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Le triomphe de la vérité

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Secteur de l’élevage: Sécuriser la mobilité des troupeaux et leur accès aux ressources pastorales


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La commune de Grand Popo abrite du 18 au 22 novembre 2019, un atelier de cadrage méthodologique et budgétaire du Projet d’appui à la mobilité pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés en Afrique de l’Ouest (Pamobarma). Prévu pour durer 50 mois et coordonné par Acting for life avec le soutien financier de l’Union européenne (Ue) et de l’Agence française de développement (Afd), ce projet intervient sur des axes transfrontaliers stratégiques reliant le sud des pays sahéliens et le nord des pays côtiers.

Sécuriser la mobilité des troupeaux et leur accès aux ressources pastorales et aux marchés, préparer les conditions d’accès aux ressources naturelles et à la mobilité des troupeaux à travers le renforcement des capacités des acteurs clefs de la filière au niveau transfrontalier et améliorer les conditions de vie des populations agropastorales grâce à la fourniture d’aliments au bétail, au balisage des parcours, l’aménagement des équipements marchands et l’accès aux postes vétérinaires transfrontaliers. Ce sont les objectifs de cet atelier qui regroupe des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Nigeria, le Ghana, la Cote d’Ivoire et le Sénégal.
Au cours de cet atelier intermédiaire, plusieurs activités seront abordées notamment la présentation de l’état d’avancement du projet dans les différents territoires par les partenaires, des séances de travail sur la méthodologie du projet et procédures administratives et financières, ainsi que des rendez-vous bilatéraux avec chaque partenaire du projet pour la validation des plans de travail et budgets 2020. Le Pamobarma est la composante 3 du Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip). Selon Ahmat Hassan, coordonnateur du Predip, la composante 3 est dédiée aux infrastructures que sont les aires de pâturage, les couloirs de passage, les marchés de bétail puis les aires de repos et les parcs de vaccination. Cette composante, selon lui, crée des conditions pour une meilleure santé animale. L’enjeu de l’atelier, précise-t-il, tient de la sécurisation de la mobilité du bétail pour faciliter l’accès aux ressources et aux marchés. Ceci en dégageant des zones d’interventions spécifiques pour atténuer les risques de conflits.
Selon le point focal Transhumance du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) représentant le directeur de l’Elevage, le Bénin est un pays côtier qui reçoit comme le Togo, le Ghana, le Nigeria et la Cote d’Ivoire, un flux très important de troupeaux qui viennent du Sahel. Olawolé Wolou indique que l’essentiel des animaux que le Bénin reçoit et qui viennent des pays sahéliens constitue une contribution au Produit intérieur brut (Pib). « En tant que pays côtier, nous devons saisir cette occasion pour renforcer notre économie locale en termes de marché d’écoulement », note-t-il.
Il indique qu’il faut désormais aller vers un élevage professionnel et un élevage qui sait faire des chiffres d’affaires et des plans d’affaires. Il ajoute également qu’il faut désormais amener les éleveurs à mieux s’organiser. « La nature ne sera pas longtemps généreuse, il faut anticiper sur ces situations en faisant d’eux, des producteurs de fourrage, des producteurs d’aliments pour le bétail et des gens capables de faire les réserves de foin et de nourrir les animaux lorsque la nécessité s’impose », a-t-il laissé entendre.

Alphonse KOUNOUHO

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