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Les résultats de l’examen du Bepc, session de juillet 2018, sont tombés dans la journée d’hier, jeudi 2 août 2018. Les départements du Littoral, de l’Atlantique et du Zou viennent en tête respectivement avec 40,36%, 34,26% et 28,48% de réussite. Le taux d’admissibilité de cette année est relativement faible par rapport à celui de l’année écoulée qui était de 50, 56%. Une soustraction permet de constater que le taux d’échec de 2018 est près de 72% contre 49,44% en 2017 et 84% en 2016. Après la délibération, le Directeur des examens et concours du ministère des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle (Dec), Roger Koudouadinou, a laissé entendre sur une radio de la place que la grève qui a vu les élèves suspendre leur scolarité, est la cause principale de cet échec massif. «Quand la grève a pris fin et les cours ont repris, nous avons pu observer qu’un grand nombre de candidats n’ont pas cru reprendre les classes et se sont juste contentés de venir en salle de composition pour prendre part à l’examen », a-t-il regretté tout en soulignant que «ces élèves ont donc raté beaucoup de cours et n’étaient pas du coup à jour dans les connaissances avant de prendre part aux compositions». Le Dec a également mis l’accent sur d’autres aspects tels que le relâchement des parents dans l’encadrement des enfants et le niveau approximatif de certains enseignants dans quelques départements.

Lire un extrait de sa déclaration

«Nous avons traversé une année particulièrement mouvementée, pour ainsi dire. Cela a généré des phénomènes particuliers. Dans beaucoup de départements, les candidats, à un moment donné, du fait de la grève, ont suspendu leur scolarité. D’autres sont allés en aventure, d’autres encore sont allés hors du pays. Quand la grève a pris fin et que les cours ont repris, nous avons pu observer qu’un grand nombre de candidats n’ont pas cru reprendre les classes et se sont juste contentés de venir en salle de composition pour prendre part à l’examen. Ils ont donc raté beaucoup de cours et n’étaient pas du coup à jour dans les connaissances avant de prendre part aux compositions… Il y a eu aussi un relâchement d’encadrement de la part des parents. Mais également il a été noté que le profil des enseignants pour ce qui est de certaines matières pose problème dans certains départements.»

Anselme HOUENOUKPO