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Au-delà du combat de développement pour lequel il a nommé les ministres de son quatrième gouvernement, le Chef de l’Etat Patrice Talon n’a pas raté l’occasion de constituer une équipe dynamique en vue de remporter les prochaines élections communales et locales. En effet, toutes les sensibilités régionales et ethniques ont été prises en compte dans cette formation gouvernementale pour mieux quadriller le « terrain ». C’est le cas par exemple de l’entrée au gouvernement d’Eléonore Ladékan Yayi, originaire de la région Tchabè et de Jean Michel Abimbola issue de la même ère culturelle à Kétou. Ces deux nominations ajoutées aux autres nominations stratégiques à l’instar de Hervé Hêhomey d’Agonli qui signe son retour triomphal et le maintien des anciens ministres Samou Adambi et Aurelie Adam Soulé Zoumarou dans la Borgou, et d’Allassane Séidou dans l’Alibori renforcent davantage la présence de la machine « Rupture » dans ces régions. Aussi note-t-on un renforcement du nombre de ministres de la Donga dans ce nouveau gouvernement. Ce qui constitue un message fort du Chef de l’Etat pour rassurer les filles et fils concernés que leurs régions sont aussi prises en compte par le programme d’actions du gouvernement.
Laurent D. Kossouho