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Le triomphe de la vérité

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Médias: Brice Ogoubiyi soucieux des conditions de vie des journalistes béninois


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Le présidium lors de la rencontre

Le Rédacteur en chef du quotidien « Nouvelle Expression », Brice Ogoubiyi, joint par certains aînés de l’Amicale des retraités de la presse béninoise ont porté des réflexions sur l’amélioration des conditions de vie des professionnels des médias. C’était le jeudi 3 mai dernier au Codiam, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de presse.

Tout a commencé par une célébration eucharistique dite par le père Crépin Magloire Acakpovi, directeur de la publication du journal confessionnel « La Croix ». Au cours de ce moment intense de prières pour le repos de l’âme des journalistes disparus, le père célébrant a insisté sur le rôle qui doit être celui du journaliste. Selon ses dires, le journaliste qu’il soit croyant ou non, catholique, musulman, protestant, animiste, doit être le témoin et le couloir de transmission de l’information vraie dans un but constructif pour la société. « La trame commune de notre engagement, c’est la vérité, la vérité des faits », a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il faut avoir le sens de responsabilité sociale pour y arriver. Au terme de cette célébration, le rédacteur en chef du quotidien « Nouvelle Expression », Brice Ogoubiyi, s’est prononcé sur le thème retenu pour cette édition de la Journée mondiale de liberté de presse, « Médias, Justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir ». Une thématique qui, explique-t-il, interpelle davantage sur la place et le rôle joué par les médias dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. « C’est fort de cela que cette journée apparaît donc comme une journée de réflexion-méditation et de remise en cause quant à l’exercice de la profession, ajoute-t-il. Il n’a pas manqué de mots pour apprécier le dernier classement de Reporters sans frontières sur le Bénin. Pour lui, c’est un classement sans appel qui marque la régression de 6 points comparativement à l’année dernière. « Quoique ce rapport soit controversé, nous n’allons pas occulter les problèmes spécifiques liés à l’exercice de la profession dans notre pays. L’un de ces problèmes reste l’amélioration des conditions de travail et de vie de chaque professionnel des médias », a soulevé Brice Ogoubiyi. Cette question soulevée s’est invitée dans les différentes communications animées par les aînés de la corporation. Les communications ont porté sur deux thèmatiques à savoir, « 03 mai, des origines à nos jours » animé par Léon Brathier et « la question de l’éthique et de la déontologie dans les médias » par Noël Allagbada. Ces échanges entre l’ancienne et la nouvelle génération ont permis aux uns et aux autres de se rendre à l’évidence que la menace qui plane sur la vie des médias est économique. D’où l’importance de revisiter la Déclaration de Windhoek sur la presse et le code de l’information et de la communication.

Rastel DAN

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