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Le triomphe de la vérité

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Impasse électorale pour les législatives: L’Union Progressiste invite le parlement à trouver une solution


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L’impasse politique autour des élections législatives du 28 avril 2019 était au cœur d’une conférence de presse animée par les responsables de l’Union Progressiste ce jeudi 14 mars 2019.   Une occasion pour Lazard Sèhouéto et ses pairs,   d’expliquer  les raisons pour lesquelles le  parti n’a pas fait des propositions de sortie de crise après la rencontre de la classe politique avec le chef de l’Etat le président Patrice Talon.

L’Union Progressiste (UP) fait partie des formations politiques qui n’ont pas transmis au cabinet du Président de l’Assemblée nationale des propositions pour la résolution de la crise préélectorale. Interrogés sur la question, les responsables du parti jugent inopportun de faire des propositions alors que leur parti n’est pas concerné par les obstacles soulevés. « Nous n’avions pas de problèmes. Les propositions que chacun devrait faire étaient relatives aux problèmes de chacun. Nous n’en avions pas, et puisque nous n’avions pas de problème, il n’y avait pas de solution à chercher », a déclaré Lazare Sèhouéto, membre de l’UP. Pour les responsables de ce parti, il convient aux partis ayant de difficulté avec la loi d’exprimer leurs doléances ou de faire leurs propositions à l’Assemblée Nationale. L’Union Progressiste se réjouit de la réforme du système partisan et de l’assainissement en cours des partis politiques. L’UP invite l’Assemblée Nationale à apporter les corrections et amendements qu’il faut afin de permettre aux partis en difficulté de pouvoir se mettre au pas pour une organisation transparente des législatives prochaines. Pour l’heure, l’Union Progressiste et son frère jumeau, le Bloc Républicain sont les deux partis retenus par la CENA  et qui n’ont pas fait de proposition pour une sortie de crise.

 

Lire un extrait de la déclaration de l’Union Progressiste

« Nous voudrions (…) nous féliciter d’avoir contribué de manière substantielle à assainir le paysage partisan de notre pays. L’Union Progressiste, par les efforts de dissolution et de fusion de près de 80 partis et alliances de partis, a ainsi contribué à une réduction substantielle des 259 partis qui existaient à la veille de l’adoption de la loi portant Charte des partis politiques.

Quoique particulièrement éprouvant, nous nous sommes conformés aux exigences de la loi. Nous estimons que c’est un grand pas dans la voie de la transformation de notre pays, à travers la réforme du système paysan pour laquelle certains parmi nous se sont battus depuis plusieurs décennies.

Nous voudrions aussi profiter de l’opportunité de cette rencontre avec vous, Mesdames et Messieurs de la presse, pour déplorer que nombre d’acteurs politiques de notre pays et pas des moindres, n’aient pas pu s’élever à la hauteur des exigences de l’évolution de notre société. Nous ne saurions continuer de végéter dans la marre des graves dérives induites par nous-mêmes, acteurs politiques, suite à la Conférence des Forces Vives de la Nation.

Il était temps et il reste un impératif que nous sortions de la logique des partis de région ou de commune, voire d’arrondissement.

Nous devrions sortir de la logique des partis-entreprises, appartenant à un PDG tout puissant, réduisant la politique à un vaste marché, où tout se vend et s’achète, au détriment du développement de notre pays. Il était impératif que nous ouvrions de nouvelles perspectives à la jeunesse, à notre jeunesse. Toute la classe politique et l’Assemblée Nationale, ayant voté quasiment à l’unanimité la loi portant Charte des partis politiques, ont répondu favorablement à cet impératif historique.

Les acteurs politiques ne peuvent se mettre à l’abri, alors que tout notre peuple s’astreint à divers sacrifices. Il est politiquement et moralement inacceptable qu’au moment où la femme du marché et l’artisan du quartier, le paysan et le petit fonctionnaire, au moment où le mot d’ordre reste que chacun et tous fassent un minimum de sacrifice pour faire avancer notre pays, il est inacceptable que la classe politique se refuse à changer ses mœurs si nuisibles, si décriées.

Nous en appelons (…) à tous les acteurs politiques et particulièrement à nos honorables députés de faire tous les efforts possibles, afin qu’ensemble, nous puissions lever les difficultés auxquelles certains partis politiques sont confrontés, dans le cadre des élections législatives prochaines ».

 

Yannick SOMALON

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