui que la filière coton est le sous-secteur agricole le mieux structuré au Bénin qui garantit un revenu aux producteurs, assure à divers opérateurs économiques des recettes vitales et a un impact direct sur le niveau de vie des populations impliquées de même que sur les indicateurs de performance de l’économie nationale.

L’Assainissement des familles de l’Interprofession et les actions menées par l’AIC pour augmenter le rendement à l’hectare

Dans sa prise de parole à cette conférence de presse, le Président de l’Association Interprofessionnelle du Coton (Aic), Mathieu Adjovi a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des producteurs pour qui faire du coton est devenu quelque chose de très important. « Ils ont cru en la filière, à l’Interprofession et à l’accompagnement que le Gouvernement et l’AIC leur ont apporté tout au long des années 2016 à 2021. Je voudrais les saluer parce que nous ne pouvons atteindre ce niveau de production sans leur engagement. La famille de l’Interprofession étant composée des producteurs et des égreneurs ; les producteurs ont joué leur partition. Ils ont eu des exigences à l’endroit de l’Interprofession à savoir la fourniture des intrants de qualité à temps réel, la fourniture de l’encadrement qu’il faut et leur donner des prix rémunérateurs, toute chose qui leur permettrait d’être en confiance, puis se projeter dans le temps sur des revenus relativement bons », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a expliqué qu’avec l’appui du Gouvernement, l’AIC a veillé pour que la famille des producteurs puisse être débarrassée d’un certain nombre de comportements déviants, notamment les dettes internes que les producteurs contractent entre eux. « Avec l’appui du Gouvernement, nous avons pris les mesures idoines pour revoir la vie de ces coopératives, en accord avec leur faitière, la fédération nationale des producteurs de coton. Et désormais, un dispositif est installé pour régler l’endettement des producteurs entre eux. Je voudrais également insister sur le comportement des producteurs qui, il y a quelque temps, visaient à délaisser les intrants de bonnes qualités mis à leur disposition au profit d’intrants frelatés importés des pays voisins. Ce qui faisait baisser les rendements », a ajouté Mathieu Adjovi, avant de souligner que maintenant, les rendements à l’hectare sont passés de 1,073 tonne à l’hectare à une 1,200 tonnes/ha ; et il est envisagé un rendement de 1,300 à 1,500 à l’hectare. Toute chose qui améliore le revenu du producteur. « Avec 100 kg d’amélioration de rendement à l’hectare, le producteur peut gagner près de 200.000 F CFA dans son revenu. Donc il y une prise de conscience de la part des producteurs. A l’Interprofession, nous allons faire un état de veille permanent pour éviter toute forme de déviance de la part des producteurs. Aussi, pour ce qui concerne le prix d’achat du coton graine aux producteurs, il est le meilleur de la sous-région. Nous n’avons aussi pas augmenté le prix de cession des intrants aux producteurs, ceci avec l’accord des distributeurs d’intrants. Malgré l’augmentation des prix de ces intrants sur le marché international. Toute chose qui contribue à renforcer la volonté du producteur à continuer à produire en qualité et en quantité ». Mathieu Adjovi a, pour finir, salué le Gouvernement pour son appui sans cesse en conseil et en encadrement.

Laurent D. Kossouho

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