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Le triomphe de la vérité

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Réflexion de Gbémassè Cyprien: Agression impérialiste en Libye 8 ans après : la nécessité de la préservation de l’héritage idéologique du Colonel Moammar El Kadhafi


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Introduction

GBEMASSE Cyprien

Le Livre Vert du Colonel Moammar El Kadhafi contient des idées les plus originales qui défient les concepts occidentaux de la politique et du droit constitutionnel. C’est pourquoi les puissances avaient fortement combattu leur mise en application. Mais à l’issue d’une Conférence Internationale en Libye regroupant de nombreux Chercheurs de par le monde en 1977, la Libye a amorcé l’application du concept « du gouvernement des masses ».
Le Livre Vert n’a rien emprunté aux deux extrêmes que sont le capitalisme et le communisme. De 1977 à 2011, çà faisait bien 34 ans (trente quatre ans) d’application de ce concept. A cela, s’ajoutent les intermèdes de la monarchie absolue de 1951 à 1969 et du régime militaire nassériste de 1969 à 1977. C’est pourquoi, le départ précipité voulu par les insurgés trop pressés et leurs parrains trop belliqueux risquait de poser de sérieux problèmes d’adaptation à une nouvelle gouvernance politique. Mais s’il devrait nécessairement partir pour la paix sociale, il fallait que la période de transition dure un peu dans le temps et de façon consensuelle pour asseoir quelque chose de solide au détriment d’une nouvelle somalisation en Afrique ou de l’inévitable cacophonie des ambitions. Huit ans après la révolution de Jasmin, la Tunisie n’est pas encore complètement stable.
Bref, j’ai lu avec plaisir dans le journal « La Nouvelle Tribune » du 25 Mai 2011 en pleine guerre en Libye, l’article du Professeur Edgar Gnansounou de l’Université de Lausanne en Suisse et intitulé ; « l’individu, l’Etat et la démocratie ». Ses analyses trop denses et qui étaient à la recherche d’une démocratie véritable, originale, vraiment participative et qui devait tendre vers la primauté effective des citoyens sur la toute puissance de l’Etat, ces analyses sont parfaitement en symbiose avec la plupart des préceptes du sacré Livre Vert du Très Respecté combattant le Colonel Moammar El Kadhafi.

Les analyses pertinentes du Professeur
Le Professeur Edgar Gnansounou, dans son article, en parlant de « la décentralisation et ses limitations » avait dit qu’au Bénin les élections communales avaient permis « l’organisation institutionnelle de la vie politique locale ». Il ajouta que ″cependant du point de vue de la philosophie politique, on reste largement dans le cadre de la primauté de l’Etat sur la communauté politique, de l’administration sur la citoyenneté ». Il concluait que dans l’agenda politique national, «seule l’émergence du local sur la scène politique centrale sera de nature à imposer les besoins sociaux ».
En abondant «les exigences de la démocratie », il était arrivé à la conclusion que la notion du ”pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ″chère à Jean- Jacques Rousseau dans son célèbre livre « le Contrat Social » ne veut encore rien dire. Pour le Professeur Gnansounou, « le pouvoir politique réel est détenu par les dirigeants de l’Etat et par ceux qui possèdent des moyens de coercition et de redistribution des ressources ». Car pour lui, la démocratie moderne fonctionne par délégation de pouvoirs du peuple et ses représentants. Il mit l’accent sur « l’ambiguité politique de la représentation et le caractère dominateur de l’Etat » composé de ses propres représentants. Il poursuivait que « le Chef de l’Etat est investi dans la mémoire collective d’une fonction de chef des citoyens alors qu’il devrait en être le serviteur ». Il ajouta que « le recentrage de la démocratie sur la citoyenneté devrait empêcher que l’Etat soit utilisé contre le peuple », c’est-à-dire ses représentants qui sont libres de le brimer impunément par ceux que Friedrich Engels appela « les singes armés de bâton ». C’est exactement comme le grand penseur américain John Stuart Mills qui avait préconisé depuis des lustres que tout devrait être mis en œuvre pour que « l’Etat ne devienne pas trop fort pour échapper au contrôle du peuple ».
En abordant le volet de la nécessaire « rupture avec l’infantilisation des citoyens », le Professeur Gnansounou énonce que « l’idéologie coloniale, celle qui veut que certains pays dominent d’autres est fondée sur l’inégalité des êtres humains en fonction de leur degré de technicité, leur niveau de connaissances, leurs conditions matérielles et leurs puissances ». Il préconisa qu’il fallait que « l’approfondissement de la démocratie impose que nous fassions violence pour admettre qu’il n’est point nécessaire d’être omniscient, ni richissimes hommes d’affaires, ni militaire pour représenter valablement la population, mais qu’il suffit d’être honnête et sage et d’être techniquement épaulé ».
Enfin, le Professeur Edgar Gnansounou insista « qu’il faudra une nouvelle race d’intellectuels africains pour innover en matière de philosophie politique, inventer des références qui relèvent de la dignité et de l’épanouissement ».

Les idées-forces du Colonel Kadhafi

Le sacré Livre Vert du très Respecté Colonel Moammar El Kadhafi est subdivisé en plusieurs parties. Il a développé longuement des points de vue vraiment originaux et réalistes sur : le parti, la classe, le référendum, la presse, les besoins humains, la terre, la famille, la tribu, la nation, la femme, les minorités, les Assemblées Nationales etc. etc.
Mais à lire seulement le chapitre concernant les Assemblées Nationales, ses analyses sont parfaitement en harmonie avec certaines réflexions pertinentes et la vision du Professeur Edgar Gnansounou.
A la lumière dudit chapitre du Livre Vert qu’il serait très ennuyeux de reproduire ici, et au vu de l’application pendant plus de trois décennies de la « Jamahiria » ou « le gouvernement des masses », Kadhafi n’a été donc ni Roi, ni Président de la Libye comme il l’avait fortement réaffirmé au début de la crise dans son pays. On peut se permettre de dire qu’il s’était efforcé malgré l’environnement politique régional et international d’être vraiment le Guide de son peuple, et en même temps son premier serviteur.

Le nécessaire recours aux idéologies africaines

Au vu de toutes ces données, pourquoi s’acharner à imposer coûte que coûte à l’Afrique le modèle politique occidental ?
Des nationalistes s’étaient efforcés d’innover des originalités idéologiques à l’Afrique. A l’instar du Livre Vert du Colonel Kadhafi qui ne doit pas être enterré par les nouvelles poussées impérialistes, ces idéologies rangées aux Calendes Grecs par le rapport des forces avec les puissances extérieures, doivent être ressuscitées et revisitées . Il s’agit : du communalisme africain du Docteur Kwamé N’krumah, de l’Ujama de Julius Nyerere pour un socialisme africain, des précieux diagnostics et conseils du vieux Jomo Kenyatta dans son célèbre livre « Au pied du mont Kenya ».
La gouvernance politique n’était pas étrangère à l’Afrique. Les 41 (quarante-et une) lois sacrées du Roi Houegbadja réactualisées par l’éminent Professeur d’histoire Jérôme Alladayê avaient été écrites plus de deux siècles avant la colorisation française. Aussi, toutes les inventions idéologiques nouvelles doivent être aussi analysées. Au Bénin, il faut mettre l’accent sur le concept de la « démocratie rotative » du brillant Avocat Luc Martin Hounkanrin du Barreau de Cotonou. Aussi prendre en compte le mode de désignation du Président de la République par tirage au sort que moi Gbèmassè Cyprien avais publié dans beaucoup de Journaux en 2015.

Mes précieux conseils prodigués au Guide Libyen

En tant que membre d’une Coalition Mondiale constituée à l’époque par feu le Président Vénézuélien Hugo Chavez en soutien à l’homme du 1er Septembre 1969, à l’adresse du Colonel Kadhafi, je lui avais suggéré en pleine guerre d’agression impérialiste que maintenant que des idées nouvelles convergent vers ce qui fait la fierté et le fondement de la Libye moderne, il pouvait se retirer du pouvoir. Il y a des intellectuels qui sont les gardiens du temple.
Ceux sont ses précieux héritages idéologiques qu’il ne voulait pas abandonner au premier venu qui a fait qu’il avait brandit le Livre Vert en Février 2011 pour haranguer une partie de son peuple qu’il avait trouvé bizarrement amnésique
Face aux puissances injustes et souvent invincibles, le Colonel Kadhafi pouvait se retirer de toutes les affaires politiques de son pays, sa famille et ses derniers fidèles qui continuaient de défendre pour citer le grand patriote Président Laurent Gbagbo, une idée, une conviction. Mais, il s’avérait important qu’on lui donne et à ses proches une Amnistie et qu’il reste dans son pays car je le voyais très mal ailleurs ce nationaliste irrédentiste. La suite, on la connait
Après plus de 40 ans de règne au service d’une idéologie originale et de la nécessité de l’Union Africaine, il a déjà combattu pour citer l’Apôtre Paul le bon combat. Ces idées de dignité ne seront plus orphelines. D’autres vrais africains patriotes avaient commencé à penser dans le même sens que lui. Qu’il se retire très tôt pour créer un Musée de son sacré Livre Vert que des chercheurs comme moi peuvent visiter à titre privé jusqu’à l’émergence un jour d’une véritable idéologie authentiquement africaine et libératrice. Le sort en avait décidé autrement. Paix à l’âme de ce grand et digne africain

Conclusion

Plus de neuf ans après le lancement de mon livre sur le Guide Libyen où je n’avais bénéficié d’aucune retombée, beaucoup me demandent pourquoi je continue de défendre ses idées alors même qu’il n’est plus de ce monde.
C’est que depuis mon jeune âge, je suis connu pour le défenseur infatigable des faibles et des opprimés.
Le titre du livre « : Kadhafi 40 ans après : né pour l’unité Africaine ». Je savais très bien que concernant ce livre dont le lancement en grandeur nature a été relayé dans le monde entier, j’ai été brimé avec toutes les acrobaties possibles par des hommes et des femmes dont la carrière, l’expertise et la compétence irréprochables, c’est l’escroquerie internationale solidement assise dans leur sang.
Il faut noter que le jour du lancement de mon livre sur le Colonel Kadhafi en Septembre 2009, il avait envoyé des émissaires pour me communiquer une invitation spéciale pour le rencontrer à Tripoli en Septembre 2010. Les émissaires auraient pu me charger cette commission en privé. Mais ils ont fait l’annonce de manière officielle. Ils avaient méconnu la psychologie de certains peuples au sud du Sahara.
Alors, des personnes insoupçonnées ont tout fait dans l’ombre pour torpiller ce rendez-vous. L’Ambassadeur de l’époque, Mansur M. S. Abedalla à qui je continue de rendre hommage avait su le complot qui avait fait avorter mon voyage au plus tard 2010. De manière inattendue, il m’avait cherché et m’avait rencontré dans son bureau le 3 janvier 2011. En déplorant la mentalité de destruction gratuite des Béninois, il était décidé à m’amener lui-même chez le Guide au plus tôt. Il n’avait pas eu le temps de peaufiner toutes les démarches pour notre départ avant le déclenchement de la guerre impérialiste contre la Libye début Février 2011.
A voir les stratagèmes inimaginables que ces personnes insoupçonnées avaient déroulé, on dirait qu’ils ont été bénis par Dieu lui-même pour réussir toujours sans tache des sales besognes. Quant à moi, si je les vois, je ris intérieurement en me comportant devant eux comme quelqu’un qui ignore tout, m’inspirant ainsi de la sagesse d’un grand psychanalyste qui a dit de ne pas être trop regardant des défauts inguérissables des autres, parce que « chaque individu est esclave de sa propre névrose ».
Cette musique jouée à la trompette bouchée n’était pas le premier drible dont j’ai été victime dan ma vie. Depuis plus de 38 ans, beaucoup de personnes avaient passé par mon intermédiaire pour s’enrichir énormément alors que moi je continue toujours de tendre les mains pour le pain quotidien et çà ne les émeut même pas. Ceux sont certainement des signes divins qui, malgré mes peines, vont concourir à ma longévité.
Conscients de leurs trahisons presque suicidaires, il y a certains qui préfèrent me fuir. Ils ne savent pas qu’en matière de biens matériels terrestres et périssables, je suis un homme très tolérant en amitié et dans les relations humaines.
Car, dans la vie, est-ce-que c’est obligatoire d’être riche ? Non je ne pense pas au vu de la destinée humaine individuelle. Demain, on ne parlera pas de toi au nom du nombre de mallettes de billets de Banque amassés et du nombre de villas construites. Mais, on fera référence à ton honnêteté, à ta fidélité en amitié, à ta pureté de cœur, à ta probité, à tes bons exemples et à des vérités que tu as eu à défendre. Après plusieurs décennies de très longues pérégrinations, j’ai été illuminé que les valeurs morales et intrinsèques représentent d’abord pour moi avant toute autre chose, mon combat permanent, le socle de ma vie, ma raison de vivre.

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