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Le triomphe de la vérité

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Hommage à Donatien Gbaguidi: Vas et dors en paix !


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Poème : Vas et dors en paix !

Il est arrivé le jour des grandes lamentations, le jour sans levain
Où nos appels insistants, nos cris désolés résonnent en vain
La parole chrétienne nous l’a dit : nul ne sait le jour ni l’heure
Et quand survient le départ, nos cœurs sont embrasés par la douleur.

Pour la créature humaine, voguer vers le paradis est une noble aspiration
Philosophe ou athée, musulman ou chrétien, on y voit une céleste onction.
En vérité, je vous le dis, moi aussi je rêve de siéger là-bas parmi les anges
Car, m’a-t-on dit, matin ou soir, au père céleste l’on y offre des louanges.

Parmi tes amis, l’on te faisait porter volontiers la casquette de sage
Mais, en te dérobant à cette place, tu es parti dans la fleur de l’âge.
Pourtant à cette vie qui nous offre tant de larmes, tu n’as jamais été rebelle
Tu n’as eu ici que le souci d’être humain et de faire apprécier ta plume si belle.

A chacun, la nature offre de grands talents et un particulier destin
On peut en savourer l’éclat mais nul ne sait quand elle les éteint.
Et quand si jeune, l’on doit partir loin vers le dortoir des dieux
Bien trop souvent, l’on sème dans les cœurs des mélodies d’adieu.

Désormais, en nos cœurs labourés par les larmes, ce grand vide
Mais, notre ultime consolation est de te savoir près d’Abraham et David
Oui, nous le savons, tu trouveras une place au banquet du Paradis
Car, dans le livre de vie, ton nom n’est point inscrit parmi les maudits.
Et quiconque a été ici-bas un fidèle disciple de l’humilité et de la simplicité
La bible nous le dit, au jugement dernier, il est candidat à l’éternité.
Désormais endormi dans le silence du ciel et loin de nos humaines misères
Tu reposes parmi les feuilles qui dansent, l’âme remplie des grâces du rosaire.

Pour toi qui franchit les frontières humaines pour le pays des merveilles
Envers le ciel nos prières : Que sur tes enfants si innocents, tu veilles.
Et pour toujours, nos mémoires résisteront aux assauts foudroyants du temps
Pour faire de ton souvenir une joie plus grande que les caresses du printemps.

DJC, 2018
Cotonou, 28 août 2018

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