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Le triomphe de la vérité

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Le procureur spécial Gilbert Togbonon à propos de calomnies portées contre la Criet « Si l’on a des griefs contre la loi, il faut retourner au parlement pour son amélioration »


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Gilbert Ulrich Togbonon

Au lendemain des critiques qui font rage sur l’institution, le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Gilbert Togbonon est monté au créneau pour apporter quelques clarifications. A travers une interview accordée au quotidien du service public, ‘’La Nation’’  l’homme de droit balaie d’un revers de main tout ce qui se dit de la Criet et aborde les retombées positives que ressent le Bénin à travers la création de cette Cour. Il invite ceux qui ont des griefs contre la loi à saisir le parlement pour son amélioration.

La création et les obligations de la Criet répondent à la loi 2018-13 du 2 juillet 2018 modifiant et complétant la loi n° 2001-37 du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin et création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Pour le procureur spécial de la Criet Gilbert Togbonon, les magistrats à la Criet ne font que s’approprier de la loi et procéder à sa mise en œuvre. « C’est tout notre job ! Les attributions de la Criet sont contenues dans la loi qui a été votée par l’Assemblée nationale », explique-t-il. Le procureur Gilbert Togbonon ajoute avoir eu comme première préoccupation, au lendemain de son installation, de cerner les attributions du parquet spécial de la Criet. Cette étape a été  suivie selon ses propos, de la publication d’un manuel de procédure qui renseigne sur le mode de fonctionnement du parquet, les attributions du procureur spécial ainsi que sur la nature de ses partenaires dans l’exécution de sa tâche. « Quand vous prenez ce manuel, vous pourrez comprendre ce que nous faisons et avec qui nous le faisons, … j’ai sorti ce manuel de procédure pour énoncer ce que je dois faire », ajoute le procureur spécial de la Criet, Gilbert Togbonon. Ce mode de fonctionnement a  permis à la Criet d’être à sa cinquième audience afin de redonner une autre image au Bénin dans la lutte contre le trafic de drogue et le blanchiment d’argent. « Il faut faire remarquer que le Bénin, avant l’avènement de la Criet, était sur une plaque rouge en matière de lutte contre le trafic de drogue. Il a suffi de deux audiences à la Criet pour qu’aujourd’hui, le Bénin change de statut. Le Bénin n’est plus une plaque tournante de la drogue. C’est déjà une fierté », se réjouit Gilbert Togbonon.

Selon son développement, « la destination Bénin pour la drogue est devenue un risque ». Ce résultat est dû au travail de fond qui se fait entre la Criet et plusieurs structures dont, l’Anlc, l’Artmp, le Centif, la société civile, en vue de décourager les crimes économiques, le trafic de drogue et le terrorisme. Le procureur spécial Gilbert Togbonon convie enfin les détracteurs à lire la loi et ne pas faire une « lecture parcellaire » de ses articles, car cela leur permettra de mieux appréhender les compétences de la Criet et son fonctionnement. « Il faut lire les textes et mieux comprendre afin d’éclairer les citoyens. Le législateur a tout prévu », a-t-il martelé avant d’émettre des réserves. « Maintenant, si l’on a des griefs contre la loi, il faut retourner à l’Assemblée nationale pour demander son amélioration et non s’attaquer aux magistrats qui ne font que leur travail », recommande-t-il.

Rastel DAN

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