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Le triomphe de la vérité

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Affaires «Faux médicaments », « CNSS/BIBE » et « Quittances falsifiées SONEB »: Les procès Atao et Mètongnon reportés, Babalola risque 5 ans de prison


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Atao hinnouho

Initialement prévue pour ce mardi 08 mai 2018, la comparution du député Atao Mohamed Hinnouho devant le Tribunal de première instance de Cotonou a été reportée au 12 juin prochain, selon des sources judiciaires. Cette comparution manquée serait due à son absence, car le député s’est fait représenter par ses avocats qui se sont munis d’un certificat d’hospitalisation. Le député de la 15ème circonscription électorale, Atao Mohamed Hinnouho, se retrouve, depuis peu, dans une gigantesque affaire qui le coince de tous les côtés. Après s’être présenté lui-même au juge d’instruction, le vendredi 27 avril dernier et son hospitalisation au Cnhu, à la suite des coups de poings que lui auraient portés des agents de police, le député a été mis à nouveau sous mandat de dépôt malgré la décision du juge des libertés, le 27 avril 2018 qui lui accordait une liberté provisoire, attendant la levée de son immunité parlementaire. Selon les explications du garde des sceaux, ministre de la justice, Joseph Djogbénou, sur la chaîne privée, Frisson Radio, «il n’y a pas de nouvelle affaire impliquant le député Atao Hinnouho ». Toutefois, poursuit-il, « il y a le trafic que vous avez observé et vous imaginez bien que les produits qui sont supposés entrer sur le territoire béninois l’ont été sans que le cordon douanier n’ait pu retracer leur entrée. Evidemment, la direction des douanes a émis une plainte après avoir constaté que d’importantes sommes ont dû échapper au trésor national. Cette procédure a été également ouverte, de flagrant délit », a affirmé le ministre de la justice Joseph, Djogbénou qui ajoute : « donc effectivement, il a été placé en garde à vue à l’hôpital et l’enquête a eu lieu, le Procureur de la République l’a placé sous mandat de dépôt et a fait enrôler cette procédure sur la base de la plainte de la direction des douanes devant le juge des flagrants délits», a éclairé Joseph Djogbénou qui poursuit « Il n’est pas placé sous mandat de dépôt en vertu de la procédure d’instruction, bien entendu, si le mandat d’arrêt avait été exécuté, le juge d’instruction eut constaté que c’est un député et d’ailleurs , le Procureur général a introduit une demande de levée d’immunité parlementaire à l’Assemblée qui, sans doute, sera examinée. C’est sur la plainte de la douane et dans le cas de la procédure de flagrance que l’intéressé est placé sous mandat de dépôt et que c’est conformément à la constitution, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée Nationale et conformément au code de procédure pénale ». Des déclarations qui prennent à contre-pied les avocats du député Atao Hinnouho. Face à la presse, ce lundi 7 mai, ils pensent que la procédure engagée contre leur client est illégale et qu’aucun fait de flagrant délit n’est noté dans les charges notifiées jusque-là par le ministère public.

Laurent Mètongnon et co-accusés fixés sur leur sort, le 29 mai

L’audience de Laurent Mètongnon et ses co-accusés dans l’affaire de « placements hasardeux » des fonds de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) auprès de la Banque internationale du Bénin (BIBE) s’est poursuivie, hier au Tribunal de première instance de Cotonou. Mais elle a été écourtée à nouveau et reportée sur la demande de la défense et est fixée au 29 mai prochain. Selon des sources judiciaires, cette nouvelle date sera sans doute la dernière pour connaître le verdict de la justice dans ce grand dossier qui a suscité de vives polémiques, il y a quelques mois.
Accusé d’avoir perçu des rétros-commissions à travers des « placements hasardeux » à la BIBE d’un montant de 75 milliards de FCFA, Laurent Mètongnon, alors président du Conseil d’administration de la CNSS au moment des faits, selon un haut responsable du parquet de Cotonou, risque cinq (05) à dix (10) ans de prison et une amende qui pourrait aller au-delà d’un million (1.000.000) de francs CFA, conformément aux dispositions de l’article 40 alinéa 1 et 53 de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin. De leur côté, les avocats de Laurent Mètongnon continuent de réfuter tous les faits rebrochés à leur client et soutiennent plutôt la « thèse d’acharnement politique contre un opposant » par le régime de la « Rupture ».

Christian Tchanou et Yannick SOMALON

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