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Le triomphe de la vérité

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Gouvernance à l’ère du nouveau départ: Une année marquée par la bonne santé des finances publiques


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L’année 2019 a été un peu plus reluisant pour le gouvernement béninois et tout le peuple. Cela est dû aux réformes engagées dans presque tous les secteurs d’activités les années antérieures. De sources gouvernementales, il convient de retenir des avancées notables et des perspectives pour tous les secteurs d’activités. Tant au niveau de l’économie et des finances, sur le plan du développement, l’enseignement secondaire technique, supérieur, sur le plan de l’agriculture et des petites et moyennes entreprises.

Secteur Justice

Au cours de l’année 2019, le secteur de la Justice a été marqué par plusieurs actions fortes qui concourent toutes au renforcement de l’accès aux services judiciaires, à l’amélioration des conditions de détention et la modernisation du cadre législatif, normatif et institutionnel.

I- GRANDES ACTIONS
Les actions entreprises par le ministère ont permis de réaliser les activités ci-dessous en lien avec le PAG :

1- Mise en œuvre de la carte judiciaire et Amélioration de l’accès aux services judiciaires

  • Renforcement des capacités des magistrats, officiers de justice et greffiers sur la traite des êtres humains et sur les pratiques de corruption ;
  • Sessions de sensibilisation du personnel judiciaire (magistrats /greffiers et cadre de l’administration central et structures sous tutelle) sur la loi portant lutte contre la corruption en République du Bénin ;
  • Signature de contrat et remise de chèques aux Organisations de la Société Civile (OSC) dans le cadre de la mise œuvre de micro-projets en vue d’améliorer l’accès de la population à la justice ainsi que les conditions de détention au niveau des établissements pénitentiaires ;
  • Elaboration et Validation de l’avant-projet de loi portant opérationnalisation de l’aide juridictionnelle au Bénin ;
  • Organisation des audiences criminelles au niveau des juridictions de première instance ;
    Dans ce registre, les activités en cours de réalisation se rapportent à :
  • Assistance judiciaire aux détenus par la constitution d’un avocat ;
  • Poursuite de la formation des magistrats, officiers de justice et greffiers sur le contentieux administratif ainsi que leur renforcement en équipements (mallettes juridiques, matériels informatiques, mobiliers et matériels de bureau etc…),
  • Poursuite de la sensibilisation des élus locaux et des populations sur la fonctionnalité des chambres administratives ;
  • Recrutement et mise en formation de 12 auditeurs de justice sur 80 espérés ;
  • Réhabilitation, pavage, assainissement et sécurisation des Tribunaux de Première Instance ;
  • Acquisition d’équipements, mobiliers de bureaux et matériels informatiques et installation de la connexion internet au profit des juridictions.

2- Amélioration des conditions de détention et la réinsertion socio-professionnelle des détenus,
Ce volet a connu des progrès grâce à l’intervention de l’Agence Pénitentiaire du Bénin qui a permis :

  • l’acquisition des produits pharmaceutiques au profit des établissements pénitentiaires;
  • la prise en charge responsable de l’alimentation des détenus ;
  • la réception provisoire des travaux de construction des clôtures des maisons d’arrêt de Lokossa et de Natitingou ;
  • la réception provisoire des travaux d’extension des bâtiments de la prison civile d’Akpro-Missérété.
    Des actions sont en cours sous ce chapitre et se déclinent ainsi qu’il suit :
  • Travaux de construction d’un château d’eau, d’un dortoir et des ateliers de formation à la maison d’arrêt de Lokossa ;
  • Travaux d’extension et de réfection des prisons civiles et maisons d’arrêt du Bénin ;
  • Relecture des textes de l’administration pénitentiaire ;
  • Installation du système informatisé de gestion des établissements pénitentiaires ;
  • Elaboration du manuel d’audit interne de l’Agence Pénitentiaire du Bénin (APB) et du code d’éthique et de déontologie des établissements pénitentiaires ;
  • Formation des détenus aux activités socio-professionnelles et génératrices de revenus.

3- Modernisation du cadre législatif, normatif et institutionnel, il faut noter :

  • Vote et promulgation de la loi n°2019-11 du 25 février 2019 portant renforcement juridique et judiciaire de la gouvernance publique ;
  • Vote et promulgation de la loi n°2018-20 du 23 avril 2019 portant code pastoral en République du Bénin ;
  • Organisation de deux (02) sessions de la Commission Nationale de Législation et de Codification (CNLC). Elles ont permis l’Etude des avants projets de lois relatives au projet de loi portant condition de création, mission, organisation et fonctionnement des organisations interprofessionnelles agricoles et projet de loi portant protection et règles du commerce international des espèces de jaune et de flore sauvage menacées d’extinction en République du Bénin.

4- Protection des droits humains et de l’enfant,
On retiendra les activités ci-après :

  • l’élaboration et la validation de l’avant-projet du rapport initial combiné sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (2002-2018) ;
  • la formation des Educateurs des CSEA et des assistants sociaux sur la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi et en danger moral ;
  • la validation de l’étude de faisabilité du projet prioritaire n°8 du PAG relatif à la protection des mineurs.

5- Pour la promotion des dynamiques sociales,

Le MJL a œuvré à la mise en place d’une base de recensement des OSC au niveau géographique et thématique accessible aussi aux OSC béninoises et actualisable périodiquement ;

II- REFORMES
Les réformes engagées au cours de la période se résument comme suit :
 l’Ecole de Formation des Professions Judicaires (EFPJ) à l’étape embryonnaire en 2018 a pleinement pris corps courant 2019 avec l’installation des membres de son conseil d’administration et son installation provisoire dans les locaux du Centre de Documentation et d’Informations Juridiques (CDIJ). L’administration installée et le personnel mis à disposition consacrent le caractère fonctionnel de l’établissement qui forme actuellement la promotion de cent (100) nouveaux officiers de justice ;
 la création du Centre National du Casier Judiciaire et la nomination de son responsable.

Secteur de l’Energie

L’année 2019 a permis au secteur de l’énergie d’engranger de nouveaux succès et progresser vers l’atteinte des objectifs fixés à ce secteur par le Chef de l’Etat. En effet, le Programme d’Actions du Gouvernement 2016-2021 en a fait une priorité absolue en termes de modernisation et de renforcement de la production thermique d’énergie électrique à un coût compétitif, de développement des énergies renouvelables et de l’électrification rurale, de restructuration de l’opérateur national et de son réseau et de maîtrise des consommations électriques.

Retour sur les grandes réalisations et résultats de l’année 2019 dans le secteur

1- Dans le domaine de la production de l’électricité :
-L’achèvement de la construction et l’inauguration le 29 août 2019 de la centrale thermique dual fuel de 127 MW de Maria Gléta 2,
-Cette infrastructure ajoutée aux 30 MW de la rénovation des centrales de Porto-Novo, Parakou et Natitingou permettent de disposer désormais d’une capacité propre de production d’environ 160 MW. Ce qui a eu pour effet de mettre fin à la location de 180 MW de centrales thermiques mobilisées depuis octobre 2016 pour apporter des réponses d’urgence au phénomène de délestage que le pays subissait.
-En plus de cela, il y a le projet de construction en mode BOOT par des producteurs indépendants de deux autres centrales thermiques à Maria Gléta pour lesquelles les négociations sont en cours.
L’Etat s’est également attelé à assurer le fonctionnement de ces équipements en garantissant leur alimentation en gaz. Ainsi, le Groupe Total, deuxième compagnie mondiale en gaz naturel liquéfié, a été sélectionné au terme d’une procédure d’appel d’offres international pour la construction dans le cadre d’un partenariat public-privé, d’une unité flottante de stockage et de regazéification (UFSR) pour un investissement de 51 milliards de FCFA.
-L’accent est également mis sur la diversification des sources d’énergie. C’est ce qui justifie la construction de centrales solaires photovoltaïques. S’agissant de ces projets, la pré-qualification des entreprises a été effectuée pour celui de 50 MW sur quatre sites à réaliser par des producteurs indépendants et le dossier d’appel d’offres pour le constructeur est en cours de lancement pour celui de 25 MW qui sera construit vers Oniglolo.

2- Dans le domaine du transport et de la distribution de l’énergie électrique :
-Avancées notables grâce à l’achèvement de la construction de la ligne d’interconnexion 161 kV Parakou-Bembêrêkê-Kandi-Malanville longue d’environ 305 km avec les postes associés modernes et numérisés,
-Mise en œuvre de 04 projets de modernisation, de restructuration, de renforcement, de densification et d’extension des réseaux électriques dans différentes communes du Bénin par la SBEE, avec l’appui de divers partenaires Techniques et Financiers (AFD, UE,BM, BAD, MCA-Bénin II, etc.). Au total, 124 localités urbaines seront raccordées au réseau de la SBEE pour impacter 742 000 habitants avec un potentiel de 126 681 abonnés supplémentaires.

3- Dans le domaine de l’électrification rurale :
-Mise en service en cours de 64 microcentrales solaires photovoltaïques construites dans diverses localités par l’ex-Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables (ANADER),
-Achèvement en cours des travaux de construction de réseaux électriques dans 17 localités rurales sur financement du Budget National,
-Réalisation de divers ouvrages d’électrification rurale sur financement du Fonds d’Electrification Rurale,
-Projets de construction de mini-centrales solaires photovoltaïques résilients et d’installation de lampadaires solaires photovoltaïques au profit de diverses localités en cours de réalisation ainsi que l’acquisition de divers équipements électriques intelligents pour le réseau électrique. Tout cela avec l’appui du PNUD, Fonds pour l’Environnement Mondial.
Au total 845 nouvelles localités rurales sont prises en compte par ces projets pour être électrifiées et une population de 1 463 446 habitants sera impactée. Ce qui permettra d’améliorer de 15,97% le taux d’accès à l’électricité.
-Les réseaux de distribution HTA et Basse Tension (BT) de la SBEE ont connu de 2016 à 2019 respectivement un accroissement de 11,6 % et de 17,8 %,
-Le nombre de localités électrifiées a connu de 2016 à 2019 un taux d’accroissement de 18,91 % par rapport à la période 2012 à 2015,
-la durée moyenne des coupures qui est passée de 75 heures en 2015 à 15 heures en 2018 (durée divisée par 5 en trois ans),

-le délai moyen d’intervention en cas de panne est passé de 10 heures en 2015 à 2,1 heures en 2018 (délai d’intervention divisé par 4 en trois ans).
La mise en œuvre de ces actions a permis de porter la capacité de production nationale de 0 MW à 157 MW. Ces nouveaux moyens de production ajoutés aux efforts d’amélioration de la qualité du réseau électrique ont permis de sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique du pays et ont contribué à améliorer significativement les performances de la SBEE notamment.

Secteur Plan et Développement

Cheville ouvrière avec d’autres départements de la relance économique et du développement du Bénin, le Ministère du Plan et du Développement (MPD) a pour entre autres missions d’impulser le développement économique et social du Bénin. A ce titre, ses interventions s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation de l’axe 2 (Amélioration de la gouvernance) du pilier 1 « Consolider la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance » et de l’axe 3 (Assainissement du cadre macroéconomique et maintien de la stabilité) et l’axe 4 (Amélioration de la croissance économique) du pilier 2 « Engager la transformation structurelle de l’économie » du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2016-2021.

Modernisation et restructuration de l’INSAE

  • Elaboration de la stratégie de restructuration du Système Statistique National (SSN) pour renforcer le cadre juridique et règlementaire du SSN, améliorer et diversifier la production de statistiques de qualité, diffusées à temps et adaptées aux besoins de la planification du développement socio-économique du Bénin,
  • Elaboration et validation de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS III).
    Réforme de la gestion des investissements publics
  • Finalisation et adoption du cadre général de gestion des investissements publics. Le Bénin vient ainsi de se conformer aux standards internationaux en matière de gestion des investissements publics selon la méthodologie « Public Invesment Management Assessment (PIMA) » du Fonds Monétaire International (FMI).
    Réforme de la mobilisation des ressources de financement pour le développement
  • Organisation des revues périodiques des portefeuilles des projets financés par les PTF ;
  • Participation aux sessions de négociations intergouvernementales et des grandes commissions mixtes de coopération.

Mise en œuvre du Nouveau cadre harmonisé de gestion des finances publiques de l’UEMOA transposés dans le droit positif béninois

  • Mise en place de la Cellule Technique Sectorielle de Pilotage des Réformes des Finances Publiques du Ministère du Plan et du Développement (MPD). Cette cellule est chargée d’opérationnaliser la réforme budgétaire au niveau du Ministère,
  • Elaboration du Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses 2020-2022 du Ministère.

Supervision de la mise en œuvre des projets/programmes et l’évaluation de leur performance

  • Organisation régulière des missions conjointes et le renforcement du dispositif de suivi des projets.
     En 2019, la Direction Générale de la Programmation et du Suivi des Investissements Publics du ministère a organisé 04 missions conjointes de suivi de la mise en œuvre des projets et programmes de développement. L’objectif desdites missions de suivi contribuer à l’amélioration de la gestion des investissements publics. Ces missions ont permis de visiter au total, 309 chantiers dont 149 sont achevés,

II- PRINCIPALES REALISATIONS DU PTA GESTION 2019 DU MINISTERE
Animation de la réflexion prospective et le renforcement de l’analyse des politiques de développement

  • Actualisation du guide d’élaboration des stratégies sectorielles. L’objectif de ce guide est de renforcer la qualité des documents de planification et de faire en sorte que chaque initiative puisse prendre en compte des thématiques telles que le genre, le changement climatique, la redevabilité et le dividende démographique,
  • Renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de Planification, Programmation, Budgétisation et Suivi sur la prise en compte de la redevabilité dans les documents de planification :
     Formation des capacités des DPP des ministères sectoriels et autres acteurs clés de la chaîne PPBS pour l’intégration de la redevabilité dans les documents de planification.
  • Elaboration de la politique migratoire du Bénin. Le Gouvernement, s’est doté d’une politique dans le secteur pour mieux cadrer la prise en compte de cette thématique dans l’action de développement,
  • Elaboration et mise en œuvre du projet « Autonomisation des Femmes et Dividende démographique au Sahel (SWEDD) ». Sur un financement de la Banque Mondiale d’environ 50 milliards de FCFA (entièrement en dons), ce projet impactera directement près de 100 000 femmes et jeunes filles pour leur maintien à l’école et leur autonomisation et indirectement, 3 500 000 jeunes seront touchés par le projet.

Recherche et mobilisation de financement extérieur pour le développement

  • Organisation des missions spécifiques de mobilisation des ressources pour le financement des projets et programmes du PAG ;
  • Organisation et l’encadrement des missions d’identification et de supervision, des projets et programmes de développement financés par les PTF ;
  • Préparation et coordination des missions étrangères d’investisseurs privés dans le cadre de la promotion des opportunités d’investissement au Bénin.
    La mise en œuvre de ces actions a permis :
  • d’améliorer la qualité des portefeuilles de projets du Bénin auprès des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, le Fonds International de Développement Agricole, les agences du Système des Nations Unies, les fonds arables ;
  • de négocier 20 accords de financement pour un montant global de 551,593 milliards environ de FCFA. Ces accords de prêt et de dons portent sur les projets et programmes ci-après :
     Projet de Nutrition et de Développement de la Petite Enfance, d’un montant de 50 millions USD soit environ 28,7 milliards de FCFA, don de la Banque Mondiale ;
     Projet d’Appui au Développement de la Filière Anacarde et de l’Entreprenariat Agricole au Bénin (PADEFA-ENA), d’un montant de 13,03 millions d’Unités de Compte soit environ 10,38 milliards de FCFA dont 5,67 milliards de FCFA en prêt et 4,71 milliards de FCFA en don, financé par la BAD ;
     Projet de résilience urbaine et de gestion des eaux pluviales, d’un montant de 100 millions USD soit environ 57,5 milliards financé par la Banque Mondiale ;
     Projet de Gestion Durable des Forêts Classées, d’un montant de 75 millions USD soit environ 41,25 milliards de FCFA, financé par la Banque Mondiale ;
     Projet Partenariat Mondial pour l’Education, Phase 3, d’un montant de 18,9 millions USD soit environ 10,85 milliards de FCFA ;
     Programme d’Appui à la Compétitivité Economique du Bénin (PACEB Phase II), d’un montant de 6,97 millions d’Unités de Compte soit environ 5,56 milliards de FCFA dont 3,82 milliards de FCFA en Prêt et 1,74 milliards de FCFA en Don, financé par la BAD ;
     Projet d’Appui au Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (PAPCO), d’un montant de 50 millions d’Unités de Compte équivalent à 61 millions d’Euros soit 40,013 milliards FCFA, financé par la BAD ;
     Projet des Centres d’Excellence Africains pour l’impact sur le développement (Projet CEA-Impact), d’un montant de 6 millions USD soit environ 34,4 milliards de FCFA, financé par la Banque Mondiale ;
     Programme d’Habitat Social, d’un montant de 62,15 millions d’Euros soit environ 40,77 milliards FCFA, financé par la BID ;
     Projet d’aménagement et de bitumage des routes Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 Km) pour un montant de 163,12 millions d’Euros soit 106,99 milliards FCFA, financé par la BAD ;
     Projet d’appui à l’université nationale d’agriculture (UNA) et à l’Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM) d’un montant de 40 millions USD soit environ 22 milliards FCFA, financé par la BADEA ;
     Financement du second crédit à l’appui de la Politique de Développement pour les Réformes Fiscales et la Croissance d’un montant de 12,9 millions d’Euros soit environ 8,46 milliards FCFA, par la Banque Mondiale ;
     Projet Régional pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique (SWEDD) d’un montant de 90 millions USD soit environ 49,5 milliards FCFA, financé par la Banque Mondiale ;
     Projet d’électrification rurale de cent (100) localités par le réseau centralisé en République du Bénin d’un montant de 29,5 millions USD équivalant à 16,225 milliards FCFA environ, financé partiellement par la BIDC ;
     Projet d’équipement et de réhabilitation des formations sanitaires (PERFS-Bénin) d’un montant de 50 millions USD soit environ 27,5 milliards FCFA, financement complémentaire avec la BIDC ;
     Projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara- (209,68 km), d’un montant 17 milliards FCFA, financement partiel de la BOAD ;
     Programme Intégré de Développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC) d’un montant de 6 millions d’Unités de Compte soit environ 4,8 milliards FCFA (FAD) et de 1,29 millions d’Euros soit environ 846,18 millions FCFA (PAGODA), financé par la BAD ;
     Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Accès aux Marchés (PADAAM) d’un montant de 13,32 millions d’Euros de prêt et de 13,32 millions d’Euros de dons soit un total d’environ 17,46 Milliards FCFA, financé par le FIDA ;
     Projet d’Approvisionnement en Eau Potable dans 3 villes : Zangnanado, Covè et Boukoumbé d’un montant de 17,7 millions USD soit environ 9,735 milliards FCFA, financé par le Fonds Koweitien ;
     Financement des Etudes du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou (Phase 2) et de protection côtière d’un montant de 2 millions d’Euros soit environ 1,31 milliards FCFA, par la BAD.

Le renforcement du système de suivi-évaluation de la mise en œuvre des programmes et projets d’investissements publics

  • Elaboration d’un Manuel de gestion des investissements publics. Le Bénin s’est désormais doté d’un manuel unique rassemblant tous les aspects liés à la gestion des investissements publics à savoir la planification, la programmation, l’exécution, le suivi, l’évaluation et la maintenance des investissements publics.
    Le renforcement de la production d’informations statistiques
  • Rebasage des comptes nationaux. L’INSAE a procédé au rebasage des comptes nationaux en tenant compte des changements intervenus dans l’environnement économique. Ainsi, l’année 2015 a été choisie comme l’année de la nouvelle base des comptes nationaux du Bénin. Les principaux résultats obtenus ont permis de procéder à une réévaluation du PIB. Les résultats des comptes de 2016 établissent le PIB à prix courant à 7 005,2 milliards pour 6 957,7 milliards à prix constant, soit un taux de croissance de 3,3% et un déflateur de 0,7%.
  • Enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (ERI-ESI). C’est une enquête harmonisée qui fournit des indicateurs sur l’emploi.
     Analyse des données par l’INSAE au cours du 1er semestre 2019, l’analyse des données de l’ERI-ESI,
     Au Bénin, en 2018, la population à la recherche d’un emploi selon les résultats de l’ERI-ESI est de 2,3%,
     la valeur ajoutée totale du secteur informel enregistrée en 2018 au Bénin (en million de FCFA) est de 1 503 080 francs CFA.
  • Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM) : 2ème vague. L’enquête s’est déroulée sur un échantillon représentatif de 4 041 ménages et permettra de mettre à jour les indicateurs de pauvreté et des conditions de vie des ménages,
  • Enquête Démographique et de Santé du Bénin (cinquième édition). Les résultats de cette enquête ont permis d’apprécier les progrès accomplis en matière de couverture sanitaire et de prise en charge des maladies de l’enfant,
  • Calcul de l’Indice des prix à la consommation. L’INSAE fait le suivi des prix à la consommation,
  • Suivi des échanges extérieurs. Les exportations de marchandises du Bénin se sont améliorées au cours du deuxième trimestre de 2019 : Elles sont passées de 184,29 milliards de FCFA (438 166,6 tonnes), contre 150,55 milliards de FCFA un trimestre plus tôt, soit une hausse de 22,4 %,
  • Enquête Proxy Mean Test (PMT). L’INSAE a été fortement impliqué au cours de l’année 2019 dans la réalisation de l’enquête PMT pour l’identification et l’enrôlement des pauvres du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH). Les travaux ont consisté en la réalisation de la phase pilote qui a permis de collecter des informations sur les caractéristiques sociodémographiques et les actifs des ménages en vue de la constitution de la base de données des ménages pauvres extrêmes et pauvres non extrêmes, bénéficiaires du projet ARCH.

L’appui à l’opérationnalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD)

  • Elaboration de l’Initiative Spéciale « Ne laisser personne de côté ». Dans le cadre de la mobilisation des ressources supplémentaires pour la mise en œuvre des actions prioritaires retenues à l’issue du processus de costing ODD, le pays a initié l’Initiative Spéciale « Ne laisser personne de côté » pour le financement des ODD. Elle est organisée autour de 16 cibles sur les 49 prioritaires portant sur les secteurs prioritaires suivants : Protection sociale (ODD1), Faim et agriculture (ODD 2), Santé (ODD 3), Education (ODD 4), Energie (ODD 7), Infrastructures (ODD 9) et Villes, communautés durables (ODD11) et Vie terrestre (ODD15). L’initiative s’articule autour de vingt (20) projets et les besoins de financements y afférents s’élèvent à deux mille dix-neuf (2019) milliards de francs CFA, soit trois mille cinq cent quarante-deux (3.542) millions US Dollar,
  • L’opérationnalisation de l’application d’analyse de la sensibilité des Plans de Travail Annuel (PTA) gestion 2019 aux cibles prioritaires des ODD,
  • Elaboration du rapport national de suivi du développement durable. Ce rapport a permis de faire le point de la mise en œuvre des ODD au niveau national tout en identifiant les questions sur lesquelles il faut une attention urgente pour l’accélération de la marche vers le développement durable. Ces questions ont trait au programme pilote “filets sociaux”, au projet de Sécurité Alimentaire par l’Intensification Agricole au Bénin (PSAIA) et au domaine de l’électrification rurale,
  • Costing des ODD qui a permis d’évaluer les besoins minimums nécessaires pour la réalisation de l’agenda 2030 et de mettre en place une matrice d’actions prioritaires pour l’accélération de l’atteinte des ODD.

Autres réalisations

  • Renforcement de la délimitation de deux façades du Périmètre de Glo-Djigbé par la pose des balises complémentaires ;
  • Assistance conseils aux communes pour l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des plans de développements communaux ;
  • Construction de 04 retenues d’eau dans les communes Ouaké et Savalou ;
  • Amélioration de l’accès aux soins essentiels de qualité pour les membres des différents GIE suivis par le PCM Bonou par le biais de mécanisme de mutuelle de santé ;
  • Construction d’un château d’eau muni d’une pompe solaire sur la base de taxis de la ville de Parakou,
  • Sélection et financement de seize (16) projets devant bénéficier de subvention au niveau du Projet d’Appui au Renforcement des Acteurs du Secteur Privé (PARASEP) pour un montant de 2 417 871 277 FCFA.

Secteur des Petites et moyennes entreprises

En travaillant à améliorer le climat général des affaires, le gouvernement entend impacter les conditions de vie de toutes les couches de la nation béninoise. Convaincu que la richesse et l’emploi sont créés par le secteur privé dominé par les Petites et Moyennes Entreprises (PME), le Président de la République a engagé un certain nombre de réformes pour améliorer le climat des affaires, favoriser le développement des PME et stimuler la création de richesse et d’emploi. Cette restructuration générale s’est poursuivie en 2019 avec des résultats probants.

Petites et Moyennes Entreprises (PME)

  • Initiatives de renforcement des capacités sont entreprises par les différentes structures chargées du développement des PME,
  • Actualisation en cours de la clarification des missions des différentes structures du ministère,
  • Mise en place du comité interministériel chargé de définir les voies et moyens pour mettre en œuvre une politique cohérente, concise et claire pour l’entrepreneuriat de croissance. Cela permettra, à court terme, de procéder à la révision et à l’opérationnalisation de l’environnement institutionnel d’appui aux PME pour permettre la contribution effective des entreprises à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD),
  • Réalisation d’une Etude pour la création d’un fonds soutien au MPME et à l’entrepreneuriat féminin,
  • Dispositions en cours pour la mise en place de cet outil dont la mission sera de promouvoir le développement des MPME voire des champions nationaux,
  • Construction de 126 unités de transformation de nos matières premières au profit de nos braves populations dans 21 communes avec plus de 25.000 bénéficiaires dont au moins 8000 femmes sur la période de 2016-2019 grâce au partenariat stratégique entre le gouvernement américain (à travers la Fondation des Etats Unis pour le Développement en l’Afrique, USADF) et le gouvernement béninois,
  • Plus de 800 emplois temporaires (consultants pour divers renforcements de capacités des bénéficiaires et ouvriers des entreprises de construction) ont été créés. Emploi :
  • Echanges avec les partenaires techniques et financiers pour une deuxième phase du Projet Emploi Jeunes (PEJ) dont les actions ont impacté plus de 17000 jeunes peu ou pas du tout scolarisés, dont au moins 50% de femmes dans les 77 communes du Bénin,
  • Réalisation d’études en vue de mettre en place un Système d’Information sur la Demande et l’Offre de Compétences au Bénin (SIDOC). L’opérationnalisation en cours de ce dispositif permettra de rendre efficace les actions de promotion de l’emploi,
  • Elaboration d’un nouveau programme de volontariat des jeunes dont le lancement est prévu pour 2020,
    Par ailleurs, il est envisagé :
  • l’exécution d’un nouveau programme de mise à niveau et de professionnalisation d’environ 24000 jeunes ouvriers dans les métiers de Bâtiments et Travaux Publics (BTP). Il vise à adapter leurs profils aux besoins de compétences exprimés par la mise en œuvre des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG). Ce programme permettra de renforcer non seulement la participation des Béninois et des entreprises béninoises à la réalisation des grands travaux en cours dans le pays,
  • la mise en œuvre d’un Programme spécial d’insertion dans l’emploi (PSIE) : Il consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques, sur une période de deux ans, avec l’espoir qu’ils sauront se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto emploi,
    A noter aussi la mise en œuvre d’un programme de pré-insertion dans l’enseignement avec le recrutement de quinze mille huit cent soixante-quinze (15.875) aspirants pour plus de seize milliards (16.000.000.000) de francs CFA géré exceptionnellement en 2019 par l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE). Artisanat
    L’artisanat, avec une potentialité de création de richesse et d’emploi, représente le deuxième corps social du Bénin après l’agriculture.
  • Organisation du 27 février au 17 mars 2019 du recensement national des artisans du Bénin qui a abouti à un effectif initial de 241.029 artisans. Cela conduira à :
     la mise en place d’un registre biométrique de métiers,
     a constitution de la liste électorale devant permettre la tenue des élections consulaires en vue de la mise en place de la nouvelle chambre consulaire dénommée « Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin) »,

 la délivrance de la carte professionnelle biométrique d’artisans qui facilitera aussi leur accès aux services du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) notamment en son volet Formation,

  • Réorganisation des acteurs de l’artisanat avec la finalisation des avants projets de textes du nouveau cadre législatif et réglementaire de la Chambre (il est attendu le vote de la loi portant création de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin par l’Assemblée nationale et l’adoption des statuts de la Chambre par le Conseil des Ministres).

Par ailleurs, dans l’optique du développement des potentialités locales, le Gouvernement a prévu la structuration et la modernisation de la production du sel local. Un projet a été conçu à cet effet, pour renforcer les capacités technique, matériel et organisationnel des femmes productrices de sel et promouvoir le développement des PME dans le domaine de la saliculture. Il touchera plus de 4000 artisanes et artisans dans le domaine de la saliculture répartis dans cinq (5) communes côtières du Bénin (Semè-Podji, Ouidah, Kpomassè, Comè et Grand-Popo). La mise en œuvre de ce projet, dont la validation du document par les parties prenantes a eu lieu le 11 septembre 2019, contribuera à l’amélioration de la qualité et de la quantité du sel dénommé « xwladjê » et à la facilitation de son accès au marché.

Secteur Enseignement secondaire et formation technique

Le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) a une position charnière et stratégique dans le domaine de l’Education au Bénin et surtout au regard des réformes induites par le Plan Sectoriel de l’Education (PSE post 2015). Avec l’ambition du gouvernement Talon de former un Béninois nouveau qui a acquis les aptitudes pour entrer sur le marché du travail et faire face aux défis de la modernité qu’impose la vision du travail au 21ème siècle, ce département ministériel porte de nombreuses mutations. Elles se sont poursuivies en 2019.

Au cours de cette année 2019 et pour le compte du Plan de Travail Annuel, les résultats significatifs suivants ont été obtenus :

1.) Amélioration de l’accès et de l’équité

  • Transfert de 1 406 415 000 FCFA à l’Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de l’Education (ACISE). Ce fonds a servi à la construction de :
    o modules de quatre salles de classe dans 22 CEG,
    o blocs de latrines à 4 cabines dans neuf (9) CEG,
    o mûrs de clôture dans quatre (4) CEG,
    o blocs administratifs dans quatre (4) CEG ;
  • 62 modules de quatre salles de classe construits sur le Projet d’Appui à l’Enseignement Secondaire au Bénin (PAESB) sous financement AFD ;
  • Achèvement et équipement en infrastructures du Lycée Technique Commercial et Industriel de TCHAOUROU et du Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage de BOPA.

2.) Renforcement du suivi et de l’encadrement pédagogique

  • Recrutement de 50 élèves inspecteurs pour leur formation ;
  • Organisation des journées pédagogiques nationales de prérentrée scolaire avec le paiement de toutes les primes dues aux enseignants ;
  • Dynamisation du REAP par l’organisation des animations et inspections pédagogiques déconcentrées dans les établissements.

3.) Promotion de la scolarisation des filles et de rétention des enfants dans le système

  • 230 107 filles du 1er cycle de l’Enseignement Secondaire Général (ESG) ont été exonérées des frais de scolarité pour un montant de 2 465 000 000 FCFA ;
  • 251 000 000 FCFA débloqués comme subvention pour le fonctionnement de six (06) lycées de jeunes filles ;
  • Octroi de bourses aux élèves de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) pour un montant de 739 250 000 FCFA;
  • Subvention pour le fonctionnement des établissements d’EFTP pour un montant de 726 000 000 FCFA.

4.) Alphabétisation et Promotion des Langues Nationales

  • Lancement, avec le Programme d’Appui à la Gestion Décentralisée de l’Alphabétisation, de la campagne d’alphabétisation du Faire-Faire au titre de l’année 2019 à Lobogo dans la commune de Bopa ;
  • Formation de onze (11) formateurs des formateurs à l’utilisation des nouveaux matériels didactiques conçus suivant l’Approche Par Compétences (APC) et la Pédagogie de Texte (PDT) ;
  • Formation de deux cent quarante-six (246) personnels d’encadrement et facilitateurs d’alphabétisation en prélude à l’ouverture de 165 centres d’alphabétisation ;
  • Formation de quarante et un (41) acteurs du Programme Alphabétisation et de Promotion des Langues Nationales (APLN) à l’utilisation de la bibliothèque numérique YouScribe.

Chiffres et indicateurs de l’Enseignement Secondaire Général
 Evolution du nombre de salles de classe, des effectifs des élèves et des enseignants dans le Secondaire Général de 2014-2015 à 2018-2019.

Secteur de la Sécurité publique

Rétrospective 2019
La Sécurité publique
Renforcement des capacités opérationnelles des unités de la police républicaine, démantèlement de réseaux de malfrats, répression d’actes de trouble à l’ordre public, assistance humanitaire aménagement des espaces frontaliers et coopération transfrontalière active figurent au nombre des performances enregistrées au Bénin en 2019 dans le secteur de la sécurité publique.

I- DANS LE DOMAINE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA SECURISATION DES BIENS ET DES PERSONNES

  • Démantèlement des réseaux des kidnappeurs exigeant de rançons pour la libération de leurs victimes ;
  • Poursuite du démantèlement des braqueurs de motocyclistes avec armes blanches ;
    A ces deux actions, il faut ajouter :
    • Le renforcement des capacités opérationnelles des unités de la police républicaine qui se décline ainsi :
  • Création de trente-et-une (31) nouvelles unités en vue d’une meilleure couverture sécuritaire du territoire national ;
  • Dotation d’une somme de deux milliards (2.000.000.000) francs CFA au titre des fonds additionnels de sécurité ;
  • Extension du réseau VHF des unités de la Police républicaine (à plus de 50 %) ;
  • Acquisition d’un complément de paquetage pour un montant de cinq cent quatre-vingt-treize millions cent soixante-dix-sept mille (593.177.000) francs CFA ;
    • de la répression des actes de trouble à l’ordre public
  • 1.230 cas d’infraction cybernétique avec un préjudice évalué à huit cent soixante-cinq millions deux cent soixante-cinq mille six cent treize (865.265.613) francs CFA ;
  • 20 cas d’infraction économique avec un préjudice financier total évalué à deux milliards sept cent quatre-vingt millions (2.780.000.000) francs CFA. Le nombre de personnes impliquées dans ces différents dossiers et déférées devant les juridictions est de cent trente-six (136) ;
  • Saisie de soixante-deux mille six cent vingt-et-un virgule sept cent quarante-deux (62.621,742) kilogrammes de drogues suivie de l’interpellation de quatre-vingt-dix-neuf (99) individus dont soixante-quatorze (74) béninois ;

II- DANS LE DOMAINE DE LA PROTECTION CIVILE

  • Réduction de 60% de la courbe d’évolution des dégâts dans les secteurs régulièrement touchés par l’inondation par rapport à l’année antérieure grâce aux actions de prévention,
  • Assistance humanitaire prompte aux quelques cas de populations sinistrées,
  • Elaboration et validation par les acteurs de la plateforme nationale de la Stratégie nationale de Réduction des Risques de Catastrophe (SNRRC) et du projet de loi sur la réduction des risques de catastrophe,
  • Ces documents seront bientôt adoptés par le Conseil des Ministres et l’Assemblée nationale,
  • Installation et opérationnalisation de la Commission nationale chargée des Réfugiés (CNR) dans le cadre de la protection des réfugiés et des demandeurs d’asile. C’est un indice de respect des engagements internationaux pour garantir la protection internationale et mieux assainir le cadre de vie des réfugiés et demandeurs d’asile après la fermeture des bureaux du Haut-Commissariat chargé des Réfugiés (HCR) intervenue en mars 2018.

III- DANS LE DOMAINE DE LA VIABILISATION DES ESPACES FRONTALIERS
• Le suivi des dossiers relatifs aux différends frontaliers

  • Les spatio-cartes renseignées du couloir frontalier entre le Bénin et le Niger ont été rédigées, éditées et validées conjointement pour la démarcation des frontières entre les deux pays. Cela, en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice de la Haye du 12 juillet 2005,
  • Signature prochaine de l’Accord y relatif par les Gouvernements des deux pays et soumis à l’Assemblée nationale pour ratification ;
  • Réalisation en cours de la carte marine du Bénin. Dans le cadre du suivi de la soumission conjointe bénino-togolaise de demande d’extension du plateau continental au-delà des 200 milles marins devant la Commission des Limites du Plateau continental des Nations-Unies, le Bénin a entrepris de réaliser sa carte marine.
    • L’aménagement des espaces frontaliers
    Construction de plusieurs infrastructures en vue d’améliorer la sécurité des personnes et des biens, renforcer le sentiment d’appartenance et de fierté des populations et de réduire les incursions des forces de sécurité des pays limitrophes sur le territoire national.
    • La coopération transfrontalière
  • Plusieurs activités ont été menées dans le cadre de la coopération transfrontalière et contribuent au règlement pacifique des conflits, à la cohabitation entre les populations des pays voisins, les chefferies traditionnelles, les Forces de défense et de Sécurité, la Société civile et les Collectivités territoriales,
  • Tenue régulière des réunions de la Comité mixte de gestion concertée de la zone de Kourou/Koalou chargé de l’animation de ce secteur, dans le cadre de la gestion du différend frontalier entre la République du Bénin et le Burkina Faso,

IV- DANS LE DOMAINE DE LA TRANSHUMANCE

  • Adoption de mesures préventives pour la gestion de la transhumance nationale d’une part et transfrontalière d’autre part,
  • Organisation de campagnes de sensibilisation sur ces mesures campagnes afin de garantir une campagne apaisée.

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