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Le triomphe de la vérité

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4 ans de mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement: De grandes avancées dans tous les secteurs


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Site de la centrale thermique de Maria-Gléta II

Lancé le 16 décembre 2016 au Palais de la Marina, le « Bénin Révélé », Programme d’Actions du Gouvernement du Bénin est un programme de développement structurel de 9039 milliards de FCFA, assis sur trois piliers majeurs et élaboré pour la période de 2016 à 2021. Il sert de feuille de route pour toutes les actions du gouvernement du Président Patrice Talon depuis son accession à la magistrature suprême. A la faveur d’une tournée nationale de reddition de compte, le Président de la République, rend compte depuis le 12 novembre 2020 aux populations, de la mise en œuvre de son programme de développement. A la date anniversaire de l’AN 4 du lancement de ce document stratégique, il est important de faire un point d’étape de mise en œuvre.
En effet, le programme d’action du Gouvernement Bénin Révélé a un coût global de 9039 milliards de FCFA dont il est prévu un financement à hauteur de 39% pour le secteur public et61% pour le secteur privé. Il comporte 45 Projet Phares 299 Projets Prioritaires et 77 Projets prioritaires. A la date d’aujourd’hui, la quasi-totalité des réformes prioritaires ont été réalisées et les effets sont perceptibles dans tous les secteurs d’activité, à la satisfaction des populations. La mise en œuvre des projets prioritaires se poursuit normalement. La mobilisation des ressources est à un stade très avancé et tout le pays est en chantier, du nord au sud et de l’est à l’ouest avec un impact visible sur tous les corps sociaux du pays. Ainsi, il est important de retenir qu’il y a eu comme résultat au Pilier 1 La consolidation de la démocratie, l’état de droit et la bonne gouvernance au Pilier 2 la transformation structurelle de l’économie et au pilier 3, l’amélioration des conditions de vie des populations.
Abordant le pilier 1, on peut remarquer les réformes politiques dont la Révision de la Constitution du 11 décembre 1990 qui renforce et renouvelle notre modèle démocratique, la Réforme du système partisan qui restitue les partis politiques à leur vocation d’animateurs exclusifs de la vie politique et la Reforme conduite à travers le vote de diverses lois portant notamment sur la charte des partis politiques, le financement des partis politiques, la charte de l’opposition et le nouveau code électoral. Ces réformes politiques permettent : L’assainissement du paysage politique : le nombre de partis politique passé de 250 à une quinzaine ; la correction progressive des déviances découlant du multipartisme intégral ; la personnification et régionalisation des partis politiques, financement occulte, etc. L’adoption du nouveau statut de l’opposition offrant des garanties pour l’existence d’une opposition responsable. La révision du code électoral permettant notamment de stabiliser le calendrier électoral et de moderniser l’organisation des différentes élections politiques. Dans le même temps, il y a eu un renforcement du secteur judiciaire avec à sa clé une réorganisation de la carte judiciaire. La réorganisation de la défense et de la sécurité publique. A ce niveau, il y a notamment la Création d’une force unique de sécurité regroupant les ex Gendarmerie et Police nationale, la modernisation des équipements, la dotation de budget additionnel, le renforcement des capacités et des effectifs (recrutement de 1100 agents). La Réorganisation des Forces Armées pour permettre leur adaptation aux nouvelles missions de sécurité intérieure et la création de la Garde nationale. La modernisation des équipements et réalisation d’infrastructures modernes telle que la caserne en cours de construction à Allada pouvant abriter 4 bataillons et le renforcement des effectifs par le recrutement de 1000 soldats. Le renforcement des effectifs et des moyens des Eaux et Forêts pour contribuer plus efficacement aux actions visant la protection de la faune et de la flore (100 nouveaux agents). On peut également dans le pilier 1 parler de la réorganisation de la diplomatie avec de nouvelle approche de diplomatie économique qui privilégie l’efficacité dans l’action ; la rationalisation de la carte diplomatique (le nombre d’ambassades et de missions diplomatiques est passé de 35 en 2016 à 11 en 2020 et le nombre de consulats généraux est passé de 4 à 1 sur la même période) et la rationalisation de l’effectif des postes diplomatiques et consulaires du Bénin.

La modernisation de la gestion de l’état civil
Toujours dans la mise en œuvre du pilier 1 du programme d’action du gouvernement, l’Etat béninois a mis un accent particulier sur la modernisation de la gestion de l’état civile qui créait d’énormes difficultés aux populations. Ce qui a permis la réalisation entre 2017 et 2018 du Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP) qui a permis d’enrôler environ 11 millions de personnes soit 93% de la population. La création en 2019 de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) pour assurer la gestion et l’exploitation de la base de données issue du RAVIP. La mise en place d’un fichier national centralisé et informatisé de l’identité de l’ensemble des ressortissants et résidents (Registre national des personnes physiques). L’opérationnalisation du Numéro Personnel d’Identification qui assure l’interopérabilité entre les différents systèmes d’informations des programmes gouvernementaux de développement du numérique et de la digitalisation des services à la population et la mise en œuvre de mesures visant la reconstitution des actes d’état civil pour plusieurs citoyens. En dehors de tout ceci, il y a eu également d’autres mesures de promotion de la bonne gouvernance dans l’administration publique à s’avoire : la réduction du train de vie de l’Etat avec la suppression d’institutions budgétivores, la réduction du nombre de postes ministériels et l’adoption d’un décret portant AOF type pour les ministères sectoriels ; la fixation des Chefs lieu des 12 départements et nomination des 12 préfets ; la mise en place effective d’un fichier national de pré-qualification pour les nominations aux emplois de la chaîne de dépenses publiques ; l’adoption d’une loi consacrant la transformation de l’ANLC en un organe technique de coordination de la prévention de la corruption, le Haut-Commissariat à la prévention de la corruption en République du Bénin ; l’encadrement par la loi des modalités d’exercice du droit de grève au Bénin ; l’assouplissement des dispositions du Code du Travail pour introduire plus de flexibilité et encourager la création d’emplois par le secteur privé ; l’adoption d’une loi portant régime général d’emploi des collaborateurs externes de l’Etat et la réduction sensible des délais de délivrance des livrets de pensions aux personnes admises à la retraite…. La suite dans nos prochaines parutions.

Yannick SOMALON

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