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Le triomphe de la vérité

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Affaire trafic de trophées d’éléphants à Akpakpa: La police saisit une pointe d’ivoire et interpelle d’autres trafiquants


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Nouvelle prouesse enregistrée dans la lutte contre le trafic d’ivoires au Bénin. Dans le dossier d’arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoires dans la ville de Cotonou à Akpakpa, le mercredi 26 septembre 2018 avec 14 kg d’ivoires, deux autres ont été appréhendés. En effet, suite à l’interpellation du premier présumé trafiquant, les agents de la Police Judiciaire n’ont pas dormi sur leurs lauriers. Les investigations menées les jours suivants, avec la collaboration de la Police Républicaine et l’appui technique de AALF-Bénin, ont permis d’interpeler, dans un premier temps, une deuxième personne complice du dossier à Sèmè Kraké puis un troisième présumé trafiquant avec une pointe pesant 1,69 kg à Porto-Novo. Ce dernier étant pris en détention et circulation avec de trophées d’éléphants, tombe sous le coup de la loi. Car, l’article 153 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin, sanctionne d’une amende de 100 000 à 500 000F et/ou d’un emprisonnement de 3 mois à 3 ans, quiconque détient des animaux sauvages sans le permis requis, et fait circuler des trophées ou des dépouilles sans certificat d’origine.

Le premier présumé trafiquant qui a été pris en flagrant délit de commercialisation d’ivoires d’éléphants risque une peine de 300 000 à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 selon l’article 154 de la loi citée plus tôt. Il faut rappeler que l’article 166 de la même loi punit les complices comme les auteurs principaux et les condamne solidairement aux amendes, frais dommages-intérêts et restitutions. L’arrestation de ces deux présumés trafiquants impliqués dans la commercialisation de produits illicites à Akpakpa, est intervenue peu avant l’interpellation des trafiquants de 183 kg d’ivoires toujours dans la ville de Cotonou. Même si ces ivoires proviennent d’autres pays de la sous-région, c’est un signal fort pour que le Bénin sécurise davantage ses réserves de faune.   On ne le dira jamais assez, l’éléphant comme d’autres espèces fauniques, est intégralement protégé au Bénin par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004. D’autres règlementations protègent cette espèce au plan international. On peut citer par exemple la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Au regard de ces dispositions, ces présumés trafiquants déjà privés de liberté seront devant le juge qui décidera de leur sort. Ces arrestations prouvent que le gouvernement de la rupture est toujours déterminé à décourager les trafiquants de faune au Bénin et promouvoir un tourisme responsable et solidaire, gage d’un développement durable au Bénin.

Pierrette DÉGBO (Stag)

 

 

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