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Le triomphe de la vérité

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Décision de la HAAC: Mesmin Adisso remporte sa première victoire dans l’affaire Angela Kpeidja


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« Considérant que le fait de lier la décision contenue dans la note de service à l’affaire de harcèlement à l’ORTB dénoncée par la journaliste Angela KPEIDJA est mensonger et calomnieux ; qu’il procède d’une mauvaise foi et d’un vil dessein de nuire au sieur ADISSO »…C’est en ces termes que la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a rendu son verdict dans une décision en date du 22 octobre 2020, dans l’affaire Angela Kpeidja. On se rappelle qu’en mai dernier, la journaliste de l’ORTB avait provoqué un grand remous en indiquant qu’elle était harcelée sexuellement à la télévision nationale. Dans la foulée, Mesmin Adisso, rédacteur en chef adjoint, avait été relevé de ses fonctions, ce qui a fait écrire au quotidien Matin Libre que cette décision de la direction générale de l’ORTB était liée au harcèlement sexuel dont serait victime la journaliste. Selon la HAAC qui a été saisie en son temps pour statuer sur cette publication, « ces écrits comportent des accusations sans fondement et portent ainsi atteinte à l’honneur et à la considération de Monsieur Mesmin Adisso », car elles ne sont pas appuyées par un minimum d’enquête et portent atteinte à la confraternité. L’institution de régulation enjoint dès lors au journal de démentir l’information. Cette décision rend une première justice à Mesmin Adisso que la clameur populaire avait désigné comme le harceleur d’Angela Kpeidja, notamment à la suite des insinuations de Matin Libre. Vilipendé et avili sur les réseaux sociaux, le journaliste avait été traité de tous les noms d’oiseaux, sans aucun début de preuve. A l’époque, Angela Kpeidja avait bénéficié de nombre de soutiens, y compris de celui du Chef de l’Etat qui avait convoqué une réunion avec la direction de l’ORTB à ce sujet. La décision de la HAAC marque ainsi une première victoire pour Mesmin Adisso avant que la justice qui a été aussi saisie ne statue sur cette affaire.

Suspension du quotidien Matin Libre

Selon la décision de la HAAC, le journal à travers sa publication a violé les dispositions des articles 2, 6, et 17 du Code de déontologie de la presse béninoise, et celles de l’article 268 de la loi N° 2015-07 du 20 mars 2015 portant Code de l’information en République du Bénin. L’institution en charge de la régulation des médias au Bénin a alors décidé de la suspension de l’organe jusqu’à la nomination d’un directeur de publication. Matin Libre est contraint de changer de directeur de publication, la HAAC ayant relevé que l’actuel n’a jamais détenu une carte de presse.

Edwige TOTIN

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