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Le triomphe de la vérité

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Réfection de piste à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin: Un gros scandale démasqué, le régime Talon stoppe le gaspillage


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Le gouvernement du président Patrice Talon n’a pas fini de se révéler dans la lutte implacable contre la corruption et le bradage des ressources de l’Etat. Il vient comme de son habitude de mettre la main sur un gros scandale à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Il s’agit d’un projet de réfection et de renforcement de la piste d’atterrissage mal ficelé et mal géré par des responsables de l’aéroport. En effet, la dégradation poussée de la piste a conduit le Gouvernement à devoir engager des travaux pour sa réfection en attendant la construction de l’aéroport de Glo-Djigbé. Ce qui a donc attisé la curiosité et le souci de voir clair dans le dossier qui a abouti à une mission d’expertise de diagnostics et d’évaluation des travaux de réfection et de renforcement de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Cotonou. Une mission dont le rapport a révélé des irrégularités non seulement dans la passation des marchés mais surtout dans l’exécution des travaux qui seraient de mauvaises qualités.Le rapport précise clairement« que la procédure pour l’attribution de marchés n’a pas été respectée, et que la qualité des travaux est biaisée ». « Dans le dossier d’appel d’offres (confère le cahier des clauses techniques particulières), les normes en vigueur pour garantir la qualité de l’ouvrage et la sécurité des aéronefs ont été rappelées. Malgré cela, les investigations sur la piste ont montré, qu’après à peine un an d’exploitation, des nids de poules, des dés- enrobages, brûlures et pelades etc… Ces constats mettent en doute la qualité des travaux selon les normes de construction et induisent des risques pour la sécurité des aéronefs », a précisé le rapport. Par ailleurs, la mission de contrôle met en doute la procédure de passation des marchés, ce qui serait vraisemblablement la cause de ce résultat. « Une partie des causes lointaines réside dans la manière dont les entreprises ont été recrutées et comment les marchés ont été passés. L’implication du maître d’ouvrage (ASECNA) dans le choix des sociétés devant accompagner le projet pour une bonne fin des travaux a malencontreusement joué un rôle déterminant dans le retard et la mauvaise qualité et des résultats mitigés obtenus à la fin des travaux ».

Des conclusions du rapport
Mis de côté les chiffres faramineux qu’ont coûté les travaux et de ce qui serait une dette à payer encore par l’Etat, le rapport a situé les responsabilités et fait des propositions au gouvernement. Il ressort que « … les différents appels d’offres avaient une et une seule finalité : attribuer le marché coûte que coûte à la société Rincent international BTP en faisant fi de l’état dégradé de la piste de l’aéroport de Cotonou. Car les malfaçons et les divers défauts de la piste d’atterrissage prennent leur source en amont dans une étude bâclée du projet de réfection et de renforcement de la piste par Rincent international et en aval par la défection du bureau de contrôle qui est la même société Rincent », a ajouté le rapport de la mission de contrôle qui n’a pas manqué de situer les responsabilités. « Aux termes de la mission, nous pouvons retenir comme principaux responsables dans la mauvaise qualité des travaux de réfection et de renforcement de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou: L’ASECNA pour le choix hasardeux et ambigüe des bureaux d’études et de contrôle et la manière dont ce dossier a été piloté ;Rincent international pour avoir rendu des études non approfondies ; le bureau de contrôle pour ne s’être pas fait représenter au plus haut niveau.Ces manquements ont aggravé l’état dégradé ou déjà très dégradé de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Cotonou. En ce sens que de nouveaux travaux sont apparus et entrainé des surcouts de l’enveloppe initiale d’une part, et de nouvelles dégradations continuent de surgir alors que les travaux sont supposés être terminés… ».
Toutes choses qui nécessitent selon le rapport, de nouvelles réflexions pour trouver une meilleure solution de réfection, autrement dit voire une reprise de nouvelles études pour des travaux de meilleure qualité.C’est pour dire que la démarche prudente du Gouvernement a permis de situer les responsabilités en démontrant scientifiquement que les travaux n’ont pas été exécutés convenablement et qu’ainsi, il n’y a pas de raison de payer.Le Gouvernement comme il est de coutume ne pense pas s’arrêter en si bon chemin car les mis en causes doivent être sanctionné.

Yannick SOMALON

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