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Le triomphe de la vérité

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Trois questions à Wahabou Adam Chabi, président d’Aspac: «Nous pensons créer la concurrence en faisant venir un ou deux étrangers dans l’effectif»


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Êtes-vous satisfait du déroulement de la première partie de la phase aller de la Vitalor Ligue 1 ?

Oui. Mais au niveau des résultats, il y a deux matchs qu’on devrait gagner et sur lesquels nous avons perdu des points. C’est le match contre As Police (la lanterne rouge) où, nous avons été rattrapés au score à la dernière minute.  Le deuxième match est celui contre Dynamo d’Abomey où, l’excès de confiance de nos joueurs a fait qu’on a perdu 2-0.

Pour ce qui est de la position actuelle du club, nous la prenons comme çà. Surtout qu’on n’a pas encore fini la phase aller et que la phase retour est aussi longue. On va espérer rester dans le peloton de tête  et on verra dans le sprint finale ce que cela va donner.

Aujourd’hui 5 points séparent le leader Buffles et Aspac 3e. C’est un écart qui vous inquiète ?

Nous avons 5points de moins et 1 match de plus que Buffles actuellement. A supposer que quand on observera notre match de repos, Buffles s’impose. Cela va faire 8points d’écart. Vous voyez vous-même ce que cela fait ? Et surtout  à voir la manière de jouer de cette équipe de Parakou, il y a lieu de s’inquiéter un peu. Mais, le football étant un sport où tout peut arriver, nous n’avons à avoir trop peur.

Nous allons évoluer avec comme objectif de rester coller au peloton de tête tout en essayant de réduire l’écart pour que lors de la phase retour, on puisse travailler pour mieux nous positionner et peut-être doubler les Buffles vers la fin du championnat. Rien n’est impossible. Aspac gagne et les Buffles ne gagnent pas, vous voyez que cela peut se faire non ?

Pensez-vous avoir un effectif capable de vous faire réussir votre ambition ?

Quand on prend nos joueurs par compartiment, ils ne sont pas mauvais. Il reste que l’entraineur en fasse une équipe cohérente et pouvoir marquer des buts, parce que l’équipe ne marque pas suffisamment mais encaisse. Or, si on veut être champion, il faut marquer plus et encaisser moins. Et pour cela, je pense que nous allons peut-être essayer de renforcer un peu le bastion offensif lors du prochain mercato. Pourquoi ne pas créer la concurrence avec nos jeunes béninois en faisant venir un ou deux étrangers. Parce que, si vous ne l’avez pas remarqué, chez nous, l’effectif est 100% Béninois. A compétence égale, nous donnons priorité aux béninois. C’est l’option que nous avions faite  pour donner plus de chance aux nôtres. Maintenant, si ça ne répond pas bien, on utilisera le mercato pour trouver la perle rare.

Réalisation Anselme HOUENOUKPO

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