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Le triomphe de la vérité

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Crise au sein de la FEBEMA: Gilles Djodjouwin étale les raisons et appelle au respect des textes de 2012


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Gilles Djodjouwin

Les acteurs de la fédération béninoise de Maracana sont, depuis un moment déjà, dans une situation conflictuelle. Ce qui a conduit à l’arrêt du processus devant aboutir à l’élection d’un nouveau comité exécutif de la fédération. En effet, le bureau actuel du comité exécutif de la FEBEMA a terminé son mandat. Mais, ne connait et ne sait quand est-ce qu’il connaitra son successeur. C’est quoi le nœud du problème ? Et à quoi s’en tenir dans les prochains jours, Gilles Djodjouwin, Trésorier Général Adjoint du bureau sortant de la FEBEMA et président du club 1000 euro du campus, nous en parle dans cet entretien qu’il a accordé aux confrères de l’émission Canal Sport de Canal 3. Lisez plutôt !

L’Evénement Précis: C’est le blocus au niveau de la Fédération béninoise de Maracana. Pas d’assemblée générale. L’autorité aurait été appelée à la rescousse ?

Gilles Djodjouwin: Oui. Lorsque nous avons reçu les nouveaux textes qui nous ont surpris, nous avons saisi automatiquement le ministre de tutelle. Et ils ont demandé de sursoir à cette élection assemblée générale là. Nous en sommes aujourd’hui.

Alors, c’est quoi le problème exactement ?

Le problème est que nous, nous voulons que tous les potentiels candidats puissent se présenter aux élections. Mais on nous oppose des textes qui sont sans fondement. En effet, dans ces textes, ceux de 2015 qu’on nous brandit, ils ont mis quelque part que pour être candidat, il faille être dans le bureau exécutif pendant 7 années consécutives. C’est ce qui y est écrit par exemple pour le poste de président. Or dans les textes de 2012, on vous dit qu’il faut être à la tête d’association qui a au moins 7 ans d’existence dans le Maracana ou se fait parrainer par une association qui a au moins 7ans. Car, même si on partait sur la base des textes de 2015, le président de l’actuel comité exécutif, c’est à dire, le président sortant ne peut même pas se représenter. Parce qu’il n’a pas 7 ans d’ancienneté. Comment on peut faire 4 ans dans un bureau, fonctionner avec des collaborateurs et ne pas avoir lesdits nouveaux textes et c’est à la veille de l’assemblée générale qu’on nous sort alors qu’on vous laisse pendant 4 ans sur la base des textes de 2012 ? Nous disons non.

Les travaux de l’assemblée générale n’ayant pas pu se tenir, vous êtes carrément dans le vide juridique…

C’est cela.

En l’état, qu’est-ce qui se fait maintenant au sein de la FEBEMA ?

Ce que nous avons demandé, c’est que nous puissions dans un bref délai, lancer le processus normal. C’est à dire, procédé à l’appel à candidature comme les textes de 2012 le recommandent. Nous demandons qu’on tienne compte des textes de 2012 pour l’organisation de l’assemblée générale et non des textes de 2015 dont on ne connaissait pas l’existence. Nous avons besoin d’une ouverture. Parce que les textes de 2015, si vous les lisez, c’est un Etat gendarme.

A quoi les férus du Maracana doivent-ils s’attendre désormais ? Est-ce qu’il y aura des rencontres pour harmoniser les points de vue pour que les élections se tiennent à court terme ?

Les maracaniers suivent très bien l’actualité de près. Ils ont hâte que nous puissions régler nos différends, surtout en tenant compte des anciens textes et que les textes de 2015 qui ont été rédigés, je ne sais pas avec quel génie, soient mis de côté pour qu’on puisse avoir des élections inclusives et qu’il y ait l’ouverture afin que tout le monde puisse postuler. On s’est beaucoup battu pour le Maracana. Aujourd’hui, plusieurs personnes sont heureuses, aiment le Maracana et font de ça leur chose. Que tout d’un coup nous nous retrouvions embrigadés, franchement, ce n’est pas bien quand on sait que le Maracana véhicule la convivialité, la fraternité et l’amitié.

Un comité de crise à mettre en place?

C’est pour bientôt. Je pense qu’allure où les choses vont, il va falloir un comité de normalisation ou un comité ad hoc pour prendre les choses en mains. Le bureau sortant a fini. Nous allons nous retirer et laisser la place à d’autres personnes, pourquoi pas, inviter tous les présidents de clubs à se saisir du dossier et faire le boulot. Nous allons rester en retrait parce que nous avons constaté que le monde du maracana est en train de souffrir en ce moment. Il faut que je vous dise la vérité. On s’est investi dans la discipline depuis plus d’une vingtaine d’années. Ce serait quand même honteux de se cacher derrière une situation pareille. Parce que c’est un héritage. On veut le transmettre. On n’est pas là pour courir derrière quoi que ce soit. C’est une passion et nous la vivons. Et pour rien au monde, je ne peux me cacher derrière cette situation. Voilà pourquoi je salue au passage le Président Nassirou Saka qui se bat également pour le Maracana, le président de l’AS Sacr, le doyen Bonaventure et tous les clubs qui nous soutiennent pour un retour à la normale des choses. Nous ne faisons pas attention aux mauvaises langues. Nous sommes là pour la vérité. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin de notre mandat. Nous avons dit qu’on ne veut rester dans le même groupe que vous. Allons-y et faisons la compétition. Si on perd, on s’en va. Si vous gagnez, vous continuez. Ils refusent cette compétition et nous sortent des textes de 2015 qui, franchement pour quelqu’un qui n’est pas habitué à mélanger les choses, n’a pas de sens.

Entretien transcrit par Anselme HOUENOUKPO

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