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Le triomphe de la vérité

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Jacques Ayadji à propos des législatives d’avril 2019: «Moele-Bénin ira seul aux élections, si aucun parti ne partage ses idéaux »


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Le tout premier numéro de l’émission sociopolitique « Cartes sur table » de la radio Océan Fm de cette année 2019 a reçu Jacques Ayadji. Président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) et, par ailleurs, directeur général des Infrastructures et des transports, ce dernier a réaffirmé l’ambition de son mouvement à aller seul aux législatives d’avril prochain si aucun parti ne partage les mêmes idéaux que Moele-Bénin. Il a aussi rassuré les populations de la réalisation effective des projets routiers engagés et contenus dans le Programme d’actions du gouvernement (Pag).

Moele-Bénin n’appartient encore à aucun bloc. C’est ce qu’a annoncé  Jacques Ayadji au cours de l’émission. « On n’a pas encore détecté un bloc qui puisse faire face au pouvoir de l’argent, qui dise la vérité et œuvre à la progression des actions du chef de l’Etat. Si demain nous trouvons un bloc qui a cet objectif, nous allons nous y associer. Mais, dans le cas contraire, Moele Bénin ira seul aux élections. Moele-Bénin veut travailler pour la patrie », a-t-il dit pour s’expliquer. « Moele Bénin », précise-t-il, va contribuer à expliquer aux populations sa vision sur les choses, dans la vérité et sans hypocrisie ». « Nous sommes sûrs d’être parmi les quatre premiers parce que nous allons agir dans la vérité ». Et pour y arriver, Jacques Ayadji a annoncé une série d’actions déjà entreprises sur le terrain par son mouvement qui est en train de quadriller le Bénin, des communes aux arrondissements et villages. « L’essentiel pour nous, c’est d’abord le message. Il faut apprendre aux populations à dire non à l’achat de conscience et oui au travail libérateur. Nous voulons apprendre aux populations à pêcher du poisson plutôt que d’attendre qu’on le leur en distribue. Moele-Bénin veut travailler à ce que les populations se mettent au travail », a-t-il dit. Selon ses explications, la mission de Moele-Bénin sur le terrain est d’inciter le Béninois à consommer ce qu’il produit et non ce qui vient de l’extérieur, à faire en sorte que toutes les couches de la société soient représentées à l’Assemblée nationale, améliorer le mode de scrutin de liste « qui ne vise qu’à escroquer les populations », et dire non à l’hypocrisie. « Nous devons faire le diagnostic des maux qui minent notre pays et pouvoir mettre en place le diagramme des solutions que nous allons utiliser pour aboutir au programme de développement du pays. Voilà pourquoi Moele-Bénin est à la recherche de chapelles politiques capables de partager ces idéaux afin qu’on travaille ensemble », a-t-il expliqué. Il a clarifié le fait que les 240 millions FCFA à mobiliser pour aller aux élections ne viendront pas de la poche de Jacques Ayadji, mais des militants. « Les gens se bousculent pour payer les 5.000 FCFA de droit d’adhésion, ainsi que les 1.000 FCFA de droit mensuel. Pour les remercier, nous allons publier les noms de ceux qui sont à jour. Si Moele-Bénin doit avoir une liste, les militants doivent mettre la main à la poche. Si 500.000 personnes sont convaincues que Moele-Bénin est la solution, nous aurons 500 millions pour les 1000F, ce qui nous permettra de nous présenter », a-t-il ajouté. Il compte sur le militantisme et la pertinence des idées de ses militants pour mobiliser cette caution et aller aux élections.

 

Procès Icc-Services

Jacques Ayadji a aussi opiné sur l’affaire Icc-Services actuellement devant la Criet. Il s’est réjoui du retour de cette affaire devant la juridiction compétente et félicité le président de la Cour pour son calme et son expertise. « Il est d’un calme que j’apprécie et je pense qu’il peut conduire le procès. Quand je suis le procès, je suis séduit. Je pense que ce procès rendu public est nécessaire », a-t-il apprécié. Jacques Ayadji a déploré les faits qui ont marqué cette « activité illégale » et que découvrent aujourd’hui les populations à travers ce procès. Il a déploré la transformation de certaines institutions de la République en un « temple de la corruption » et, aussi, des déclarations de certains ministres d’alors qui affirment ignorer l’existence de cette structure au moment où ils étaient aux affaires. « On veut savoir tout ce qui s’est passé et nous devons éviter que l’Assemblée nationale se transforme en un temple de corruption », a-t-il confié.

 

Les projets routiers du Pag

Directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji est revenu sur les projets de développement routier au Bénin. Il s’est réjoui du taux de démarrage des projets de réalisation du Pag, estimé aujourd’hui à 61%. Une avancée qui s’est faite sans « l’immixtion du chef de l’Etat par sa descente sur les chantiers, et sans l’immixtion du ministre des Transports ». Le Dgi a rassuré les populations de la concrétisation des projets routiers, notamment la remise effective du pont de Womey au cours de cette année 2019. Une infrastructure dont la gestion a suscité le mécontentement des acteurs politiques, notamment, du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Il a exhorté ces derniers à faire taire la polémique au regard des nombreux travaux routiers déjà lancés sous leur mandature, et qui sont restés sans suite. Pour finir, Jacques Ayadji a déclaré mettre la pression sur les entreprises chargées de réaliser les infrastructures routières afin que les projets soient exécutés avec célérité.

Rastel DAN

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