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Etudiant en master en droit, Omar Adbara entend briguer le poste de président de l’Association des Étudiants et Résidents Djiboutiens au Bénin. Pourquoi ce choix de poser sa candidature? Il en parle avec une équipe de votre journal. Lisez plutôt.

L’Evénement Précis : Bientôt les élections au niveau de l’Association des Etudiants et Résidents Djiboutiens au Bénin. On apprend avec insistance que vous serez candidat au poste de président. Est-ce que vous confirmez?

Omar Adbara : Oui évidemment. Je suis motivé pour occuper ce poste, fort de mon acquis et de mon dynamisme. J’œuvrerai au rassemblement de ma communauté autour de ce qui nous unit: le patriotisme et cette fierté d’être djiboutien.

Pourquoi êtes-vous candidat, puisqu’on a appris aussi que le président du bureau dont le mandat finit et dont vous êtes d’ailleurs membre, se représente?
Beaucoup des projets associatifs dont les membres du bureau étaient porteurs ne sont pas réalisés. Pour cause, des problèmes managériaux. Ça fait pratiquement six mois que le bureau sortant n’avait pas réalisé des activités parce que déçu de son président qui est indisponible et qui ne délègue pas ses rôles. Il n’y a aucune ligne directrice. Notre association a bien failli se dissoudre. Mais grâce à certains membres de bureau dont je salue ici le travail (Yacoub Aden Miguil, Hamid Ali, Absieh Igal, ainsi que beaucoup d’autres que je ne pourrai citer) la situation s’est calmée. Ce qu’il faut maintenant, c’est le changement et le changement c’est moi.

Qu’est ce qui va s’améliorer quand vous serez élu?
Pour beaucoup qui me connaissent, je suis un homme sans repos. Si je ne suis pas au cours, je suis à l’écoute de ma communauté. Mes compétences en matière juridique vont nous ouvrir les voies sur tous les horizons, premièrement grâce à la reconnaissance juridique. Après avoir obtenu la reconnaissance juridique, nous pourrons défendre nos membres dans tous les domaines tant dans les universités qu’en cas de force majeure. Cette reconnaissance va nous permettre aussi de contracter des subventions, des dons et signer des partenariats. Et tout cela relève du droit. Mon parrain, Mr Houkpatin Raymond qui n’est pas des moindres, ne ménage aucun effort pour me soutenir. Grâce à lui, j’ai eu déjà la chance de rencontrer quelques personnalités béninoises comme Aurélien Agbenonci, ministre des affaires étrangères et de la coopération, Dr Bellaminus Acakpo, Secrétaire général du ministère du tourisme, de la culture et du sport. Des responsables qui sans doute, vont nous accompagner pour le succès de notre association.

Pour gérer une association du genre, il faut avoir une certaine connaissance. Avez-vous l’expérience nécessaire?
L’expérience nécessaire! J’ai été membre du bureau de cette association, au sein duquel j’assurais plusieurs postes à la fois. Je suis le chargé des affaires juridiques, académiques et des relations publiques. Et tout cela à défaut des volontaires. J’ai donc acquis beaucoup d’expériences et de relations…. Des relations surtout basées sur la confiance.

Que diriez-vous pour conclure cet entretien?

Pour conclure je dirais à ma chère communauté que l’heure est à la construction des bases de notre association et non à la concurrence entre tel ou tel, ni aussi aux paroles vaines, sans action derrière. Vous savez, j’ai pris des engagements pour mes compatriotes qui ont été confrontés à beaucoup problèmes que je ne souhaite pas exposer ici. Pour finir, je dirais à mes compatriotes de soutenir l’action au lieu de la parole comme disait Dalaï Lama « Si tu veux connaitre quelqu’un n’écoute pas ce qu’il dit mais regarde ce qu’il fait».

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO