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Annoncé depuis quelques jours, le pipeline international Niger-Bénin entre bientôt dans sa phase de réalisation. Après sa descente en compagnie des membres de l’entreprise Wapco au Port autonome de Cotonou et sur le site de la station terminale sise à Sèmè-Kpodji, l’autorité en charge de l’eau et des mines, Samou Seidou Adambi a pris part à la pose de première pierre de cet important projet régional, par le Chef d’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou. C’était au cours d’une cérémonie tenue le mardi 17 septembre dernier en présence de plusieurs autorités béninoises et nigériennes. Cette phase marque le lancement effectif de la construction du pipeline international Niger-Bénin, dont les travaux sont confiés à la société pétrolière nationale chinoise (Cnpc). Il faut noter que le pipeline est un agencement de tuyaux qui servira à l’exportation du pétrole brut du Niger via le Bénin afin de le rendre accessible au marché international. Il s’étend sur 1982km dont 1.298 Km au Niger et 684 Km pour le Bénin. Les travaux de construction du pipeline qui démarrent fin 2019-début 2020, devraient durer deux (02) ans. Pendant les deux ans que dureront les travaux de construction, 3.000 emplois vont être créés et au terme des travaux, 500 emplois permanents, toutes catégories confondues. Ce pétrole qui va transiter par le Bénin est destiné uniquement à l’exportation. Chaque baril qui passe le Bénin bénéficie d’un droit. Sur les 22 premières années, c’est plus de 300 milliards de Francs CFA qui vont entrer dans les caisses de l’État. Ajouter à cela, il y a les impôts à payer. Les importations au port dans le cadre du projet sont estimées à 700.000 tonnes de marchandises pendant deux ans.
Rastel DAN
