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Le Fonds de Développement de la Formation Continue et de l’Apprentissage (FODEFCA) est en proie à des difficultés incessantes auxquelles s’ajoutent certaines pratiques internes davantage décriées. Alors que plusieurs faits et actes dénoncés depuis des années par des médias, sont restés sans suite favorable, de nouvelles décisions et mesures irrégulières s’opèrent au nez et à la barbe des autorités de tutelle. Les derniers faits en date concernent des mutations effectuées au sein de l’institution au niveau de plusieurs postes de responsabilité et qui susciteraient des grognes et des remous au sein du personnel. Selon des sources internes, elles seraient faites avec une telle précipitation qui semble avoir d’autres motifs cachés que celui du redéploiement admis dans toute administration pour la rendre plus dynamique et plus performante. Pire, selon les mêmes sources, cette décision administrative, n’aurait pas requis l’autorisation de la ministre de tutelle, à savoir celle en charge du travail et de la fonction publique, Mathys Adidjatou. Les agents et responsables concernés ont été affectés dans des structures délocalisées à l’intérieur du pays par le secrétariat exécutif parce qu’ils seraient devenus des « éléments gênants et indiscrets » au niveau central. C’est avec amertume et dans une confusion totale que ces derniers auraient reçu lesdites affectations qui les obligeront en moins de 72 heures ou 96 heures à procéder à des déménagements inattendus pour rejoindre leurs nouveaux postes. Les incompréhensions sont si grandes actuellement au FODEFCA, lorsqu’il s’est révélé que dans le même temps, des promotions à double sens se sont opérées en un temps record. C’est ainsi que des cadres d’un niveau supérieur se sont retrouvés à des postes de responsabilités moindres, pendant que d’autres moins méritants ont connu une ascension extraordinaire. Le cas de la dame A.S, saute à l’œil, puisqu’elle aurait connu trois promotions en moins d’un an. Ces genres de pratiques que dénoncent depuis plusieurs mois des voix internes comme externes à FODEFCA prennent des allures assez inquiétantes. Le cas des membres du comité de gestion qui fait office du conseil d’administration dont les décisions et actes sont davantage décriés à l’interne fend l’œil en ceci que leur mandat est expiré depuis plus d’un an déjà alors qu’ils sont toujours en poste. C’est le plus haut niveau d’irrégularité et d’illégalité qui donne à réfléchir aujourd’hui sur le sort réservé finalement au FODEFCA. Les différents et successifs rapports d’audits en sont par ailleurs, des moyens édifiants de répression pour redorer le blason de cette importante structure de formation professionnelle dont le soutien traditionnel des bailleurs de fonds commence à faire défaut. Hélas, rien n’y fit encore à ce jour.
Emmanuel GBETO
