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Le triomphe de la vérité

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Spécialisation dans la presse béninoise: Initiative’12 relève les forces et faiblesses des réseaux de journalistes


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Quelques participants en photo de famille avec les autorités

Les journalistes de la presse écrite comme audiovisuelle ont pris part le samedi 2 juin dernier à une causerie sur les Forces et faiblesses des réseaux spécialisés dans la presse béninoise. Cet entretien animé par les journalistes Claire-Stéphane Sacramento et Gérard Guèdègbé, à la maison de la société civile, entre dans le cadre de la 5ème rencontre formative organisée par le groupe des professionnels des médias, Initiative’12.

Faire la présentation du réseau de journalistes et sensibiliser les hommes des médias à se spécialiser et à intégrer lesdits réseaux. C’est l’objectif  de cet entretien initié par le groupe Initiative’12 qui, depuis 2013, œuvre pour la professionnalisation du métier de journaliste au Bénin. Gérard Guèdègbé, spécialiste des questions de l’Education et consultant Médias,  trouve une grande utilité dans la nécessité pour les journalistes de se constituer en réseau. « Se constituer en réseau est essentiel, utile pour se perfectionner. La question des groupes fédère les énergies. Mais aujourd’hui, les réseaux doivent être des groupes de travail et non des groupes difficiles à gérer », explique-t-il en relevant les insuffisances liées à la gestion des réseaux.  Pour lui, un réseau de journalistes est constitué d’hommes et de femmes capables de se focaliser sur un sujet précis et faire en sorte que le sujet devienne notre expertise. Ceci, afin de répondre efficacement à son mandat qui est de donner l’information juste et vraie. « Il doit informer sur quelque chose de nouveau à sa culture et son vécu de tous les jours », ajoute-t-il avant de souhaiter que les réseaux puissent mutualiser leurs moyens et obtenir des partenariats. D’autres atouts de la spécialisation en journalisme ont été développés par la spécialiste en santé et environnement, Claire-Stéphane Sacramento. « Le journaliste spécialisé doit aimer fouiller, approfondir pour trouver les vraies informations. Il se distingue des journalistes généralistes par son besoin de connaître plus que ce qui était dit », avance-t-elle. Claire-Stéphane Sacramento explique aussi que les contraintes du milieu ne devraient pas constituer un frein à l’ambition du journaliste. Elle souhaite que les réseaux de journalistes puissent se fédérer, avoir des motivations plus profondes, fondées et communes pour donner plus d’impacts à l’information. La thématique retenue pour cette 5ème rencontre de l’année a connu l’assentiment de bien de personnalités telles que Guy-Constant Ehoumi, président de l’Observatoire de déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem), Brigitte Massou Tchibozo, représentant la Direction générale des médias, et le président de l’Union des professionnels des médias (Upmb), Franck Kpochémè. Pour le président de l’Odem et spécialiste des questions économiques, la thématique semble incontournable  par rapport à la dynamique de la profession du journaliste. Aujourd’hui, le journaliste doit travailler pour ennoblir cette profession. Et pour cela, il devra se spécialiser. Pour lui, aborder les forces et faiblesses d’un réseau permet de renforcer les capacités des agents de ce réseau et les rendre incontournables lors du débat des questions. Mais l’une des faiblesses que retient le président de l’Odem et qui devra constituer un défi à relever est lié au refus des journalistes à intégrer un réseau. La spécialisation des journalistes est aussi un souci pour la DGDM. Brigitte Massou Tchibozo a ainsi évoqué le projet de la DGDM, Professionnalisation par la spécialisation, qui sera bientôt exécuté dans le but d’atteindre cet objectif.

Rastel DAN

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