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Le triomphe de la vérité

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Trois questions à Mohamed ABOUBAKARI, Promoteur du tournoi AM Tennis Open: «Si nous voulons que nos joueurs soient meilleurs, il faut régulièrement les opposer aux meilleurs d’autres pays»


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L’Evénement Précis: Vous êtes le promoteur du tournoi AM Tennis open qui a pris fin le dimanche 1er juillet dernier. Quel bilan faites-vous à l’issue de ce tournoi ?

Mohamed ABOUBAKARI: Je dirai tout est bien qui finit bien. L’organisation a été un parcours de combattant. Il faut faire la programmation. Il fallait aussi attendre les joueurs béninois qui étaient allés pour la coupe Davis, qui malheureusement ont raté de peu la montée du Bénin au groupe 2. Il fallait qu’ils reviennent et rattraper ce tournoi. Ce qui a été le cas. Ils sont venus et ils ont rehaussé le niveau du tournoi de l’expérience qu’ils ont acquis au cours de cette coupe Davis. Il faut dire que l’organisation a été plus complexe dans la mesure les quatre premières éditions ont connu seulement la catégorie senior homme mais la cinquième a vu l’extension du tournoi aux seniors dames, aux deuxièmes séries hommes et au double messieurs.

 

Quelles sont grandes leçons que peut tirer de cette édition?

Le déroulement du tournoi nous a fait faire des remarques. La première, c’est qu’il faut qu’on l’ouvre d’avantage à l’international. Lors de la première édition nous avons eu un tournoi international remporté par le jeune togolais GBADOE. Les trois éditions qui ont suivi, on a eu un tournoi au niveau national et on a vu le niveau qui était nettement moins que ce qui s’est passé cette année. En effet, nous avons eu la présence des joueurs d’autres pays. Cette année par exemple le tournoi a été remporté par des ivoiriens aussi bien du côté des hommes que chez les dames. Ce qui montre que si nous voulons que nos joueurs soient au pas vis à vis du niveau international, il faut qu’ils se frottent régulièrement avec les internationaux. Et c’est en cela que je salue la vision de l’ONG Play yourgame qui veut qu’on donne de la compétition à nos jeunes joueurs à travers l’organisation de ces genres de tournoi. Il faut donc que cette ONG soit accompagnée dans cette vision. Parlant de compétition aux jeunes, il faut dire que nous avons vu notre jeune, le chouchou du public qui est en train de monter, Arnaud Sewanou, perdre encore en finale. Moi je trouve qu’il n’a pas perdu, plutôt, il a gagné en expérience. Je crois qu’il fera mouche pour sa prochaine finale. En résumé, il faut l’ouverture à l’international, donner de la compétition aux jeunes, et la confirmation de notre chouchou qui vient de jouer sa troisième finale d’affilée.

 

Promoteur du tournoi, vous êtes aussi Vice-Président de la fédération de tennis. Comment ça évolue ?

Tout se passe pour le mieux. Le Comité Exécutif de la Fédération Béninoise de Tennis, dirigé par Jean Claude TALON, a un programme ambitieux fait de compétition qu’il organise régulièrement. Mais nous allons travailler à avancer dans les autres axes de notre programme d’activités notamment la formation des joueurs, des coaches et des arbitres. Nous travaillerons également sur la construction, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures, toutes choses indispensables à la démocratisation de notre sport. Nous ferons tout pour que le tennis béninois se mette au pas au niveau international. D’ailleurs notre équipe vient d’arriver de la coupe Davis où elle est passée de peu à côté de la montée dans le groupe 2. Bref, tout se passe bien et je peux vous assurer que peu à peu, le tennis béninois retrouvera ses lettres de noblesse.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

 

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