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Le triomphe de la vérité

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Encadrement technique des Ecureuils A: Déjà deux mois d’attente, Tchomogo irremplaçable ?


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Le sélectionneur des Ecureuils, Oumar Tchomogo/Ph:DR

La famille du football béninois attend de connaître le nouveau sélectionneur des Écureuils. En effet, deux mois déjà que le ministère en charge des sports a cessé sa collaboration avec l’ancien capitaine des Écureuils, Oumar Tchomogo, comme sélectionneur. Ce qui a conduit à la non prolongation à la tête de l’encadrement technique, de la sélection nationale. Et depuis, c’est le calme plat. Le successeur d’Oumar Tchomogo tarde à être désigné, même si, au lendemain de l’annonce de cessation du contrat avec le natif de Natitingou, des noms d’entraîneurs expatriés ont été cités par certaines presses. Des noms dont on n’a eu jusqu’à ce jour, aucune confirmation. Ce qui fait que le Bénin demeure toujours sans un sélectionneur. Ainsi, les fans des Écureuils s’interrogent sur ce qui bloque au point où, rien d’officiel n’est dit sur le sujet depuis des jours ?
On dira que rien ne presse vu que la prochaine journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019 est prévue pour le mois de Septembre. Donc, c’est encore loin. Mais on dit «qui veut voyager loin ménage sa monture». Suivant cette assertion et surtout le fait que le ministre en charge des sports, Oswald Homeky n’a de cesse de rappeler que sous lui et le gouvernement du Président Talon, l’improvisation n’aura plus droit au chapitre, on pense qu’il serait bien si le choix du nouvel entraineur se faisait maintenant, afin qu’il entame son travail surtout que dans les semaines à venir le championnat national va reprendre. Aussi, une nomination , à temps, va permettre aux Écureuils d’amorcer leur préparation en participant aux prochaines journées FIFA qui constituent des opportunités pour les sélections nationales de tester les nouveaux joueurs et de jauger la forme des anciens.
L’une des nombreuses questions qu’on est en droit de se poser aussi est celle relative à la cagnotte du nouveau sélectionneur. Car, à analyser l’évolution des choses, on dirait que les conditions pour s’offrir un staff meilleur à celui qui avait tenu l’équipe ne sont pas encore réunies. Et cette situation risque de prendre encore du temps quand on sait que dans le monde du football, aujourd’hui, les meilleurs techniciens ont le regard hagard et veulent se faire leur fortune sur les prochaines signatures. Ou bien, vu que le match est encore loin et que les élections à la Fbf pointent à l’horizon, l’on veut attendre pour connaître la nouvelle physionomie du comité exécutif de la Fbf avant de se décider surtout que c’est la fédération qui propose avant tout choix du ministère en charge des sports? Que la Fbf et l’autorité ministérielle agissent le plutôt comme l’a fait par exemple la Guinée qui a pourtant remercié son sélectionneur bien après le Bénin. Car, le président de la fédération guinéenne de football (Feguifoot), Mamadou Anthonio Souaré, et ses collaborateurs n’ont pas beaucoup traîné avant de jeter leur dévolu sur le Belge Paul Put. C’est une option qui va certainement leur coûter quelques millions. Mais, cela les aidera à aller vite et à mettre à profit les journées FIFA dans la mise en place de leur équipe nationale.

Anselme HOUENOUKPO

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