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Le triomphe de la vérité

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Réaménagement de la loi fondamentale: Nassirou Bako-Arifari expose les avantages majeurs de la révision


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Membre du Bloc Républicain, l’ex-ministre des affaires étrangères, le Professeur Nassirou Arifari Bako

Député à l’Assemblée nationale et membre fondateur du parti Bloc Républicain, l’ex-ministre des affaires étrangères, le Professeur Nassirou Bako-Arifari défend ardemment les réaménagements intervenus sur la loi fondamentale, récemment au parlement et qui permettent au Bénin, après la promulgation du texte par le Chef de l’Etat, de disposer d’une constitution plus performante et adaptée aux réalités politiques de l’heure. Invité ce dimanche 10 novembre de l’émission «Zone Franche » de Canal 3, le Professeur Nassirou Bako-Arifari s’est voulu pédagogue. Arguments et preuves à l’appui, l’universitaire, maître de conférences des universités du CAMES et chargé des cours de sociologie politique à l’université d’Abomey-calavi a expliqué en français facile la révision de la constitution. Le parlementaire a saisi l’occasion pour rappeler point par point les modifications opérées dans l’amendement de la constitution, avant de conclure que lesdites modifications répondent aux attentes de longues dates. En analysant le contexte de l’examen de la loi fondamentale, l’ancien superviseur du Cos-Lépi s’est dit étonné de voir des gens porter des critiques sur l’organisation des élections générales, alors qu’il y a très longtemps que beaucoup s’inquiétaient des dépenses onéreuses que généraient les élections cycliques, mettant à rudes épreuves les caisses de l’Etat. En décortiquant tous les aspects de la révision, le Professeur Bako-Arifari approuve également à sa juste valeur l’institution du système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle, montrant que cela a surtout pour objectif de renforcer le système partisan. Cette nouvelle disposition, selon lui, ne devrait susciter aucune inquiétude, lorsqu’on sait qu’elle vise à faire émerger désormais à de hautes fonctions de l’Etat des personnalités politiques portées par des élus. L’invité de canal 3 n’a pas occulté non plus la création de la Cour des comptes, qui pour lui, permet au Bénin de rattraper un grand retard dans le concert des nations et contribuera à assainir davantage ses finances publiques. En sa qualité d’ancien ministre des affaires étrangères, il a d’ailleurs dit comment le Bénin a perdu des financements du fait de l’absence de ladite cour des comptes. L’autre disposition relative à la représentativité féminine au parlement désormais renforcée est encore une grande innovation de cette révision et répond à une doléance de longue date, qui enfin, trouve son compte à travers l’acte historique posé par les députés le jeudi 31 octobre dernier.
A propos de la création du poste de vice-président de la République, contenue dans la loi modificative, Bako Arifari, reconnaissant, qu’ailleurs, le vice-président est souvent nommé, trouve la justesse de son élection pour le cas du Bénin. Toute analyse faite, cette formule à la béninoise, pour lui, répond à la nécessité d’une certaine stabilisation du système politique et du principe des élections générales, pour rester conforme à l’option que toutes les élections se fassent désormais en un seul bloc, tous les cinq ans, le mandat des députés ayant été revu de 4 à 5 ans, pour s’aligner aux côtés de celui des élus communaux et locaux et du Chef de l’Etat.

Le Professeur Nassirou Bako-Arifari reste, dans tous les cas, convaincu que les modifications opérées contribueront à renforcer la démocratie béninoise pour le bonheur des uns et des autres.

Les modifications intervenues n’ont pas touché aux 7 balises que le président Yayi avait posées

Ancien ministre des affaires étrangères sous le régime de la refondation de Boni Yayi, BAKO-ARIFARI a saisi l’occasion pour montrer que les modifications intervenues n’ont pas touché aux 7 balises que le président Yayi avait posées en 2009 et en 2013 dans ses efforts de révision de la constitution à l’époque. La présente modification, initiée par l’Assemblée sous le régime du président Talon non seulement les a maintenues, mais elle les a renforcées. Il y a donc une continuité de préoccupations au sein de la classe politique quand à l’impérieuse nécessité d’adapter la constitution tout en préservant l’esprit de laconférence nationale dans ses fondamentaux, détaille le professeur chargé des cours de sociologie politique.
Très catégorique, Nassirou BAKO-ARIFARI a soutenu que ce n’est pas non plus une révision opportuniste ni pour aider un chef d’État à faire plus de mandats que prévus, ni pour proroger le mandat de députés au-delà de leur terme. Bien au contraire, le nombre de mandat présidentiel est plutôt verrouillé à deux sans échappatoire et les députés qui bénéficient jusque-là de nombre illimité de mandat ont voté la limitation de leur mandat à trois. C’est un véritable acte patriotique et d’engagement démocratique pour le renouvellement ordonné de la classe politique, notamment au parlement, soutient-il, fier d’avoir ardemment contribué à la modification constitutionnelle.
C’est en tout cas clair dans l’esprit de l’invité de zone franche. Car , c’est une avancée historique pour le pays dont les effets bénéfiques se feront sentir plus tard, conclut le parlementaire.

Christian Tchanou

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