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Le triomphe de la vérité

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Transport au sein du cordon sanitaire: Les prix de transport flambent à Cotonou


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L’interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun depuis l’entrée en vigueur des règles du cordon sanitaire, fait d’ores et déjà baver les poches. Et pour cause, la flambée des prix de transport auxquels sont soumises les populations.  

Rastel La matinée du lundi 30 mars 2020 a été toute particulière pour les usagers de la route, notamment ceux désireux de se rendre dans la ville capitale, Porto-Novo. Non loin du marché Saint Michel de Cotonou plus précisément dans la ruelle en face de la station Legba, la petite gare routière s’anime très peu. Les conducteurs de taxis courtisent les premières venues afin d’en faire leurs clients. « Porto-Novo, Ouando, 1500F », lance un conducteur, à l’arrivée d’une dame. « 1500 ? C’est trop chère », réplique-t-elle, l’air abasourdi par cette flambée du prix. « C’est 3 personnes, 2 derrière et 1 à côté du chauffeur. Ce n’est pas de notre faute, nous respectons les consignes », justifie le chauffeur qui s’empresse pour installer sa cliente, toujours abattue par cette contrainte de payer désormais 1500F pour rejoindre son domicile, à Porto-Novo. C’est ainsi. Le prix du transport récemment fixé à 500Fcfa par les minibus est passé du double au triple chez les conducteurs de taxi. Un prix également soumis à ceux désireux de se rendre à Ouidah. Le prix du transport passe également à 1500F. Selon un conducteur de taxi, la flambée est surtout due à la limitation du nombre de passagers à embarquer dans les taxis. « Nous prenons désormais 3 passagers et cela ne nous convient pas si on applique le prix normal », justifie-t-il. Une situation qui n’arrange pas certains usagers, contraints de faire recours à d’autres solutions en ce moment de confinement partielle. C’est le cas de dame Alice, vendeuse de vivres à Cotonou et habitant Pahou. « J’ai dépensé 1000F pour arriver ce matin à Cotonou. Je ne sais si j’aurai des clients aujourd’hui afin de pouvoir repartir et si je pourrai faire le déplacement au quotidien. Dans le cas échéant, je vais passer la nuit chez ma fille durant ces deux semaines », confie-t-elle avec tristesse. Une situation qu’affrontent déjà les populations notamment celles contraintes de rejoindre la métropole pour diverses causes.

Rastel DAN

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