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L’ancien chef d’Etat béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo

Intervenant sur Rfi ce dimanche, l’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo se dit satisfait de la levée de l’état de siège au domicile du président Boni Yayi. Il salue particulièrement l’intervention des anciens chefs d’Etat africains, comme Obasanjo du Nigéria et John Kufor du Ghana pour contribuer à faire libérer le domicile de Yayi encerclé par les forces de l’ordre depuis les incidents des 1er et 02 mai derniers. Mais il estime que cela n’est pas suffisant. Pour lui, la prochaine étape sera de « rétablir la démocratie dans notre pays », estimant que c’est le « minimum que l’on puisse demander dans un pays comme le nôtre, où des élections législatives récentes ont été bâclées. ». Il en appelle surtout à la mise en liberté de toutes les personnes emprisonnées à l’occasion de ces élections et le retour des exilés.

Christian Tchanou

Lire ci-après un extrait des propos du Président Nicéphore Soglo sur Rfi

« Le départ de la police du domicile de Yayi est une bonne chose, mais ce n’est pas suffisant. C’est un grand pas vers le retour de la démocratie dans notre pays. Le Bénin est le berceau des conférences nationales souveraines. Alors, nous sommes heureux ensemble avec le Forum des anciens chefs d’Etat, notamment avec les interventions des présidents Obasanjo du Nigéria et John Kufor du Ghana ou encore Kagamé. La prochaine étape sera de rétablir la démocratie dans notre pays. C’est le minimum que l’on puisse demander dans un pays comme le nôtre, où des élections législatives récentes ont été bâclées. Nous voulons une assemblée nationale digne de nom et aussi que tous ceux qui ont été brutalement jetés en prison ou partis en exil puissent rentrer chez eux. C’est le minimum que l’on demande si on veut que la paix règne chez nous au Bénin ».