Archives mensuelles : novembre 2019

Secteur de l’élevage: Sécuriser la mobilité des troupeaux et leur accès aux ressources pastorales

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Vue partielle des participants

La commune de Grand Popo abrite du 18 au 22 novembre 2019, un atelier de cadrage méthodologique et budgétaire du Projet d’appui à la mobilité pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés en Afrique de l’Ouest (Pamobarma). Prévu pour durer 50 mois et coordonné par Acting for life avec le soutien financier de l’Union européenne (Ue) et de l’Agence française de développement (Afd), ce projet intervient sur des axes transfrontaliers stratégiques reliant le sud des pays sahéliens et le nord des pays côtiers.

Sécuriser la mobilité des troupeaux et leur accès aux ressources pastorales et aux marchés, préparer les conditions d’accès aux ressources naturelles et à la mobilité des troupeaux à travers le renforcement des capacités des acteurs clefs de la filière au niveau transfrontalier et améliorer les conditions de vie des populations agropastorales grâce à la fourniture d’aliments au bétail, au balisage des parcours, l’aménagement des équipements marchands et l’accès aux postes vétérinaires transfrontaliers. Ce sont les objectifs de cet atelier qui regroupe des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Nigeria, le Ghana, la Cote d’Ivoire et le Sénégal.
Au cours de cet atelier intermédiaire, plusieurs activités seront abordées notamment la présentation de l’état d’avancement du projet dans les différents territoires par les partenaires, des séances de travail sur la méthodologie du projet et procédures administratives et financières, ainsi que des rendez-vous bilatéraux avec chaque partenaire du projet pour la validation des plans de travail et budgets 2020. Le Pamobarma est la composante 3 du Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip). Selon Ahmat Hassan, coordonnateur du Predip, la composante 3 est dédiée aux infrastructures que sont les aires de pâturage, les couloirs de passage, les marchés de bétail puis les aires de repos et les parcs de vaccination. Cette composante, selon lui, crée des conditions pour une meilleure santé animale. L’enjeu de l’atelier, précise-t-il, tient de la sécurisation de la mobilité du bétail pour faciliter l’accès aux ressources et aux marchés. Ceci en dégageant des zones d’interventions spécifiques pour atténuer les risques de conflits.
Selon le point focal Transhumance du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) représentant le directeur de l’Elevage, le Bénin est un pays côtier qui reçoit comme le Togo, le Ghana, le Nigeria et la Cote d’Ivoire, un flux très important de troupeaux qui viennent du Sahel. Olawolé Wolou indique que l’essentiel des animaux que le Bénin reçoit et qui viennent des pays sahéliens constitue une contribution au Produit intérieur brut (Pib). « En tant que pays côtier, nous devons saisir cette occasion pour renforcer notre économie locale en termes de marché d’écoulement », note-t-il.
Il indique qu’il faut désormais aller vers un élevage professionnel et un élevage qui sait faire des chiffres d’affaires et des plans d’affaires. Il ajoute également qu’il faut désormais amener les éleveurs à mieux s’organiser. « La nature ne sera pas longtemps généreuse, il faut anticiper sur ces situations en faisant d’eux, des producteurs de fourrage, des producteurs d’aliments pour le bétail et des gens capables de faire les réserves de foin et de nourrir les animaux lorsque la nécessité s’impose », a-t-il laissé entendre.

Alphonse KOUNOUHO

Suite à l’amnistie et à l’appel de Talon: La Cedeao ramène Yayi au Bénin

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Descence de Boni Yayi à l’aéroport de Cotonou

Parti du Bénin en juin 2019 pour des raisons de santé et à la suite de la levée du blocus autour de sa résidence de Cadjèhoun, l’ancien Chef de l’Etat, Dr. Thomas Boni Yayi est revenu au bercail ce mercredi 20 novembre 2019. Il était accompagné d’une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (Cedeao) qui a rencontré hier dans l’après-midi, le président Patrice Talon. Elle était composée notamment de l’Ivoirien Jean-Claude Brou, président de la Commission, d’un ministre des Affaires étrangères de la sous-région et de l’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar. La délégation de la Cedeao tiendra également une séance de travail avec les forces de l’Opposition. Une délégation importante, signe que la sous-région s’inquiète de la crise au Bénin. Mais l’ex-Chef de l’Etat, Boni Yayi n’a pas pris part à cette rencontre pour, apprend-on d’une part, éviter qu’on résume la crise à un conflit entre lui et l’actuel locataire de la Marina, Patrice Talon. Après un accueil chaleureux de ses partisans et plusieurs leaders sur le tarmac de l’aéroport international Cardinal Bernadin Gantin, Boni Yayi s’est plutôt rendu au domicile de l’ancien Chef de l’Etat Nicéphore Dieudonné Soglo où les deux personnalités ont eu un tête-à-tête. Ensuite, il a effectué une visite à la famille de feue Prudence Amoussou, abattue lors d’une manifestation de l’opposition au lendemain des législatives contestées, où l’attendaient plusieurs leaders de la résistance dont l’ex-député Eric Houndété. Pour le porte-parole du parti Fcbe dont il est le Président d’Honneur, Nourénou Atchadé, il n’y avait pas de rencontre prévue entre Boni Yayi et Patrice Talon.
Pour rappel, suite aux violences post-électorales qui ont succédé aux élections législatives du 28 avril 2019 auxquelles aucun parti de l’Opposition n’a pris part, Boni Yayi a été placé en résidence surveillée pendant près de deux mois avant de se rendre à l’extérieur pour se soigner. Cette visite intervient quelques jours après le vote et la promulgation d’une loi d’amnistie au profit de ceux qui se seraient impliqués dans les violences d’avril et mai 2019, et après la main tendue de Patrice Talon qui déclarait sur Rfi et France 24, il y quelques jours, que son prédécesseur Boni Yayi peut rentrer sans rien craindre. Selon les explications du porte-parole du parti Fcbe, il s’agit d’une visite éclair et non définitive, car Boni Yayi ne serait pas encore totalement guéri et doit repartir pour poursuivre ses soins.

Laurent D. KOSSOUHO

Conférence du G20 Afrique sur l’investissement: Wadagni expose les grandes réformes de Talon en Allemagne

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Selon l’information rapportée par le site du Gouvernement, le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni prendra part au nom du Président de la République, le 19 novembre 2019, à la 2ème édition de la conférence du G20 Afrique sur l’investissement qui aura lieu à Berlin en Allemagne. En effet, initié par l’Allemagne dans le cadre du G20, le compact avec l’Afrique vise à soutenir l’investissement en Afrique, y compris l’appui à l’amélioration de l’environnement des affaires et la réalisation des projets de développement. A cet effet, le Bénin fait partie des douze pays africains sélectionnés par l’Allemagne dans le cadre de cette initiative qui se déroule sous le leadership de la chancelière Angela Merkel. Il s’agit en plus du Bénin, du Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. Par sa participation à ce sommet, le Bénin interviendra dans la première catégorie des pays africains dont les projets de l’initiative Compact with Africa portent sur les secteurs des énergies renouvelables. Ce sommet sera aussi l’occasion pour le Ministre Romuald Wadagni de faire le point des réformes qui font du Bénin un pays attractif dans la sous-région et le place comme un pôle d’investissement de premier choix pour les partenaires économiques. Il convient de retenir que pour le compte du «Compact with Africa» 2019, c’est l’entreprise allemande Voith gmbh & Co. KGaA qui a été retenue pour la mise en œuvre du projet de réhabilitation de la centrale hydro-électrique de Nangbéto d’un coût global de 22 millions d’euros.

Laurent D. Kossouho

Ministère du plan et du développement: Bio Tchané défend un budget de plus de 20 milliards pour 2020

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Le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané

C’est le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané qui a ouvert le bal du passage des ministres devant la commission budgétaire de l’assemblée nationale ce lundi 18 Novembre à Porto-Novo. A cette occasion, il a défendu les allocations budgétaires de son ministère qui s’élèvent à 20 milliards 33 millions 628 mille 751Fcfa. Lisez plutôt la synthèse de sa présentation.

« Notre mission au Ministère du Plan et du Développement est d’impulser le développement économique et social, d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques, programmes, projets et décisions du Gouvernement en matière de développement national, régional et local. Nous sommes également chargés de la mobilisation des ressources extérieures ; une Direction Générale est d’ailleurs dédiée à cette tâche. Le budget, gestion 2020 traduit les actions retenues dans le plan stratégique 2018-2022 et le Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses 2019-2021 du Ministère. Il est également en cohérence avec le Programme d’Action du Gouvernement (2016-2021). Pour 2020, le budget prévisionnel du Ministère du Plan et du Développement s’établit à 20 033 628 751 FCFA, répartis comme suit : – 5 933 628 751 FCFA en dépenses ordinaires et, – 14 100 000 000 FCFA en dépenses en capital. Nos priorités en 2020 consistent à la poursuite de la modernisation du Ministère, à la restructuration du Système Statistique National, et à la dynamisation de la veille stratégique. Il s’agit aussi d’opérationnaliser le cadre réglementaire de gestion des investissements publics, de renforcer l’appui aux acteurs du secteur privé et de favoriser une plus grande autonomisation des femmes. Le portefeuille PIP actif au titre de la gestion 2020 compte sept (05) projets dont un (01) nouveau. Il est évalué à 14. 100 000 000 FCFA. Le nouveau projet en question est dénommé SWEDD, Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel. Il s’agit d’un don de la Banque Mondiale qui pour un coût total d’environ 50 milliards de francs CFA, qui sera exécuté dans tous les douze départements de notre pays. D’un côté, le SWEDD favorisera le maintien de milliers de jeunes filles dans le système scolaire. De l’autre, le projet va aider des milliers de femmes de la précarité à travers le financement des activités génératrices de revenus. Les quatre anciens projets dont l’exécution va se poursuivre sont les suivants : – Le Projet des Moyens de Subsistance Durable (PMSD). – Le Projet Commune du Millénaire (PCM-BONOU), – Le Projet d’Appui au Renforcement des Acteurs du Secteur Privé (PARASEP), – Le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et la Gouvernance (PAGIPG). Les échanges de ce matin avec les Honorables députés ont été francs, courtois et constructifs. C’est l’occasion de reconnaitre et de saluer l’importance de leur rôle législatif et de contrôle de l’action gouvernementale. Je vous remercie. »

Propos recueillis par Fidèle KENOU

Jacques Ayadji à propos de l’appel de Sèhouéto: «Moele-Bénin n’entend fusionner avec aucun parti»

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Le directeur général des infrastructures, Jaques Ayadji

Courtiser par l’Union Progressiste à travers Lazard Sèhouéto lors de son premier congrès à Abomey en début du mois de novembre, le parti de Jacques Ayadji n’entend pas se laisser avaler. Dans un appel lancé à sa base, aux militants et aux responsables à divers niveaux du parti, le président du Moele Bénin précise et persiste sur les ambitions du parti et dénie toute idée de fusion avec un autre. En effet, « L’Union progressiste et le Moele-Bénin viennent de la même école. Je suis venu vous dire qu’il faut envisager dans les mois et années à venir une fusion », avait déclaré Lazare Sèhouéto le 02 novembre dernier à Abomey lors du congrès du parti Moele Bénin. Mais, loin d’une simple opération de charme, le parti de Jacques Ayadji a pris cette blague au sérieux. Jamais au grand jamais, le parti dit non à l’UP et invite ses militant à se préparer pour les combats à venir.

Lire l’intégralité de la déclaration de Jacques Ayadji

Déclaration du Président de MOELE-BÉNIN

Il n’a jamais été question de fusion et aucune option du genre ne fait partie de notre agenda.

MOELE-BENIN : Le Parti de la Verité – Le Parti du Travail – Le Parti de l’Avenir

Béninoises et béninois, mes chers compatriotes,
Militantes et militants de MOELE BENIN,

[La devise de MOELE-BÉNIN c’est : Vérité – Travail – Patrie pour dire que nous travaillons dans la vérité pour la transformation positive de notre pays la République du Bénin.]
Si aujourd’hui les gens parlent de nous sur l’étendue du territoire national, cela reflète la popularité, le leadership et la sympathie naturellement acquis auprès de notre très chère population béninoise. C’est l’occasion de rappeler aux jeunes, aux femmes, aux couches sociales oubliées, ainsi qu’à notre diaspora que le parti MOELE-BÉNIN propose une nouvelle alternative et qu’une autre voie est possible aujourd’hui au Bénin.
Si certains peuvent développer des urticaires face à la vérité, nous autres à MOELE BENIN en faisons notre socle de travail au service de la patrie et du peuple, notre peuple qui a fort besoin de vérité et de confiance, surtout venant de sa classe politique.
Depuis un certain temps, vue l’ampleur grandissante que prend notre parti dans le paysage politique béninois aussi complexe, certaines chapelles s’évertuent à utiliser des pratiques peu recommandables et peu orthodoxes ; des vieilles pratiques politiques obsolètes (la désinformation, la diffusion de fake news et le brouillage rhétorique) pour désorienter tous ces vaillants citoyens qui par nos pratiques et nos actions sur le terrain ont compris que nous sommes le parti de l’espoir et de la transformation positive du Bénin.
Je me permets de citer Gandhi, un homme politique visionnaire pour ne pas dire spirituel :
Citation: “La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même facon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.” Fiin de citation
Vous comprendrez par ces propos que les insinuations largement médiatisées sur notre compte manquent de vérité et d’élégance, deux valeurs qui crédibilisent toute initiative de demande de fusion entre deux ou plusieurs partis.
• Aucune fusion n’est en cours et n’est donc d’actualité impliquant MOELE-BENIN qui bien au contraire continue sa marche et y tient.
• Que personne ne vienne vous convaincre, chères populations, de l’iminence de la disparition de votre parti politique MOELE BENIN dans le cadre d’une quelconque fusion
• Que personne ne vienne vous dire que le President Patrice TALON fait pression sur les dirigeants de MOELE BENIN pour qu’ils décident de leur fusion dans une autre formation politique car il n’en est rien.
MOELE-BENIN adhère à la vision du chef de l’État qui a autour de lui différentes formations politiques:
• Pour MOELE BENIN, nous poursuivons le même objectif avec des visions différentes.
• MOELE-BENIN travaille à se distinguer et les honnêtes gens le reconnaissent de la base au sommet et du sommet à la base. La classe politique a le devoir de se crédibiliser.
• MOELE-BENIN entend devenir pour la classe politique beninoise une norme afin de sortir des manipulations sordides empreintes de sournoiseries délirantes. Nous avons le devoir d’éduquer le peuple. Les affabulations et le mensonge n’honorent pas leurs auteurs.
Nous avons été invités le samedi 16 novembre 2019 à la cérémonie d’ouverture de la rentrée politique du Bloc Républicain à Porto Novo et nous avons été très heureux d’y répondre par une forte délégation, montrant ainsi que nous sommes ouverts d’esprit et tolérants. Je reviens sur cette rentrée politique car son thème articulé autour de la présence des femmes et des jeunes en politique nous a séduits : Edjènoudji nou mi.
À MOELE-BENIN, les jeunes et les femmes sont au coeur de notre politique.
Je termine en réaffirmant que MOELE-BENIN est né pour grandir et travailler à transformer positivement notre société et réduire voire annuler le fossé incommensurable et le désamour qui existent entre la classe politique et les populations à la base. Nous devons sortir des modes opératoires désuets et inopérants en politique. Le développement du pays en dépend. C’est sur ces mots d’exhortation à la credibilisation du discours politique pour donner du sens à la réforme du système partisan engagée courageusement par le Président de la République, Son Excellence Patrice TALON que je lance un appel à tous les Béninois de l’intérieur comme de l’extérieur à rejoindre MOELE BENIN qui n’a dans son programme à court et à moyen terme aucun projet de fusion avec un autre parti politique.
Rejoignez-nous à MOELE BENIN pour qu’ensemble nous puissions mettre des jeunes et des femmes aux responsabilités dans nos soixante dix sept communes.
MOELE BENIN NEVER DOUBT THAT WE CAN CHANGE OUR COUNTRY !
Je vous remercie

Fait à Cotonou le 18 novembre 2019
Le Président

Omonladé Hodonou Sourou
Jacques AYADJI

Recrutement d’un millier d’agents: Talon apporte du sang neuf à la police et à l’armée

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Patrice Talon, Président de la République

Le renforcement des effectifs des forces armées béninoises, tant dans les unités existantes que celles nouvellement créées, préoccupe le gouvernement. Dans cette optique, le Conseil des ministres de ce mercredi 20 novembre a autorisé le recrutement de 500 jeunes gens. Du côté de la police républicaine, il a décidé du recrutement de 600 agents de police. Ces nouvelles recrues bénéficieront d’une formation conformément à la réglementation en vigueur. D’après le compte-rendu du Conseil des ministres, cette décision du gouvernement tient compte du besoin d’activer de nouvelles unités territoriales et mobiles de la police républicaine, ainsi que de la nécessité de compenser les départs à la retraite. Cette décision fait suite à des réformes majeures et inédites dans le secteur. Elle vient également compléter et renforcer l’architecture de la sécurité intérieure et de la défense des intérêts du Bénin chères au président Talon. Elle offre en outre la garantie à un millier de Béninois, mille cent au total, d’avoir un emploi stable qui les soustrait du nombre de demandeurs d’emplois.

Flore S. NOBIME

L’He André Okounlola à propos de la Constitution modifiée: «S’il faut encore réviser demain, je suis prêt»

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He André Okounlola

Membre du Comité d’experts et l’un des députés ayant porté la proposition de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, l’He André Okounlola se dit prêt à modifier à nouveau la loi le mardi 19 novembre 2019 lors de son passage dans la rubrique « Sous l’arbre à palabres » au siège du quotidien L’Evénement Précis. En effet, appelé à se prononcer sur la pertinence de la révision de la Constitution opérée par la 8ème législature, puis promulguée par le Chef de l’Etat, le député du parti Bloc Républicain, André Okounlola a soutenu que s’il faut réviser à nouveau cette Constitution, il est prêt à le faire pour permettre au pays de relever les défis du développement. Aussi affirme-t-il que c’est le peuple béninois qui a « fabriqué » sa loi fondamentale et non le contraire. « Je suis foncièrement contre ceux que pensent que la Constitution est un fétiche intouchable », a-t-il déclaré, car selon lui, les autres nations révisent leurs Constitutions pour se développer pendant que le Bénin considère la sienne comme un fétiche. « Nous avons révisé la Constitution pour permettre au pays d’amorcer le développement » a renchéri l’élu de la 10è circonscription électorale. En réponse aux jugements que certains portent sur la 8eme législature qui ne vote les lois que la nuit, André Okounlola a rappelé que les activités du parlement qui sont constituées de plusieurs travaux faits au préalable, n’ont pas de limite. A le croire, ce qui est présenté à la télévision n’est que le résultat final d’un travail de longue haleine. « Nous consacrons un large temps aux conciliabules dans les couloirs et on n’arrête pas le temps », a-t-il expliqué, avant d’affirmer qu’au Bénin comme partout ailleurs, le parlement peut engager un processus et le terminer le lendemain. Quant à la procédure d’urgence ayant conduit à la révision de la Constitution, il a souligné qu’il ne peut en être autrement si l’on veut respecter les dispositions du Protocole additionnel de la Cedeao qui interdit toute modification du Code électoral dans les 6 mois qui précèdent les élections. Les communales étant prévues pour se tenir en mai 2020, le Deuxième Questeur de l’Assemblée nationale, l’He André Okounlola martèle qu’il était impérieux de revoir certaines dispositions de la Constitution avant de modifier le Code électoral au plus tard le 15 novembre 2019 si l’on tient à organiser les communales à bonne date. De même, il précise que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale autorise cette révision en procédure d’urgence. Et cette réforme, André Okounlola clame qu’elle n’est pas faite pour permettre au Président Patrice Talon de s’éterniser au pouvoir. « Le Président Talon m’a rassuré qui ne veut pas s’éterniser au pouvoir », explique l’élu du peuple qui indique que pour joindre l’acte à la parole, lors de la réunion que certains députés ont tenu avec le Chef de l’Etat, celui-ci leur a juré que s’ils touchent aux fondamentaux de la République à l’occasion de la révision, il organisera un lobbying pour les combattre. Une raison de plus, dira le député, pour croire au Président Talon qui « part en 2026 s’il arrivait qu’il obtienne un second mandat en 2021 ».

Laurent D. Kossouho

Industrie et commerce: Le WEDF 2019 promeut la valeur ajoutée des exportations africaines

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Arancha González, Directrice Générale du ITC

La 19ème édition du Forum Mondial pour le Développement des Exportations s’est ouverte ce mercredi 20 novembre 2019 à Addis-Abeba en Ethiopie. A l’occasion, plus de 1000 participants, chefs d’entreprises et décideurs, se sont retrouvés au siège de l’Union africaine sous la férule de la présidente de l’Ethiopie, Mme Sahle-Work Zewde. La cérémonie d’ouverture de cet événement a permis à la présidente éthiopienne de mettre l’accent sur la nécessité de développer l’industrie afin de relancer les exportations en Afrique. L’ouverture du WEDF 2019 a coïncidé avec le 30ème anniversaire de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique. Celle-ci a été placée sous le thème : « Positionner l’industrie africaine pour approvisionner le marché de la ZLECAF. » « Il est grand temps d’accélérer la mise en œuvre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine afin de créer un écosystème économique complémentaire entre les pays africains », a déclaré la présidente éthiopienne, avant d’ajouter : « Il est impératif que nous tirions parti de la taille du marché collectif que nous avons en tant que continent ». Ce marché collectif est bien la zone de libre-échange du continent africain (ZLECAF) qui porte tous les espoirs de l’industrialisation et des exportations sur le continent. « En créant un système économique complémentaire, nous pourrons exploiter pleinement le potentiel de nos nations respectives et devenir un acteur majeur sur la scène du commerce international », a déclaré la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde.
Co-organisée par le Centre du commerce international (ITC), le ministère éthiopien du Commerce et de l’Industrie et la Commission de l’Union africaine, cette manifestation est destinée à organiser les parties prenantes afin de mieux exploiter les opportunités de croissance par le commerce. Pour la Directrice générale ITC, Arancha González, «il est nécessaire de créer et d’ajouter plus de valeur aux économies africaines, afin de garantir la croissance et un meilleur partage de la prospérité accrue. Pour que cela se produise, davantage de biens et de services doivent être fabriqués en Afrique et davantage d’échanges commerciaux doivent avoir lieu entre les pays du continent ». «L’objectif doit maintenant être d’accroître la valeur ajoutée et la compétitivité dans tous les domaines: dans l’industrie, mais aussi dans l’agriculture, l’agroalimentaire et les services », a-t-elle ajouté. Pour y arriver, il faudra disposer de meilleures données et informations commerciales. Prendre des mesures de facilitation des investissements, investir dans l’économie numérique; et de nouvelles compétences. Pour Albert M. Muchanga, Commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union africaine, la création d’un environnement plus propice pour renforcer l’accès au financement, à la compétitivité et à l’innovation, constitue un impératif. Au cœur de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique démarrée ce lundi, les sessions du Forum Mondial pour le développement des exportations explorent des sujets tels que l’investissement dans la valeur ajoutée, la disparité des compétences, la production d’emballages durables et bien plus encore.
Selon les données de l’ITC, la suppression des droits de douane sur le continent pourrait ajouter 13% au commerce intra-africain.

Olivier ALLOCHEME

Promotion des valeurs culturelles à Abomey-Calavi: Le Maire Bada plaide pour l’organisation d’une fête communale

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Le Maire Georges Bada présent aux manifestations

A l’occasion de la célébration le dimanche 17 novembre 2019 de Godomèxwé, le Maire Georges Bada a rehaussé de sa présence à cette fête identitaire ayant réuni les fils et filles de Godomey. L’édile de la commune d’Abomey-Calavi a saisi cette occasion pour plaider pour le renforcement de grands ensembles interculturels.

Instants de retrouvailles, de communion et de solidarité, Godomèxwé 2019 co-organisé par le Comité d’organisation présidé par le Ministre honoraire Valentin Sokpin et le Conseil d’arrondissement de Godomey sous la responsabilité du Chef d’arrondissement Léon Christian Kpobli, a connu la participation de plusieurs autorités politico-administratives, notamment le Préfet de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, ainsi que le Maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Adédjoyé Bada, les Adjoints au Maire, Victor Adimi et Julien Honfo. A ces différentes personnalités, s’ajoutent les honorables députés à l’Assemblée Nationale, Norbert Ahivohozin, Épiphane Honfo, Nestor Noutaï, les Chefs d’arrondissements Pierre Gbégnon de Togba, Apollinaire Hounguè d’Akassato, Gilbert Agon de Ouèdo, Bernard Hounsou de Calavi Centre, Christophe Ayissi de Zinvié et les représentants de diverses forces politiques telles que l’Union Progressiste, le Bloc Républicain, l’Udbn, Moele-Bénin, Fcbe, etc. Dans le cadre de cette fête, l’éternelle question de changement du statut de l’arrondissement de Godomey, en une commune en raison de l’explosion démographique qu’a connue cet arrondissement, le plus peuplé du Bénin, a été une fois encore évoquée. Mais, pour le Maire d’Abomey-Calavi Georges Bada, point n’est besoin de plaider pour la scission des anciennes communes dans un contexte où, au sommet de l’État, on travaille à impacter les communes à travers de grands ensembles communaux, à l’instar du Grand Nokoué regroupant 5 communes dont celle d’Abomey-Calavi. Dans la même dynamique, l’édile de la commune d’Abomey-Calavi a réitéré le vœu que toutes les fêtes identitaires initiées çà et là dans les arrondissements, se fondent dans un grand ensemble au niveau communal. En d’autres termes, il s’agit de renforcer la mise en place de grands rassemblements interculturels à travers l’organisation d’une et une seule fête identitaire pour toute la commune d’Abomey-Calavi. Ladite fête va regrouper sur un même espace, tous les 9 arrondissements de la commune d’Abomey-Calavi. Il est donc envisagé dans ce sens, l’organisation tournante de cette fête à travers les arrondissements. Le Maire a pour finir, recommandé que l’harmonie et la paix qui ont prévalu lors de cette célébration, servent d’exemple aux autres arrondissements de la commune. Abondant dans le même sens, le Préfet Jean-Claude Codjia a souligné que les fêtes identitaires ne doivent pas être des occasions de discorde, de division fratricide, mais elles doivent constituer le ciment d’une solidarité agissante pour impulser le développement des localités. Sur ce plan, les participants à la fête ont décerné un satisfecit au Comité d’organisation de Godomèxwé et au Conseil d’arrondissement de Godomey qui ont vu juste en initiant en marge de cette commémoration de 2019, une souscription volontaire communément appelée ‘’Zindo’’ qui a permis de mobiliser surplace, plus de 2 millions et demi et des dons en nature devant servir à faire des réalisations concrètes au profit de la communauté de Godomey.

Laurent D. Kossouho

AG élective à la Fédération Béninoise de Golf: L’appel à candidature lancé

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La fédération béninoise de Golf organise son assemblée générale élective en décembre prochain. A cet effet, le comité d’organisation desdites assises a lancé un appel à candidature pour le renouvellement des postes au niveau du comité exécutif fédéral. Lire l’intégralité dudit appel à candidature.

APPEL A CANDIDATURE

Dans le cadre du renouvellement de son comité exécutif fédéral, la Fédération Béninoise de Golf (FEBEGOLF) lance un appel à candidature pour l’élection de dudit comité conformément à l’article 31 de ses statuts. Ledit renouvellement se fera par un scrutin de liste.

Peuvent faire acte de candidature les membres des associations remplissant les conditions d’éligibilité fixées par les textes en vigueur. Chacune de ses associations peut postuler avec une ou plusieurs listes. Les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes pour chaque candidat de la liste :

  1. Un Acte de naissance ;
  2. Un Casier judiciaire ;
  3. Un Certificat de nationalité ;
  4. Une Attestation de conformité de l’association ;
  5. Une Attestation d’affiliation de la fédération.

Le dossier de candidature est à déposer sous plis fermé au secrétariat général de la Fédération Béninoise de golf sis à Guinkomey carré 106 Cotonou au plus tard le lundi 02 décembre 2019 à 18 heures (délai de rigueur).

Pour tout renseignement complémentaire, prière se rapprocher du secrétariat général de la Fédération Béninoise de Golf.

Fait à Cotonou, le 15 Novembre 2019

Le Secrétariat Général