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Le triomphe de la vérité

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Congrès conjoint de l’Apanf et de la Sobeped « Nous nous réunissons pour sortir des recommandations à implémenter dans chaque pays »


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Le 8ème  Congrès de l’Association des pédiatres d’Afrique noire francophone (Apanf) et le 4ème  Congrès de la Société béninoise de pédiatrie (Sobeped) se tiennent du 27 au 30 novembre prochains  à Cotonou. Dr Kakpossi Adelou, le président de la Société béninoise de pédiatrie et président du comité d’organisation du congrès conjoint   en dit plus sur ce congrès conjoint placé sous le thème « Soins à l’enfant africain dans la perspective des objectifs du développement durable ».

L’Evénement Précis : Pourquoi  un congrès conjoint ?

Dr Kakpossi Adelou : La Société béninoise de pédiatrie organise ses congrès tous les trois ans. En 2015, nous avons organisé notre troisième congrès et le quatrième doit se tenir cette année. L’Association des pédiatres d’Afrique noire francophone également organise ses congrès chaque troisans et le Bénin a été choisi pour abriter le 8e prévu cette année. C’est ce qui explique cette organisation conjointe. Les congrès se tiennent toujours pour faire le point, parce que chaque pays avance à  son rythme, mais il faut pourvoir faire les échanges de tout ce que nous faisons comme progrès afin de dispenser les soins au même niveau, d’être au même niveau d’information par rapport aux nouveautés et aux perspectives à venir. C’est dans ce cadre que nous nous réunissons à Cotonou du 27 au 30 novembre pour remuer nos méninges et sortir avec des recommandations précises à implémenter dans chaque pays.

 

De quoi sera-t-il question au cours de ces assises ?

Il s’agira de débattre des thématiques sur la périnatalogie, l’infectiologie pédiatrique, la santé de l’adolescent, et d’en sortir des recommandations applicablesqu’on peut implémenter dans chaque pays pour améliorer les prestations de soins dispensés aux enfants.Les 26 et 27 novembre,sont prévus des ateliers de formation sur l’assistance au bébé à la naissance, ce qu’on appelle ‘’Helping Babies Breathe’’. On parlera aussi de l’élevage du prématuré, des exercices d’assistance respiratoire, de la néphrologie pédiatrique, c’est-à-dire les affections du rein chez les enfants. L’ouverture du congrès aura lieu mardi soir, demain soir donc, au Palais de lagratitude à Abomey-Calavi. Nous entrerons dans le vif du sujet mercredi, jeudi et vendredi.

Que se passera-t-il concrètement au cours de ces trois jours ?

Mercredi on discutera uniquement de la périnatalogie. La périnatalogie c’est l’affection des enfants de moins d’un mois. On va discuter de la thématique au cours d’une table-ronde et en plénière, et faire le point de tout ce qu’il y a de nouveau et de ce qu’on peut espérer par rapport au futur des soins à administrer au nouveau-né. Jeudi, nous parlerons uniquement de l’infectiologie pédiatrique, c’est-à-dire la résistance aux antibiotiques. Il y aura une grande plénière le matin. Ensuite nous passeronsà la table-ronde pour discuter des expériences-pays par rapport aux résistances aux antibiotiques. Aujourd’hui, ça devient un véritable problème et il est bon que nous puissions faire le point avec les différents conférenciers qui viennent de partout, du Canada, de France, d’Italie, de tous les pays francophones d’Afrique, et les éminents professeurs du Bénin. Le vendredi 30 novembre, nous allons parler des adolescents. L’adolescence est une période charnière très difficile à gérer par les parents. De même, les soins à administrer aux adolescents ne sont pas aussi faciles qu’on le pense. Nous allons pouvoir discuter sur comment prendre les adolescents en charge pour amoindrir les heurts dont ils sont souvent l’objet quand ils viennent en consultation.

Avez-vous un message ?

Je voudrais inviter infirmiers, sages-femmes, médecins généralistes, pédiatres. Le gouvernement a pris la chose au sérieux et nous a déjà donné son aval et son appui. Le ministère de la Santé nous accompagne fortement et j’ai la certitude que les différents directeurs départementaux feront les efforts nécessaires pour libérer les médecins à tous les niveaux, les agents de santé pour qu’ils puissent venir apprendre ou améliorer ce qu’ils ont appris afin de le réajuster aux nouveautés qu’il y a actuellement.

Réalisé par Flore S. NOBIME

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