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Le triomphe de la vérité

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Audience avec Issoufou Mahamadou sur des préoccupations africaines: Nicéphore Soglo échange avec le président du Niger


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Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou a reçu ce mardi 29 janvier en audience, l’ancien président du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo. Par ailleurs vice-président du Forum des anciens chefs  d’Etats d’Afrique dont Joachim Chizano est le président, Nicéphore Soglo est allé lui rendre compte des activités de cette institution. Lire ci-après l’intégralité de ses propos au sortir d’audience.

 

Déclaration du Président Nicéphore Dieudonné Soglo

« Nous avons souffert pendant quatre siècles de la traite négrière qui a vidé le continent de cent millions d’hommes, de femmes et d’enfants, on nous a opposés les uns aux autres  et nous devons avoir une journée pour nous rappeler de ce moment ».

Tous les jours on voit des gens mourir en Méditerranée, des gens vendus comme esclaves, et c’est à nous de régler ce problème. Le problème est de quatre  ou cinq ordres.

Le premier, nous devons avoir une monnaie commune et comme le président Issoufou Mahamadou est le patron, avec son homologue du Ghana, il m’a apporté de bonnes nouvelles là-dessus. Ensuite, l’Afrique au sud du Sahara explose avec un milliard  et demi de personnes à qui il faut donner du travail. Et le résultat pratique est que s’il n’y a pas de travail, il y aura le terrorisme.

Après la monnaie, il faut avoir une armée fédérale car, on ne peut pas dépendre de l’étranger pour protéger  nos foyers et le président Issoufou m’a apporté également d’excellentes nouvelles. De la même manière, nous avons besoin de protéger nos côtes, et  surtout nos pêcheurs. Qu’on ne vienne pas voler notre richesse. Mais, l’élément le plus important, c’est qu’il faut que nous mettions un terme au pacte colonial, que nous transformions nos richesses sur place pour donner, sur place, du travail aux nôtres pour qu’ils ne meurent pas dans le désert ou en Méditerranée.

C’est nous qui souffrons ; c’est à nous de prendre des décisions et c’est pour ça que nous sommes venus voir les chefs d’Etat qui sont en activité, en tant qu’anciens présidents. Il faut que nous ayons de l’énergie. Il n y a pas de développement sans énergie. Là-dessus, le président du Niger est dans son domaine. Il faut une fédération pour qu’on puisse respirer. Il va mettre l’expérience qu’il a, à notre disposition, pour qu’il y ait l’énergie la moins chère possible.

Mais également il faut pouvoir circuler entre nous, mais nous nourrir aussi, puisque les trois quart de notre population sont des paysans. C’est cette concertation que nous devons mener. Ce qui se passe interpelle l’Afrique »

 

 

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