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Le triomphe de la vérité

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Interpellations préventives et proactivité dans la période préélectorale : L’Etat décide de contrecarrer tous les projets de trouble


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Le vendredi 19 février 2021, le premier Vice-président de « Les Démocrates » et le Secrétaire à la trésorerie et au patrimoine du parti avaient été écoutés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Après l’audition, Nourénou Atchadé et Justin Adjovi avaient été soupçonnés d’avoir reçus un montant de 50 millions de FCFA des réseaux de Réckya Madougou pour organiser une opération de perturbation des élections. Les deux responsables écoutés n’ont pas été retenus dans les liens de la justice. Et pour cause, le procureur spécial près la CRIET avait préféré une action pédagogique. Il s’est agi de les avertir que la police est bien informée de leurs activités et de tout ce qu’ils s’apprêtaient à organiser, comme en 2019. «Il m’est reproché d’avoir reçu la somme de 50 millions d’un bailleur pour recruter des badauds, pour faire entrave au processus électoral », avait déclaré Nourénou Atchadé au micro de Frissons radio. Accusations qu’il avait niées en bloc, les qualifiant même d’infondées. Toujours est-il qu’ils ont été libérés et ne font même pas l’objet d’un examen judiciaire. Parce que leur implication dans l’organisation des troubles est pour le moment marginal, selon nos sources. Mais pour le cas de Réckya Madougou elle-même, la justice est allée jusqu’à l’arrestation de la prévenue pour la simple raison que les preuves qui l’accablent sont concordantes et laissent entrevoir le rôle prépondérant qu’elle joue dans le projet de déstabilisation qui a été découvert. Selon nos sources, la relaxe sans condition dont ont bénéficié Nourénou Atchadé et Justin Adjovi est une preuve supplémentaire que la justice ne mène aucun acharnement contre la candidate recalée du parti Les Démocrates. Et à cet égard, l’Etat a le droit et surtout le devoir de tout faire pour contrecarrer dès maintenant tous les projets de trouble susceptibles de créer du désordre et de menacer la paix. Cette absence de pro-activité a été partiellement à la base du débordement que les forces de l’ordre ont vécu en 2019. Car elles n’ont pas vu venir les organisateurs de trouble. Cette fois-ci, la justice a décidé de ne pas les laisser faire.

Wandji A.

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