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Le triomphe de la vérité

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Boxe: Encore des puncheurs compétitifs malgré la diserte béninoise


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Fataou Garadima alias Commandant Boro, ici, lors d’un sacre au gala international de boxe de Parakou

Quand on entame une discussion sur la boxe, très vite, le débat est orienté vers l’histoire. Et on vous rappelle comment Sagbo Aristide dit Soweto n’offrait pas de chance à  ses adversaires ou pourquoi Georges Boko est surnommé roi des KO. On finit par vous dire, il n’y a plus rien dans cette maison qui a connu pourtant, des champions continentaux. Il n’est donc pas rare d’entendre, la boxe n’est plus ce qu’elle était au Bénin. À tort ou à raison,  chacun évoque ses arguments. Mais, il y a une chose que tous voient, mais n’osent pas dire. C’est qu’il y a des jeunes qui contre vents et marées font leur nécessaire pour perpétuer la tradition. Ils se battent malgré l’absence d’une maison de promotion de la boxe professionnelle depuis le retrait du promoteur de ADK Promo boxing, Barthélémy Adoukonou dont on apprend le retour en activité pour que la discipline puisse continuer à vivre non pas seulement dans le cœur de béninois, mais sur le terrain également. Et par eux,  la boxe continue de se faire entendre même si ce n’est pas à grande écoute. Car, nul n’ignore Justin Savi dans le monde du noble art béninois. Ce boxeur, certes, n’a pas la fougue de Soweto sur le ring, ni la puissance de Georges Boko dans les bras, mais son succès contre l’Argentin Pastor Humberto dit «la vache folle» en 2008 a fait tâche et a laissé croire que le boxe béninois demeure compétitif. Tout comme lui, d’autres  jeunes comme Ghislain Vodouhessi (Super Coq) se sont signalés à travers des titres remportés aussi au terme de combats épiques. Pour dire clair, Justin Savi (catégorie Léger), Ghislain  Vodouhessi (catégorie Super coq) et Fataou Garadima «Commandant Boro» (catégorie Lourd Léger) ne sont pas des inconnus dans le monde pugiliste béninois et même continental. Ils ont leur mot à dire, car, ces boxeurs ont une chose en commun avec leurs prédécesseurs, le goût de vaincre. Il faut donc un peu d’attention envers eux, un peu d’accompagnement et surtout beaucoup de croyance en eux pour qu’ils fassent revivre les combats époustouflants que faisaient vivre les anciens tels que Soweto, Georges Boko, Nazaire Kpadenou, Victor Kpadonou, Séverin Oloubi, Théodore Lokossou, Fulbert Sodjinou alias Johnbri, pour rester si tant scotcher dans la mémoire collective.

Anselme HOUENOUKPO

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