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Un établissement totalement vide pour cause de la grève
Dans tous les établissements publics de l’enseignement secondaire, le mouvement de débrayage de 72 heures projetées pour durer du Mardi 23 au Jeudi 25 janvier 2018, n’a pas été observé par tous les enseignants. Depuis la matinée de ce lundi, tous les apprenants étaient très tôt en salle pour faire face aux compositions entrant dans le cadre de la seconde série des devoirs surveillés du premier semestre de l’année scolaire en cours. L’organisation des devoirs surveillés n’a pas donc permis de constater le débrayage, en dépit du mot d’ordre du front d’actions des syndicats de l’éducation et des centrales syndicales. Dans les Ceg, Le Nokoué, Ceg Gbégamey, Ceg Océan, Ceg Vêdoko et autres, les activités se sont déroulées comme prévues. Seuls les APE n’étaient pas au poste, ce mardi, première journée de grève. Mais pour surveiller les devoirs, l’administration a fait appel à quelques enseignants-vacataires briseurs alors que leur syndicat était censé observer rigoureusement le mouvement en cours. On retient que si dans les écoles maternelles et primaires, la paralysie est totale, dans les établissements secondaires publics, le débrayage est partiel à cause donc des enseignants vacataires qui sont présents au cours. « Aucun enseignant permanent n’a mis pied dans l’établissement, ce matin », a confié le directeur du Ceg Le Nokoué. C’est donc grâce aux vacataires briseurs que les activités pédagogiques se déroulent normalement dans plusieurs groupes pédagogiques et les devoirs surveillés. Contrairement donc à la semaine écoulée, la grève n’est pas très bien suivie.