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Le ministre et sa suite en pleine supervision

Le ministre du cadre de vie et du développement durable José Tonato, à la tête d’une délégation de son ministère et de l’Agence du cadre de vie et de développement du territoire, s’est rendu respectivement sur les chantiers du projet asphaltage à Natitingou et à Parakou du 20 au 22 mars. Cette tournée s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du niveau d’exécution des travaux d’asphaltage dans ces deux grandes villes du nord.

La première escale de la délégation ministérielle de supervision a eu lieu à Natitingou où plusieurs chantiers ont été visités. Au regard du retard constaté, le ministre a instruit sur plusieurs mesures. Le projet a atteint son rythme de croisière à la grande satisfaction des autorités déconcentrées et décentralisées, mais aussi et surtout des populations bénéficiaires qui ont constaté que leur ville a déjà retrouvé une mobilité plus aisée. En dépit de ce niveau d’avancement, des instructions ont été données pour lancer la préfabrication des ouvrages d’assainissement, mobiliser davantage du personnel de chantier, particulièrement des coffreurs spécialisés, la finalisation de l’audit environnemental de la carrière, la préservation des arbres, l’ouverture des chantiers sur 5 axes non encore ouverts sur les 19, la mise à jour du planning des travaux et un contrôle de chantier plus renforcé. Par ailleurs, à Parakou, le projet avance très bien sous le contrôle externe permanent du maire et du préfet. La ville a enregistré le meilleur taux d’exécution physique du projet asphaltage, près de 50% pour 7 mois consommés sur un délai global de 12 mois. Le projet bénéficie de la bonne implantation de l’entreprise Sinohydro qui avait déjà eu la charge de la mise en œuvre du projet de transport urbain traversée et contournement de Parakou. Le projet porte sur plus de 8 kilomètres de voirie secondaire et de desserte dont plus de la moitié est bitumée.

Des mesures prises pour la finalisation des travaux

Malgré cette satisfaction, plusieurs dispositions ont été prises par le ministre afin de remédier aux entraves notées dans l’évolution des travaux. Ainsi, la mission de supervision a procédé à la mise à disposition d’un planning actualisé des travaux, l’accélération du déplacement des réseaux d’électricité et d’eau, la capacité du sous-traitant en charge du déplacement du réseau d’eau, la maîtrise du coût du déplacement du réseau d’électricité, la vérification des aménagements prévus au lot spécifique espace vert pour bien intégrer les accotements nécessaires à l’aménagement de façade à façade, la prise en compte de bretelles au niveau du marché dépôt, la formalisation de l’accord de la police républicaine pour réaliser le collecteur et la réhabilitation de l’exutoire. Faut-il le rappeler, la première phase du projet asphaltage consiste à aménager et réhabiliter de 850 kilomètres de voiries urbaines primaires, secondaires et tertiaires.

Laurent D. Kossouho (stag.)