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Le triomphe de la vérité

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Campagne commerciale du cajou 2018: Le combat contre les spéculateurs engagé, vers un prix de 500f/kg de cajou


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Cajou

La pré-campagne de commercialisation de la noix de cajou, édition 2018 bat déjà son plein. Et comme d’habitude, les commerçants et autres intermédiaires dans la filière organisent la spéculation sur le prix au kilo de la noix de cajou.

Face à cette pagaille sur le terrain, le gouvernement, en attendant de rendre public le prix plancher pour cette campagne 2018, prend d’ores et déjà les dispositions pour décourager les opérateurs économiques indélicats qui s’adonnent à la spéculation et à la surenchère. Une situation qui crée une flambée et une instabilité sur le prix au kilo défiant ainsi le gouvernement. De sources proches du ministère en charge du commerce, on indique que force doit rester à la loi dans une filière bien réglementée par l’État. Selon les mêmes sources, les différentes concertations pour la fixation du prix officiel pour cette campagne 2018 sont presque bouclées. On apprend dès lors des mêmes sources que le prix plancher au kilogramme pourrait être fixé autour de 500F CFA cette année. Ces informations pourraient être officielles dans les prochains jours après approbation par le conseil des ministres. Face à l’anarchie actuelle sur le terrain, les paysans risquent d’être les dindons de la farce devant des opérateurs et autres intermédiaires qui profitent des prix spéculatifs. Dans tous les cas, le gouvernement se dit déterminé à mettre en œuvre ses réformes dans ce secteur, à l’occasion de la campagne de cette année qui commence dans les prochaines semaines. Pour mettre fin à cette spéculation et décourager les opérateurs économiques véreux qui s’autorisent à organiser la surenchère autour du prix au kilo du cajou, le gouvernement compte mobiliser les services de sécurité à l’effet de faire respecter la réglementation en vigueur. L’objectif des autorités publiques est de mettre hors d’état de nuire les indélicats qui sèment le bordel dans la filière. Lesdites instructions ont commencé par avoir leur effet dans le département des Collines, un des bastions de la production de cajou. Ainsi, dans la commune de Ouèssè par exemple, les responsables de sécurité auraient déjà organisé des séances de sensibilisation à cet effet, pour mettre en garde les opérateurs indélicats qui vont s’adonner à la surenchère en désorganisant la filière cajou. Cette mesure gouvernementale est largement saluée par les organisations paysannes qui font confiance à l’État dont l’intervention depuis quelques années limite la pagaille et l’envolée anarchique des prix. Loin de Ouèssè, précisément dans la commune de Savè, les opérateurs se livrent à une rude concurrence qui se traduit par une pré campagne précoce et une envolée spéculative autour du prix au kilogramme du cajou qui, à la date du lundi 29 janvier 2018 est monté à hauteur de 600f voire 700F sans que le gouvernement n’ait ouvert la campagne officielle ou fixé le prix du kilogramme. En dénonçant cette anarchie dans la filière anacarde, le président de l’Union des producteurs de cajou de Savè, M. Idrissou appelle le gouvernement du Président Talon à siffler la fin de la récréation. Cela permettra, justifie il, de mettre de l’ordre et de protéger les paysans. Les concertations des acteurs à la base sont déjà bouclées et l’unanimité est déjà faite autour du prix du kilogramme. Le prix proposé est de 500f et tout le monde attend le gouvernement qui approuve généralement les propositions des acteurs et des structures techniques en charge de la filière. Selon des sources proches du dossier et au regard de l’évolution du cours mondial, le ministère du commerce s’apprête déjà à soumettre au conseil des ministres le prix envisagé pour l’achat du kilogramme de cajou à 500f. La communication que le ministère du commerce s’apprête à présenter à cet effet est déjà prête et recommande également des sanctions et mesures fortes contre les spéculateurs dans le souci de faire respecter la réglementation en vigueur et les nouvelles réformes intervenues dans la filière anacarde. Ces différentes mesures visent à sécuriser la filière et à protéger les paysans qui n’attendent que cela du régime du Président Talon.

Alphonse KOUNOUHO

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