.
.

Le triomphe de la vérité

.

Face à l’impasse électorale: Gustave Sonon salue la clairvoyance de Talon et appelle tous les acteurs à une franche collaboration


Visits: 0

Gustave Sonon, membre du Bloc républicain

Invité de l’émission «90 min au Bénin» de Canal 3 Bénin, dans la soirée du jeudi 07 mars, Gustave Sonon, membre du Bloc républicain salue l’esprit de clairvoyance qui a guidé le président Talon a tenir la récente rencontre avec la classe politique, pour juguler la crise électorale qui sévit déjà en prélude aux législatives du 28 avril. « C’est une rencontre qui a apaisé le peuple» fait-il constater, au regard de la tension en cours et qui s’est accrue à la suite de la publication des deux seuls partis de la mouvance, Union progressiste et Bloc républicain, par la Céna, parce que leurs candidatures ne souffriraient d’aucune irrégularité sur les 07 dossiers enregistrés. «Notre peuple a toujours su s’en sortir au dernier moment par rapport aux différentes crises qui se projettent dès qu’il y a un scrutin en vue et je pense qu’on s’en sortira encore cette fois-ci » croit-il, optimiste. Il dit se rappeler encore de ces moments où la Céna, selon les anciens textes, disposait de 90 jours pour organiser les élections et faisait tout pour y arriver en fin de compte.
Dans tous les cas, Gustave Sonon appelle à la nécessité d’un terrain d’entente pour tenir des élections inclusives et ceci à travers, une « collaboration franche et sincère de tous les acteurs politiques ». Il se refuse qu’on indexe un fautif dans ce qui arrive car pour lui, « ce qui est le plus important est de trouver la solution idéale pour notre peuple ». Et cette solution idéale, selon lui, est qu’à la date du 16 mai 2019 prochain, l’on puisse être en mesure d’installer la 8ème législature.
Analysant la situation actuelle, Gustave Sonon pense que ce qui a manqué est qu’il fallait prévoir une période de transition, lorsqu’on sait qu’on a changé de système électoral, pour une adaptation progressive des différents acteurs politiques. Il fait surtout remarquer le caractère rigide des nouveaux textes où, par exemple, il n’est plus possible à aucune candidature, d’aller rajouter une pièce manquante à son dossier ou de corriger une erreur dès qu’elle est enregistrée par la Céna. « On aurait pu convenir au moins de 48 heures complémentaires, sauf en cas d’erreur matérielle pour tous ces cas » pense l’invité de Canal 3. « On devrait se dire que nous glissons vers un nouveau système, et on devrait faire croiser les deux systèmes avec une tolérance donnée » affirme-t-il, convaincu que d’ici à un an ou deux ans, ces nouvelles dispositions ne créeront plus certainement de difficultés à certains partis politiques dans la constitution de leurs différentes pièces administratives et autres.
Du reste, le plus ardent souhait de Gustave Sonon est que les différentes médiations puissent se mettre rapidement en place pour juguler la crise actuelle, et pour que le Bénin puisse, une fois encore, s’en sortir « victorieux ».

Christian Tchanou

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page