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Invité sur Rfi et France 24: Talon pose 3 conditions pour sa candidature en 2021


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Le président de la République Patrice Talon

Dans un entretien accordé aux chaines françaises France 24 et RFI, ce jeudi 7 novembre,le président Patrice Talon, à la question de savoir, s’il sera candidat en 2021, n’a pas été affirmatif et a posé trois conditions qui pourraient l’y conduire : sa santé, l’environnement politique et ses résultats. Plusieurs autres sujets brûlants ont été également abordés.

Entre autres sujets évoqués, le président béninois a abordé sa candidature à la présidentielle de 2021. Balayant d’un revers de main les soupçons sur sa politique qui viserait à éliminer d’avance ses deux challengers Sébastien Ajavon et Lionel Zinsou, Talon dit n’avoir pas encore décidé d’être candidat à sa propre succession. « Je n’ai pas encore décidé, mais je continue d’aviser et au moment opportun, vous serai informé », a-t-il laissé entendre avant de préciser les trois conditions qui militeraient pour sa candidature. « Il y a d’abord ma disponibilité physique, l’environnement politique et surtout les résultats des actions en cours dans le pays ». Toutefois, Patrice Talon pense que le fait d’être un homme politique et d’avoir participé aux élections présidentielles ne donne pas des droits à des traitements particuliers. Ce qui l’amène à préciser que tout homme doit pouvoir répondre de ses actes devant la justice, faisant allusion à Lionel Zinsou déclaré inéligible pour 5ans au Bénin et à Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison actuellement en exil en France.
Le président béninois Patrice Talon reconnaît par ailleurs, qu’il y a eu des morts lors des violences postélectorales de mai dernier au Bénin. « Il y a eu des morts, je peux l’affirmer », a-t-il avoué hier sur Rfi et France 24. Après avoir justifié le bien fondé des réformes politiques dont la mise en œuvre a engendré ces violences. Selon ses explications,Patrice Talon estime que la pertinence de ses réformes réside dans les difficultés de leurs mises en œuvre. Raison de plus pour aller jusqu’au bout afin de parfaire le système politique béninois.
« Tout mon souhait est que l’ancien président Thomas Boni Yayi revienne au pays », dira-t-il aussi, avec sourire à la question du journaliste. A l’entendre, le vote de la loi d’Amnesty lève toute action contre l’ancien chef d’Etat qui n’a plus rien à craindre.
Les questions liées à la monnaie unique de la Cedeao (ECO) et aux réserves des monnaies de la banque des états de l’Uemoa, le franc Cfa ont été également abordées. Le président béninois confirme la volonté de la France de lever la main sur les réserves de la monnaie de la banque des pays de l’Uemoa même si entre temps, il doute encore du calendrier de la mise en œuvre de la monnaie ECO. « 2020 est une prévision mais les agendas économiques et politiques pourront faire que ce sera un peu repoussé mais l’essentiel est que la volonté est là et sera mise en œuvre », a-t-il confirmé.

Yannick SOMALON

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