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Le triomphe de la vérité

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N’djah: Raïssa Gbédji révèle les couleurs de sa ligne musicale


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Raïssa Gbédji

Absente depuis près de 4 ans de l’actualité musicale, Raïssa Gbédji effectue son retour sur scène, qui marque le début de sa carrière solo dont elle a dévoilé la ligne, vendredi dernier. C’était à la présentation de son maxi single «N’djah», un avant-goût de l’album en préparation.

Raïssa Gbédji renoue avec la scène musicale. Après quatre ans environ de silence, elle a repris contact avec le public, vendredi 11 mai 2018, à la faveur d’un concert au Bénin royal hôtel de Cotonou, où elle a présenté son maxi single intitulé «N’djah». Occasion pour elle d’exposer ce qu’elle est devenue sur le plan de la musique, et dans quel registre musical elle embarque le public. Au bout de six morceaux qu’elle exécute, ce 11 mai où l’on célèbre la légende du reggae, Robert Nesta Marley alias Bob Marley, on est très bien situé sur son choix. En musique, la journaliste-chanteuse a choisi un angle jazzique. Et ce, avec pour particularité de satisfaire à la fois les amateurs de jazz, et ceux de musique traditionnelle du Bénin. Elle parle de « jazz fusion ».
…font danser déjà les Béninois
Tout Béninois peut facilement s’y identifier, qu’il soit passionné ou néophyte de jazz. A chacun de saisir son bout dans cette musique signée Raïssa. Dans ses titres, le fan du jazz est servi, surtout dans les notes des claviers de Didier, les cordes de Daniel et de Placide, et le souffle de Magloire dans le vent… Dans la résonnance douce des cordes vocales de la chanteuse, la couleur jazz est aussi bien présente. L’amoureux de la musique traditionnelle quant à lui, est très tôt captivé par le fond rythmique assuré par le batteur et le percussionniste bien connus en la matière, Borna et Shéyi. Ce vendredi soir, Raïssa a surtout servi le résultat de la fusion qu’elle a faite entre sa passion du jazz et ses nouvelles amours avec le Gbon, le Panouhoun et le Zinli. Et sur le pont qui est créé, elle chante en fon, hommage aux gentils pères, le phénomène de vidomègon, la patience, la gratitude, etc. Ce n’est que le début, puisqu’au contact de la musique béninoise désormais, elle décèle beaucoup de couleurs jazziques qu’elle veut partager. « C’est vrai, j’ai beaucoup écouté et chanté du jazz et je n’avais pas facilement accès à la musique traditionnelle, mais avec mes collaborations aux côtés de quelques artistes béninois, j’ai pu aller à cet apprentissage. J’ai donc écouté davantage de musique traditionnelle. Le constat est que plus j’écoute de musique traditionnelle béninoise, plus je me rends compte que notre musique est vraiment du jazz. Ce qui prouve que nos ancêtres, bien que partis, ont quand même gardé une part d’eux-mêmes. Ils n’ont peut-être pas eu les instruments sur eux, mais le rythme était là ; la respiration est restée. Je pense que c’est un bon héritage que nous pouvons revendiquer et valoriser. », nous confie l’artiste. Elle promet revenir très bientôt avec l’album au complet. «Les musiciens étant disponibles, nous allons très vite avancer dans le travail pour que l’album puisse arriver, cette année ». En tout cas, le public qui a bien accueilli N’djah, ce vendredi, est visiblement impatient d’avoir l’œuvre en entier, pour découvrir davantage Raïssa sur sa nouvelle page.

 

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