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Le triomphe de la vérité

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Constitution de deux grands blocs politiques autour de Talon: Plusieurs partis politiques signent déjà leur disparition et se plient aux nouvelles exigences


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Les choses sont allées très vites depuis quelques semaines et particulièrement le weekend dernier quant à  la formation des deux blocs de la majorité présidentielle. Si du côté du Bloc progressiste les adhésions et fusions sont presque bouclées, les partis adhérant au bloc de la Dynamique républicaine continuent de rencontrer leurs bases pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette fusion. Dans le camp de la Dynamique unitaire qui se fusionne avec le Prd, le Rnd  et  tout se précise de plus en plus. En témoignent les différentes sorties du weekend dernier où l’alliance de parti Amana de l’honorable BakoArifari, le Dur Barca de Rachidi Gbadamassi, l’Ufer de l’honorable André Okounlola, le Rund de l’honorable Jean Michel Abimbola, l’alliance ABT de Bio Tchané, le Prd de Me Adrien Houngbédji et autres ont tenus leurs congrès simultanément  pour affirmer l’abandon de leurs attributs au profit du nouveau parti en construction.  Dans cette vague de meetings politiques se lisent  les mots adhésion, fusion et surtout abandon des attributs, tels que l’exigent les dispositions de la charte des partis et du code électoral. Ainsi, dans une communication présentée aux militants de l’Alliance ABT réunis à la salle des fêtes du lycée Mathieu Bouké de Parakou ce dimanche 28 octobre 2018, l’ancien député à l’Assemblée Nationale, Honorable Séïbou Assan a rappelé les exigences liées à cette fusion. Il s’agit, entre autres, des six mois accordés par la charte des partis politique aux formations politiques existantes pour justifier sur dossier au moins 15 personnes fondatrices du parti par commune, la dissolution des anciens partis en vue de laisser le choix à ses membres, d’adhérer librement et individuellement au nouveau parti. Ainsi, au sein du bloc devant constituer la Dynamique républicaine, il est exigé que les formations politiques désirant la fusion  renoncent  pour une période de dix ans à l’usage de leurs attributs. L’accomplissement de ces formalités suppose donc, qu’au préalable, chacun des partis ait pris la résolution de transférer ses attributs au nouveau parti et de cesser d’exister juridiquement, a indiqué clairement l’honorable Séibou Assan. Cette façon d’échanger avec la base et de recueillir l’avis des militants est un exercice auquel la plupart des partis se sont conformé, au grand bonheur de la mouvance présidentielle. Cela a permis aux militants, de prendre les décisions qui s’imposent pour la poursuite du processus de fusion déjà engagé avec les autres formations politiques. Il est à constater la démarche de sincérité dont ont fait preuve les  responsables de partis en fusion. Car, les conditions nécessaires à la fusion,  sus énumérées, sont  contenues dans la charte des partis politiques et sont renforcées par le code électoral qui exige qu’à l’issue des élections législatives, il faut au moins 10% de l’électorat national avant de prendre part à la répartition des sièges. Toutes choses qui montrent l’allure et l’importance de la réforme du système partisan qui reste aujourd’hui une obligation pour le renforcement de la  démocratie béninoise.

Yannick SOMALON

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