Visits: 10

Photo de famille de la délégation avec le roi

A la tête d’une forte délégation, le Président de la Fondation œcuménique pour la Paix en Afrique (Fopa), Gilbert Dakè Djokess a été reçu ce lundi 27 novembre 2017, au Palais privé de Sa Majesté Agoli-Agbo, roi d’Abomey. Et c’est par devoir de reconnaissance au roi, l’un des pères fondateurs de la Fondation, jadis connue sous l’appellation de Fondation œcuménique d’Afrique (FOA), à sa création en 1991, qu’il est allé le rencontrer. Puis, par la suite, recueillir de lui, des conseils appropriés pour mieux mener ses actions de dialogue interreligieux et de paix, tant au Bénin, en Afrique, que dans le monde. Dans une ambiance conviviale, les deux personnalités ont échangé sur divers sujets de l’actualité nationale, notamment en ce qui concerne les dispositions à prendre pour accompagner le Président de la République, Patrice Talon, à exécuter efficacement, son Programme d’Action du Gouvernement (PAG), pour un Bénin qualitativement en Route. Ensemble, ils ont appelé les Béninois à la culture de l’amour du prochain, gage de tout développement dans un pays qui se veut prosper. Lisez plutôt quelques extraits de leurs différentes déclarations.

Gilbert Dakè Djokess, président de la Fopa
« J’implore le Tout-Puissant, qu’il soit avec nous et avec le Bénin. J’avoue que c’est avec bonheur que j’ai été reçu par Sa Majesté, Agoli-Agbo, roi d’Abomey, dans son palais privé. Le but visé, était de venir recueillir de lui, des conseils par rapport aux différentes actions que nous menons pour le dialogue interreligieux et le maintien d’une paix durable dans notre pays. Je suis venu à cette source, justement parce que Sa Majesté, roi d’Abomey, est l’un des pères fondateurs de la Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa), créée en 1991. Et quand nous avons consulté les archives, il a beaucoup contribué à la paix. C’est ce qui nous a motivés à venir vers lui pour d’abord le remercier pour tout ce qu’il a fait dans cette Fondation, puis recueillir de lui, des conseils pour améliorer ce que nous sommes en train de faire. Et le premier conseil qu’il nous a donné, c’est celui de l’amour du prochain. Il nous a donc conseillé de nous montrer humble partout où nous sommes et semer l’amour autour de nous. En réponse à notre demande de comment faire pour que les Béninois puissent vivre mieux avec le régime du Président Patrice Talon. Il nous a aussi conseillé la patience et l’union autour du Président. Et à ce niveau, Sa Majesté s’inscrit bien dans notre conviction au niveau de la Fopa. Car, nous pensons que seul, le Président ne peut rien faire. Il a besoin de notre soutien, de notre accompagnement pour faire exécuter efficacement son Programme d’Action du Gouvernement (PAG) qui porte des germes d’espoir pour le pays. Nous pensons, avec Sa Majesté, que nous devons désormais nous mettre ensemble pour l’aider, afin que le Bénin se mette résolument en Route pour le développement. »

Sa Majesté, Agoli-Agbo, roi d’Abomey
« La Fopa est pour nous, une institution qu’il faut créer, si elle n’existait pas. Nous avons eu à échanger sur plusieurs sujets, avec le Président de la Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa). Je retiens de nos échanges que sans l’amour, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Et c’est dans la prière que nous mettrons cet amour dont je parle. Car, pour les croyants comme moi, il n’y a qu’un seul et unique Dieu. Ceux qui ne l’ont pas encore compris, le comprendront demain. Le Président de la République est là. Il a plein de projets. Nous estimons que seul, il ne peut rien faire. Il faut donc qu’il soit accompagné. C’est nous qui l’avons élu, donc nous nous devons de l’aider à accomplir sa mission. Recevoir donc cette délégation de la Fopa aujourd’hui, est un grand plaisir pour moi. Ce sont des gens que j’ai vus, il y a bien longtemps. Cela me va alors droit au cœur, de les revoir. J’avoue que ce sont des gens qui aiment réellement ce pays et qui ont à cœur, sa survie. Il faut donc que ça avance. Et pour que cela avance, il faut s’aimer. Le président Talon est venu pour nous sauver d’une situation. Il faut donc l’aider et c’est à la fin que nous devons l’évaluer. Il ne faut pas se précipiter pour commencer par faire des calculs après deux ans, sur ce qu’il doit faire en cinq ans. Allons donc pas à pas. Avec la médisance, la méchanceté, on ne peut rien faire. J’ai rencontré par exemple il y a quelques jours, un politicien opposant, à qui j’ai posé la question suivante : Est-ce pour toi, réellement, tout ce que le Président Talon fait est mauvais ? En réponse, il a rigolé et m’a dit ceci : «Vous aussi Majesté. C’est parce que vous ne faites pas la politique que vous posez une question pareille. Si la même personne reste dans la danse et tout le temps, vous l’applaudissez, quand est-ce qu’il va sortir afin que vous-mêmes vous entrez en scène ? C’est là que j’ai compris que les politiciens savent bien ce qu’ils font en dénonçant celui qui est aux affaires. Mais moi j’estime qu’il faut aimer et aider son pays quelles que soient nos convictions politiques. C’est pourquoi j’encourage la Fopa à poursuivre ses œuvres de paix, tout en rassurant toute la délégation que j’ai reçu que tant qu’ils me solliciteront pour cette cause d’amour, je serai toujours à leurs côtés »

Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI