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Le triomphe de la vérité

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Installation des nouveaux conseils communaux: Imbroglio à Parakou, Ifangni,…


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Contrairement à plusieurs autres communes qui ont connu hier leurs maires les adjoints et les chefs des arrondissements lors de la séance d’installation des conseils communaux, les communes de Parakou de Zogbodomey, d’Ifangni, d’Adjara et celles de Houéyogbé dans le Mono vont devoir patienter le temps que les préfets convoquent à nouveau les conseillers élus. Et pour cause, les séances d’installation et d’élection du maire prévu pour ce jeudi 28 mai 2020 dans ces communes n’ont pas abouti. En effet, c’est une grande surprise à l’hôtel de ville de Parakou. Pressenti pour prendre la tête de cette ville, Aboubakar Yaya a essuyé un échec cuisant. Pourtant seul candidat en lice au nom du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), il n’a pas obtenu la majorité des voix à l’issue du premier vote. Le décompte lui donne 15 voix pour, 17 contre et 1 nul. Le préfet a dû suspendre l’élection pour faute de consensus. Seul parti de l’opposition ayant obtenue les 10% au soir de l’élection communal du 17 mai dernier, Force cauris pour un Bénin émergent détient 17 conseillers, représentant la majorité absolue des élus à Parakou, commune au cœur du département du Borgou. Selon la loi, c’est le parti majoritaire qui propose le candidat au poste de maire mais le résultat du vote montre qu’il n’y a pas unanimité autour d’Aboubakar Yaya au sein même de sa propre famille politique.
A Zogbodomey dans le département du Zou, c’est le même scénario qui s’est produit avec le maire sortant et candidat à sa propre succession, David Towèdjè. Membre du parti Union Progressiste sorti majoritaire des élections communales du 17 mai dernier, David Towedje a obtenu 12 voix contre et 7 pour son élection au poste de maire de Zogbodomey. Le maire sortant devra attendre quelques jours avant d’être fixé sur son sort car la séance a été suspendue et le processus d’installation interrompu. Selon les premières informations, les conseillers communaux ont rejeté la candidature proposée par le parti Union Progressiste.
À Adjarra ce jeudi 28 mai 2020, on retiendra l’échec du consensus autour du poste de maire que désire Germain Wanvoégbè. 09 pour, 10 contre, c’est par ce résultat que cet opérateur économique de l’Union progressiste s’est vu refuser le fauteuil du maire de la cité des tam-tams. Candidat unique au poste de maire, Germain Wanvoégbè n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, car 10 conseillers élus ont voté contre lui sur les 19. La délégation préfectorale a constaté le blocage et a prononcé la suspension des opérations électorales et annoncé le report pour une date ultérieure. À l’allure où évoluent les tractations, le Bloc Républicain semble désormais très infiltré dans la stratégie de désignation des prochains maîtres de l’hôtel de ville d’Adjarra. Le consensus se ferait autour d’autres candidats au poste de maire comme Justin Sourou Gbèdowézoun ou Marius Godonou.
A Houéyogbé dans le département du Mono, l’élection du maire, des adjoints et des CA a été reportée à une date ultérieure après l’installation des conseillers suivie d’un long débat d’interprétation des textes. Selon les explications du Préfet, ce report est dû à l’absence de consensus au sein de la liste majoritaire.
La conséquence serait qu’au deuxième tour, il n’aura plus la règle de majorité absolue (art 189) mais ce sera le principe de majorité relative (art 190). Le jeu est alors ouvert dans ces communes Parakou Zogbodomey Adjara et Houéyogbé.

Yannick SOMALON

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