Thèse de 3è cycle en Gestion de l’environnemen/UAC: Le journaliste Patrick ADJAMONSI décrohe le doctorat

Jan 28, 2018Slide, Société0

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Le nouveau Docteur en gestion de l’environnement, Patrick Adjamonsi

« Sujet intéressant et d’actualité très utilise dans la problématique de l’éducation relative à l’environnement par les médias dans une méthodologie assortie de résultats scientifiques satisfaisants… ». C’est suite à ces observations  que le jury international présidé par le Professeur Christophe Houssou a reçu le document scientifique de l’impétrant Patrick Léandre S. Adjamonsi. C’était au terme de la soutenance du document le samedi 27 Janvier 2018 à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire de l’Ex-Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). « A l’issu de la délibération, le jury vous déclare digne du grade de Docteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) en géographie dans la spécialité, Gestion de l’environnement, avec la mention ‘’Très honorable et les félicitations du jury’’ » a déclaré  Professeur Christophe Houssou. Le promoteur de l’Institut Supérieur de Communication et de Gestion (ISCG) devient ainsi Docteur en Gestion de l’environnement, dans l’option : Géosciences de l’environnement et Aménagement de l’espace. Les travaux de recherche ayant porté sur le thème intitulé : « Médias et vulgarisation des outils de gestion environnementale à Cotonou au Bénin », a été apprécié lors de cette soutenance publique par le jury international composé du Professeur Christophe Houssou de l’Uac comme président, ensuite du Professeur Placide Clédjo, de l’Uac, Directeur de la thèse et rapporteur de la soutenance, et enfin de trois examinateurs à savoir : Professeur Henri Motcho de l’Université Abou Moumouni de Niamey (Niger), Professeur Thiou Tanzidani Tchamié de l’Université de Lomé ( Togo) et Jean-Euloge Gbaguidi de l’Uac. A tour de rôle chaque membre du jury a apporté ses observations pour améliorer le travail dans sa forme comme dans son fonds. Les commentaires ressortent des qualités scientifiques de grande importance pour le domaine de l’environnement. Pour le Professeur Henri Motcho de Niamey, « la thèse contient une masse d’informations très utiles ». Et au Professeur Jean-Euloge Gbaguidi de renchérir : « le document est une source de beaucoup d’informations ». Au même moment où le Président du jury, Professeur Christophe Houssou apprécie le travail, il dit être à une autre école. « J’ai beaucoup appris de ce document ouvert sur les médias et qui est bien conduit et fourni » avoue-t-il.

La thèse plaide pour la création d’une agence nationale de communication environnementale

Dans le fonds du document révèle que le travail étudie les implications des médias dans la vulgarisation des outils de gestion de l’environnement dans la ville de Cotonou. Pour l’impétrant Patrick Adjamonsi, «  au Bénin, la problématique de la dégradation de l’environnement fait partie des préoccupations des différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays ». Ainsi, pour préserver l’environnement, le Bénin informe-t-il, a fait l’option de l’intégrer dans ses politiques de gouvernance pour être en phase avec les objectifs de développement durable. Et pour l’atteinte des objectifs  fixés par sa recherche, le candidat dit avoir usé des données démographiques cartographiques, socio-anthropologiques et les statistiques sur les journalistes et organes de presse avec un état des lieux complet de leurs différentes activités en matière de question de l’environnement. Les investigations en milieu réel ont permis  au candidat, précise-t-il, d’avoir la perception des spécialistes de médias de même que les acteurs de la gestion de l’environnement. Pour y parvenir, il dit avoir adopté une méthodologie reposant sur la documentation, l’observation participante et la méthode active de la recherche participative. « Les statistiques descriptives ont été également utilisées dans les traitements et l’analyse des résultats » ajoute-il.

Que rapportent les résultats ?

Le thésard Patrick Adjamonsi a porté à la connaissance du jury les fruits de ses résultats. A l’en croire, les résultats de cette recherche montrent que le cadre géographique de la ville de Cotonou  est favorable au phénomène de la dégradation de l’environnement urbain et humain. Selon les 80%  des personnes interrogés, les problèmes environnementaux de la ville de Cotonou sont ; la pollution par des ordures ménagères, l’érosion côtière, la pollution des berges des plans  d’eau, les inondations….Ainsi, pour y faire face, le candidat estime que des outils et instruments existent, à savoir : la Loi-cadre sur l’environnement, l’Agenda 21 national, l’Agenda spatial, les guides d’évaluation environnementale et d’étude d’impact  sur l’environnement… « Selon les investigations de terrain, la fréquence des émissions sur la diffusion des outils de gestion de l’environnement  dans les presses de 17,65% une fois par jour, 29,41% une fois par semaine et 5,88% une fois par mois. Quant aux médias impliqués dans la vulgarisation des instruments environnementaux, les journaux privés (41%), et publics (71%) de même que les radios publiques et privées respectivement 71% et 63%. Les résultats utilisées pour la vulgarisation sont, entre autres le publi-reportage (40%), les débats publics (29%) et les affiches publicitaires (23%°) » a présenté le candidat. Pour faire face à ce faible engouement, Patrick Adjamonsi a proposé des stratégies telles que, les journalistes, comme contrôleurs de l’environnement et la création par l’Etat d’uneagence nationale decommunication environnementale ont été proposées pour assurer une large diffusion des informations fiablesaux fins de faire adopter des pratiques environnementales aux populations de Cotonou.Le document de Patrick Adjamonsi fait suite à celui du Docteur Malick Gomina sur la communication, comme outil de gestion et de valorisation des déchets dans la ville de Cotonou soutenue en juillet 2016.

Emmanuel GBETO