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Coordonnateur du programme de promotion et de développement des activités sportives, Dieudonné Mensah fait le bilan de la formation organisée au profit des encadreurs sportifs qui se sont inscrits pour participer au projet «Classes Sportives». Il a exprimé son satisfecit surtout que la formation s’est tenue en théorie comme en pratique. Il n’a pas manqué de renseigner sur la suite à donner au processus de sélection des encadreurs sportifs.

Quel bilan peut-on faire au plan national en ce qui concerne la formation des encadreurs des classes sportives?

Il faut d’abord signaler que cette formation fait suite au processus de sélection des encadreurs sportifs. Elle a commencé depuis le lundi 31 août 2020 sur toute l’étendue du territoire national et s’est déroulée sur 10 sites. Lors deux premières semaines, 5 sites à savoir, Kandi, Natitingou, Dassa, Bohicon et Lokossa ont connu le déroulé de cette formation. C’est le lundi 14 septembre 2020 que la formation qui est de en train de prendre fin aujourd’hui a démarré sur les 5 derniers sites notamment, Cotonou, Porto Novo, Parakou, Djougou et Allada. Pour ce qui est du bilan, c’est un satisfecit que la formation puisse avoir lieu et déroulée en théorie comme en pratique pour nous permettre d’avoir un aperçu général sur le niveau des encadreurs. Cela nous permettra aussi de savoir dans quel groupe choisi les prochains animateurs des classes sportives.

Combien sont-ils les encadreurs qui ont suivi cette formation globalement ?

Pour cette phase, il y a environ 3500 encadreurs dont 1000 anciens et 2500 nouveaux. Actuellement ils sont en train de finir et c’est suite à l’évaluation que nous allons connaitre ceux qui pourraient être éligibles pour encadrer nous différentes classes sportives. C’est un comité qui va procéder à la sélection des meilleurs. Parce qu’on attend le rapport des formateurs qui pourra nous situer sur le caractère bon, moyen ou médiocre des différents postulants.

Coordonnateur, on remarque dans le lot la présence massive des entraineurs des clubs d’élite. Est-ce que cela cadre avec le projet ?

C’est une bonne remarque. Mais il faut reconnaitre qu’on travaille tous pour le même pays et que cette formation n’a pas été fermée. C’est élargi la base de données des encadreurs formés aussi bien les nouveaux que les anciens peu importe leur coloration sportive. Ils peuvent être dans le championnat délite. Toujours est-il que c’est une plus-value. La formation va leur apporter quelque chose et que partout où ils seront, à quelque niveau où ils se trouvent, ils puissent relever le niveau du football béninois. C’est le plus important.
Il y a eu un guide et un agenda de formation. Leur élaboration a connu la participation de trois structures à savoir le ministère des sports, l’Injeps et surtout les fédérations sportives. C’est ce comité qui a élaboré dans chaque discipline les guides de formation.

Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO